Ses prises de parole publiques, tranchées et à contre-courant se font rares, mais elles n’en ont que plus de résonance quand elles rendent hommage à Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, et à cette Grèce qui « retrouve sa fierté », fustigent « l’aveuglement européen », se désolent de l’absence d’un grand projet à l’échelle européenne, mais aussi hexagonale, déplorent la constance de l’alignement français sur l’Axe atlantique et le bellicisme des gouvernements successifs, désapprouvent une Amérique qui a « multiplié les erreurs », plaident avec force pour élaborer des partenariats fructueux et « gagnant-gagnant » avec le Maghreb et l’Afrique, et enfin ne cachent pas son immense désappointement, en tant que fervent Gaulliste et ardent défenseur de la « solution diplomatique », de voir la patrie des droits l’Homme se « rapetisser » dans les médias, mais aussi par le truchement de dirigeants qui « parlent pour les caméras, parlent pour les micros, mais pas pour les peuples ».
Dominique de Villepin, l’ancien Premier ministre, a livré un vibrant réquisitoire, comme on aimerait en entendre plus souvent, mardi matin, au micro de RMC-BFMTV.
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