Ce jeudi matin, à Ramallah, plusieurs milliers de Palestiniens, accablés de chagrin, se sont rassemblés pour rendre un dernier hommage à la regrettée Shireen Abu Akleh. Journaliste d’exception, cette femme remarquable, à l’orée de la cinquantaine, était à ce point dans la ligne de mire de l’Etat d’apartheid qu’il l’a assassinée lâchement, au cours d’un mercredi 11 mai sanglant, en violant éhontément la Convention de Genève.
Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a condamné sans mots couverts un « crime commis par l’occupation israélienne », assurant que la Palestine allait « immédiatement saisir la Cour Pénale Internationale ». Et qui dit Tribunal de la Haye, dit implicitement crime de guerre !
La cour peinale internationale, si c’est que ça, on risque d’attendre très longtemps. Sans changement des rapports de force, l’impunité Sioniste se prolongera. Tout confirme la maxime axiomatique de Jamel Abdel-Nasser, grand raïs d’égypte, “Ce qui est pris par la force ne se rend que par la force”. Ce qui fut pris, ce sont des biens et des terres, mais aussi la dignité. Ces jeunes Palestiniens orphelins de toute organisation le comprennent très bien, rien à perdre même pas une vie infernale, aucune vraie raison d’endurer davantage l’occupation sans exister un tout petit peu, le temps de mourir de sa colère au lieu de ne vivre qu’une longue agonie. Parce que la vie du Palestinien n’est qu’une agonie ou y ressemble.
Ces orphelins n’avaient pas de symbole, désormais ils ont une héroïne de qui il est honnorable de se réclamer.
Croissant de lune.
Accuser les sionistes talmudistes d’avoir commis cet acte est un crime contre l’Humanité ! N’oublions pas que “l’Humanité ” c’est exclusivement les sionistes talmudistes ! Toute critique du sionisme est un abominable crime contre l’Humanité ! La mort de cette malheureuse journaliste n’est pour eux qu’une mort banale d’une non-humaine !