La numéro trois du gouvernement espagnol a salué la « leçon donnée au monde entier » par les manifestants pro-palestiniens qui ont interrompu, dimanche 14 septembre, la dernière étape de la Vuelta pour dénoncer la participation d’une équipe israélienne. Plus de 100 000 personnes ont perturbé l’arrivée de la grande course cycliste à Madrid.
« La société espagnole ne tolère pas que le génocide à Gaza soit banalisé lors d’événements sportifs ou culturels », a déclaré la ministre du Travail, Yolanda Díaz, figure de la plateforme de gauche Sumar, sur les réseaux sociaux. « Notre société est un exemple de dignité », a-t-elle ajouté, saluant une mobilisation massive.
Sur Instagram, Yolanda Díaz a réaffirmé que cette mobilisation constitue « une leçon donnée au monde entier », estimant qu’Israël ne peut participer à aucun événement tant qu’il poursuit un génocide dans la bande de Gaza.
Le ministre de l’Administration publique, Óscar López, a abondé dans ce sens, répondant directement au chef de l’opposition qui avait qualifié la manifestation de « honte internationale ».
« Le fait que les Madrilènes manifestent contre le génocide ne nuit pas à l’image de l’Espagne. Bien au contraire. (…) Je suis désolé pour la Vuelta, mais je le suis encore plus pour les centaines de milliers de Palestiniens massacrés », a-t-il déclaré.
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