En alertant les marques qui occupent, souvent malgré elles, les espaces publicitaires de sites qu’il juge haineux ou mensongers, le collectif Sleeping Giants assèche les recettes des plate-formes visées. Cette semaine, l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles est contraint de repenser sa stratégie publicitaire.
Pour ceux qui les soutiennent, les Sleeping Giants sont un peu aux contenus en ligne ce que Robin des Bois est à la forêt de Sherwood. Voilà près de cinq ans en France – quelques mois de plus aux États-Unis – que le cybercollectif « vole » avec malice les recettes publicitaires des sites hébergeant des contenus qu’il juge haineux ou mensongers, pour « donner » aux sites d’information qu’il estime plus crédibles.
#CNews n'est pas une chaîne comme les autres, @MaxiZooFrance. Elle est radicale, intolérante et soutient sans réserve un candidat extrémiste condamné pour propos racistes.
Vos spots financent activement cette idéologie et cette stratégie. Ce ne sont pas vos valeurs, réagissez SVP pic.twitter.com/dzshvDoEoU— Sleeping Giants FR (@slpng_giants_fr) November 18, 2021
Vos spots pub, @BMWGroupFrance, sont votre image publique.
Jusqu'où allez-vous supporter de les associer à #CNews, au discours de plus en plus extrême, excluant, haineux, toxique pour le vivre ensemble ?
Quelles sont vos valeurs, et quelles en sont les limites ? pic.twitter.com/rxsJA3X5XS— Sleeping Giants FR (@slpng_giants_fr) November 17, 2021
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