La langue de Molière n’a pas de secret pour eux, Abdallah, Joumana, Islam, Liliane, Lina, Mustapha et Rawan ont en commun, outre leur jeunesse rafraîchissante, leur haut niveau d’éducation, leur attachement viscéral à la terre de Palestine qui les a vus naître, ainsi que la volonté inébranlable de s’accrocher à l’espoir d’une vie meilleure à Gaza.
Devant la caméra du réalisateur Mohamed Madhoun, et sur la base du scénario écrit par l’universitaire, écrivain et poète francophone Ziad Medoukh, ils sont les visages lumineux et pleins de dignité de la nouvelle résistance à l’occupation israélienne, toujours aussi implacable et illégale, dans le documentaire fort, émouvant et très inspirant : « Etre jeune à Gaza ». (voir vidéo ci-dessous)
Vivant sous le joug cruel de l’oppresseur sioniste, dans une bande de Gaza minée par le chômage endémique et la pauvreté, qui n’offre guère de perspectives ou alors seulement celles du paysage de désolation qui s’étend sous leurs yeux depuis la dernière offensive dévastatrice d’Israël, en mai 2021, Abdallah, Joumana, Islam, Liliane, Lina, Mustapha et Rawan témoignent de leurs conditions de vie extrêmement difficiles, où le désespoir et le renoncement n’ont cependant pas leur place.
Ziad Medoukh, dont nous vous invitons à (re)découvrir ci-dessous l’interview édifiante réalisée dans le cadre de notre podcast audio « La situation à Gaza est catastrophique » a tenu à exprimer sa « chaleureuse gratitude envers toute l’équipe bénévole – réalisateur, photographes, techniciens, jeunes francophones de Gaza – qui n’a pas ménagé ses efforts pour que ce film remarquable puisse voir le jour, sans aucun soutien.»
@Leroy,
J’aurais aimé que tu fermes ta gueule mais bon, même les cons ont droit à la parole.
J’aurais aimé que les filles ne soient pas voilées, mais bon, on est à Gaza, dans une dictature.