Il en faut une sacrée dose de sang-froid pour s’asseoir à la même table que l’ultra-sioniste Danny Danon, le représentant permanent d’Israël aux Nations Unies, dont la seule présence souille les valeurs universelles de paix, de tolérance et de solidarité gravées dans le marbre onusien.
Il en faut une belle maîtrise de soi pour faire face au porte-voix fielleux de la « seule démocratie du Proche-Orient » à avoir autant de sang sur les mains, à violer aussi massivement le droit humanitaire international, à culminer dans la barbarie génocidaire, et le voir jouer les donneurs de leçons arrogants et acrimonieux.
C’est cet exercice diplomatique extraordinairement difficile qu’a réussi l’ambassadeur algérien Nacim Gaouaoui, lequel peut se targuer de représenter un pays qui ne sera jamais l’arrière-cour du sionisme en Afrique, en parvenant à canaliser ses émotions. Des émotions que l’on imagine bouillonnantes en son for intérieur.
Violemment pris à partie par l’infâme Danny Danon, un ultra du Likoud, proche de Ferhat Mehenni et du mouvement MAK, le haut émissaire de l’Algérie auprès de l’ONU a riposté de manière cinglante avec un calme souverain. Dans l’enceinte feutrée onusienne dont Israël s’acharne à torpiller toutes les résolutions depuis des lustres, avec une impunité proprement révulsante, c’est l’Algérie qui a fait trembler la table ronde pour la bonne et juste cause !
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