Sous le voile de la pudeur et de la piété qui entoure délicatement leur visage, sans phagocyter leurs neurones, ni aliéner leur libre arbitre, bat le cœur de citoyennes britanniques qui se targuent d’échapper au diktat de la mode, de ne pas être prisonnières des canons standardisés de la beauté, et au final d’être bien dans leur peau et dans leur tête, aussi couverte soit-elle.
N’en déplaise aux grands pourfendeurs de l’islam qui empoignent le hijab en épouvantail utile du Vieux Continent, tout en niant l’asservissement de la femme occidentale par un marketing qui la cantonne dans son éternel rôle de femme objet, une enquête réalisée par le Dr Viren Swami et publiée par le magazine « Journal of Psychology » met en lumière une réalité expurgée de tous les stéréotypes.
Balayés les préjugés tenaces qui enferment les femmes voilées dans une image négative ! Cette étude d’opinion révèle l’éclatante sérénité affichée par la majorité des 587 musulmanes interrogées, originaires du Bangladesh, du Pakistan, d’Inde et du Moyen-Orient, âgées entre 18 et 70 ans et résidant à Londres, toutes faisant preuve d’une « positive attitude » revêtues du voile de la discorde instrumentalisée.
"Dans l'ensemble, les résultats actuels sont conformes aux travaux antérieurs et font ressortir que les femmes voilées, qui portent des vêtements non-occidentaux, ont des indices plus positifs de l'image corporelle que les femmes qui portent des vêtements occidentaux", a observé le Dr Viren Swami, en se réjouissant de l’impact de cette enquête sur la perception du hijab.
Elles avancent dans la vie attachées seulement à leurs valeurs et non avec des chaînes, les femmes britanniques voilées s’affranchissent d’influences extérieures bien plus opprimantes qu’il n’y paraît, au point de se dire que les femmes proclamées « libérées » ne sont pas forcément celles que l’on croit…
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