Chantre du dialogue diplomatique dans une France sous influence, indigné devant le « désastre humanitaire à Gaza et la perte d’influence de la France sur la scène mondiale », ce qui lui vaut de fortes inimitiés et d’être taxé d’antisémitisme par BHL, le philosophe du néant et de l’anéantissement total, notamment en Libye, Dominique de Villepin n’est pas homme à se laisser impressionner par l’infâme petit télégraphiste de Netanyahou.
Loin de se taire face à la perfide accusation, toujours la même, censée agir comme une arme de dissuasion massive, l’ancien Premier ministre de l’ère Chirac a vertement répliqué à l’un de ses plus farouches détracteurs du cercle de clercs peu vertueux du parisianisme.
« La calomnie et le mensonge nient le débat démocratique. C’est pour cela que je ne peux pas accepter de telles paroles de la part de Bernard-Henri Lévy. Il porte atteinte à la dignité, à la sienne », a-t-il riposté, avant d’enfoncer le clou en demandant « des excuses » à BHL, voire même de « se tenir » en citant Albert Camus « Un homme, ça s’empêche », tout en dénonçant vigoureusement « la responsabilité majeure des médias ».
Celui qui porta haut la voix de la France à l’ONU, en 2003, en exprimant avec lyrisme son refus de se fourvoyer sur les sentiers de la guerre en Irak, peut se targuer de continuer à aller à contre-courant de la doxa dominante, en l’occurrence au sujet de l’Algérie, ce « grand pays ami, frère », dont il se désole de l’inexorable dégradation des relations diplomatiques.
Interrogé sur la nette glaciation des relations entre Alger et Paris durant l’été, après que la France a choisi de soutenir inconditionnellement le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental, et sur la pique cinglante du président Tebboune qui, samedi 5 octobre, depuis le palais El Mouradia où il accordait le premier entretien de son nouveau mandat aux médias nationaux, a clairement signifié l’annulation de sa visite « Je n’irai pas à Canossa », Dominique de Villepin a répondu en substance : « La tentation, ici en France, c’est de faire de l’Algérie le bouc émissaire d’un certain nombre de nos problèmes et c’est particulièrement vrai en matière d’immigration. L’Algérie n’a pas à porter cela ».
Dominique de Villepin sur l'accusation d'antisémitisme :« Vous les journalistes, vous avez une responsabilité majeure en ne laissant pas accréditer sur les plateaux des choses fausses » pic.twitter.com/MrLMxEO5RX
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Dominique de Villepin: "La tentation, ici en France, c’est de faire de l’Algérie le bouc émissaire d’un certain nombre de nos problèmes et c’est particulièrement vrai en matière d’immigration. L’Algérie n’a pas à porter cela", pic.twitter.com/Hh4UWyaHmS
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