Il n’a que 12 ans, mais en est déjà à la troisième édition de son action de charité des plus louables, Zaavier Khan est un merveilleux petit garçon musulman, qui marche vers Dieu en tendant la main à son prochain.
Très pieux et plein d’allant, le jeune fondateur des « Ramadan Kids » a très tôt ouvert les yeux sur la misère du monde, qu’elle se trouve aux portes de Chingford, la ville du Sussex où sa famille réside, ou à des milliers de kilomètres du royaume britannique.
Comme chaque année, Zaavier Khan attendait avec impatience la parenthèse enchantée du Ramadan, à la fois pour observer en famille son jeûne purificateur, qui élève l’âme, et faire le bien autour de lui.
Soutenu par sa grande inspiratrice qui n’est autre que sa maman, Tahreem Noor, elle-même très investie au sein de Supporting Humanity – une association ayant pour vocation de briser les tabous liés à la santé mentale et de réconforter les personnes frappées par un deuil cruel – le jeune garçon, qui reste hanté par les séismes dantesques en Turquie et en Syrie, a décidé de venir en aide aux enfants douloureusement éprouvés.
Alors que toutes ses pensées sont tournées vers les malheureux orphelins d’une tragédie humaine incommensurable, Zaavier Khan a placé la célébration du mois béni sous le signe d’une collecte de fonds dédiée à l’innocence en souffrance, au sud-est de l’Anatolie. Et à la seule perspective de pouvoir agir concrètement pour apaiser la douleur des petits turcs et syriens, un beau sourire illumine son visage encore juvénile.
Entouré d’enfants musulmans de son âge dont il est le héros, et en collaboration avec Help Yateem, une ONG basée au Royaume-Uni, le fer de lance des « Ramadan Kids » a confié aux médias avec une extraordinaire maturité : « Les enfants du Ramadan veulent montrer au monde qu’un petit groupe d’enfants musulmans généreux et pleins de compassion peut faire de grandes et bonnes choses ».
« Les tremblements de terre dévastateurs qui ont frappé la Turquie et la Syrie laisseront un impact durable non seulement sur le pays, mais aussi sur l’esprit et la vie de ces enfants vulnérables », a souligné pour sa part Sumaiya Khoda, la responsable de Supporting Humanity, ajoutant avec gravité : « Imaginez quelle terrible épreuve représente pour un enfant la disparition tragique de toute sa famille, de sa mère, de son père, de ses frères et sœurs, après les avoir vus, impuissant, pris au piège sous les décombres ».
Il n’a que 12 ans, mais depuis ses tout premiers pas, le jeune Zaavier Khan, surnommé « The Ramadan Kid » par un royaume britannique admiratif, marche sur le chemin que le Très-Haut éclaire de Sa lumière, et avec une ferveur particulière pendant le Ramadan.
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