Une prophétie de comptoir servie sans la moindre contradiction de la journaliste de BFMTV, qui accueille les obsessions islamophobes et identitaires de Zemmour comme s’il s’agissait d’analyses crédibles : le plateau devient une autoroute offerte à ses scénarios de panique collective, conçus pour hystériser l’opinion et attiser l’idée d’un affrontement ethnique permanent. Et pendant ce temps, ce multicondamné pour incitation à la haine bénéficie d’une complaisance médiatique ahurissante : malgré ses condamnations, il continue d’être invité comme un expert respectable, diffusant une idéologie de rejet et de ségrégation qu’on ose encore présenter comme un simple “point de vue”.
Ce traitement n’est pas un accident : c’est un choix éditorial. Les chaînes d’info en continu savent parfaitement ce qu’elles font. Elles le nourrissent, le valorisent, lui offrent la tribune qui transforme les préjugés en “diagnostics” et la stigmatisation d’une partie de la population en spectacle rentable. À force de tendre le micro à ceux qui désignent des ennemis intérieurs, on transforme l’espace médiatique en chambre d’écho du racisme — puis on s’étonne, la main sur le cœur, de la montée de la haine dans le pays.
Éric Zemmour : « Si nous continuons comme cela, Apolline de Malherbe, dans 20 ans, votre fille ne pourra pas sortir sans voile. »
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— Oumma.com (@oumma) October 27, 2025
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