Il fallait s’y attendre… Applaudi, acclamé dans d’autres contrées qui, contrairement à la France, ne se drapent pas ostensiblement, cyniquement dans l’étendard des droits de l’homme, le déploiement d’une gigantesque banderole « Free Palestine » au Parc des Princes, affichant haut le soutien à Gaza et à sa population martyre, a déclenché une levée de boucliers à Paris.
Déroulé mercredi soir, sur le coup de 20h50, par les supporters parisiens du PSG ( le virage Auteuil), en guise de levée de rideau, extraordinairement solidaire, du match opposant le PSG à l’Atlético de Madrid, le spectaculaire tifo aux couleurs de la Palestine, où figurait un drapeau libanais, a suscité une polémique passionnelle. Une violente polémique à laquelle le CRIF a fait plus que donner le ton. Il l’a sans surprise attisée.
Tous vent debout, l’UEFA et la direction du PSG comprises, contre cette initiative louable qui mettait en exergue un message fort – « La guerre sur le terrain, mais la paix dans le monde » -, il ne manquait plus que la condamnation de Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l’Intérieur à droite toute, pour réaliser à quel point le mythe humaniste de la France a du plomb dans l’aile. Pire encore, il est entaché d’une soumission à l’axe israélo-américain qui lui fait accepter l’inacceptable, qui lui fait consentir à l’un des plus effroyables génocides contemporains à Gaza.
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