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Terrorisme anti-musulman : 16 nervis de l’ultra-droite comparaîtront devant la justice

Ils projetaient d’empoisonner de la nourriture halal ou de “tuer 200 imams radicalisés”, les 16 assassins en puissance du groupe clandestin appelé Action des forces opérationnelles (AFO) n’échapperont pas à la justice. 

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a, en effet,  récemment requis un procès devant le tribunal correctionnel de Paris pour ces redoutables nervis de l’ultra-droite – 13 hommes et 3 femmes, tous déjà placés sous contrôle judiciaire –  suspectés d’avoir planifié, entre 2017 et 2018, des actions violentes à l’encontre de musulmans en France. Ainsi que s’en fait l’écho Franceinfo, ils sont principalement soupçonnés d’association de malfaiteurs terroriste. Ils ont été mis en examen en 2018. 

Il leur est reproché, à des degrés divers, d’avoir planifié des attentats contre des musulmans, comme chercher des armes, d’utiliser les femmes du groupe, dissimulées sous des niqabs, pour empoisonner de la nourriture halal en supermarché avec un composant de la mort-aux-rats…

Parmi les nombreuses cibles évoquées dans leurs funestes projets, figuraient : “tuer 200 imams radicalisés“, viser le rappeur Médine ou encore le prédicateur Tariq Ramadan. Dans un document, la cellule francilienne d’AFO, particulièrement active, « évoquait clairement la prise d’assaut d’une mosquée » de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) dont la porte devait “exploser” et qui pouvait être encerclée de « tireurs à longue distance », détaille le ministère public.

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La plupart des 16 mis en cause, âgés de 37 à 74 ans, ont un passé militaire ou un fort attrait pour l’armée.  Dans cette belle brochette de sinistres personnages, mus par une islamophobie à son paroxysme, se trouvent un antiquaire, un téléopérateur de nuit auprès des taxis G7, un consultant en ressources humaines, un diplomate en poste à l’ambassade de France au Salvador, un restaurateur, un artisan, une comptable, un chômeur, un enseignant en lycée…

Au cours des nombreuses perquisitions effectuées à leur domicile en 2018, un impressionnant arsenal d’armes à feu et des milliers de munitions ont été découverts, ainsi que des éléments entrant dans la fabrication d’explosif de type TATP.

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