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L’OCI condamne vigoureusement l’autodafé du Saint Coran en Europe

La vigoureuse condamnation par l’Organisation de la coopération islamique (OCI) de l’autodafé du Coran, perpétré récemment par des militants d’extrême droite en Suède, aux Pays-Bas et au Danemark, sur un Vieux Continent où bouillonnent de vieux démons nationalistes, est à l’aune de l’indignation soulevée dans le monde arabe par cet acte moyenâgeux et éminemment sacrilège. 

Un acte sciemment outrageant, commis rageusement en parfaite synchronisation, qui plonge l’Europe dans des ténèbres lugubres et effrayantes. 

Un puissant coup de semonce a retenti hier, mardi 31 janvier, à Djeddah, où le Comité exécutif de l’OCI était réuni en session extraordinaire. La voix de son Secrétaire général, Hussein Ibrahim Taha, a fait entendre la vive colère que ces actes odieux ont déclenchée, ce dernier fustigeant les « actions provocatrices des militants d’extrême-droite » en Suède, aux Pays-Bas et au Danemark.

Hussein Ibrahim Taha

 Il s’est insurgé contre des « actes criminels, délibérément commis pour cibler les musulmans et insulter leur religion, leurs valeurs et symboles sacrés », martelant : « La profanation intentionnelle du Saint Coran et l’insulte envers le prophète Muhammad ne sauraient être considérées comme un banal incident islamophobe ».

« Cet acte est une insulte directe à l’ensemble de la population musulmane, soit 1,6 milliard de personnes », a-t-il encore dénoncé avec la plus grande fermeté.

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« Les gouvernements concernés doivent prendre des mesures punitives drastiques, d’autant plus que de telles provocations ont été commises à plusieurs reprises par des extrémistes de droite dans leurs propres pays», a exhorté Hussein Taha, en appelant à ce que tout soit fait pour « empêcher de telles provocations à l’avenir ».

Saleh bin Hamad al-Suhaybani, le Représentant saoudien au centre

N’ayant pas de mots assez forts pour blâmer des « actes ignobles qui ne pouvaient être considérés que comme insultants et méprisants pour tous les musulmans », le Représentant permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’OCI, Saleh bin Hamad al-Suhaybani, a insisté sur le fait que son pays nourrit l’espoir qu’un « mouvement commun et une position islamique unifiée dans le cadre de l’OCI pour arrêter ces actes vils » puissent être impulsés. 

De son côté, le Représentant permanent de la Turquie auprès de l’OCI, Mohamed Metin Iker, a tiré la sonnette d’alarme sur la très préoccupante montée de la haine contre l’Islam dans de nombreuses parties du monde, et plus particulièrement en Europe, où elle a « atteint un niveau inquiétant ». Il a plaidé avec force pour le renforcement de l’Observatoire de l’islamophobie au sein même de l’OCI.

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