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Birmanie : attention, on tue les musulmans en silence !

Sous les cieux assombris de Birmanie, et notamment de l’Etat d’Arakane, appelé aussi Rakhine, le sort de la communauté musulmane n’est guère enviable, pour ne pas dire effroyable.

Les musulmans, qui en ont fait leur terre d’adoption, forment une large mosaïque d’origines, prenant leur racine en Inde ou au Bangladesh, quand ils ne sont pas apatrides à l’image des Rohingya, tous subissant une stigmatisation implacable sous l’effet d’une diabolisation permanente, les Rohingya se distinguant tragiquement en étant élevés par l’ONU au rang des minorités les plus persécutées au monde.

Dans un silence international assourdissant, la politique de purification ethnique orchestrée par l'Etat d'Arakane redouble aujourd’hui de violence à l’encontre des Rohingya, lâchant ses policiers, telles des meutes de barbares, sur la piste de ces citoyens à abattre.  Meurtres, vols, viols, arrestations en série de jeunes adolescents, les Birmans peuvent dormir tranquille, ceux qui les dirigent d’une main de fer achèvent bien les musulmans…

Poussées à leur paroxysme, de telles agressions bénéficient de complicités précieuses, ainsi le soutien d’ethnies bouddhistes et des collectivités locales, dont les forces de sécurité ont du sang sur les mains, est tout acquis au pouvoir en place, qui a ainsi un boulevard pour parachever son funeste dessein.

Les médias birmans, aux ordres, qui n’ont eu de cesse d’agiter l’épouvantail du terrorisme pour mieux accuser les musulmans d’Arakane d’être des tueurs de Bouddhistes, portent une lourde responsabilité dans cette exacerbation de l’horreur, dans ce déchaînement de haine qui s’abat avec une rare cruauté contre une communauté impuissante.

C’est grâce aux témoignages bouleversants des familles des victimes, qui bravent tous les dangers en communiquant par téléphone interposé, que nous parviennent des nouvelles alarmantes sur ce nouveau théâtre de heurts sanglants de l’autre bout du monde, et sur son long cortège de souffrances.  

La communauté musulmane pleure ses morts qui se comptent par milliers, un bilan macabre faisant état de plus de 6 000 décès, la plupart étant des hommes.

Sous les cieux rouge sang de Birmanie, le spectre du génocide plane sur l’Etat d’Arakane, sous couvert d'affrontements interreligieux instrumentalisés, la prime à l’impunité étant accordée toujours aux mêmes, inexorablement.

 

 

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