La Tunisie s’apprête à inaugurer son premier projet d’hydrogène vert en 2030, ouvrant la voie à son ambition de devenir “un exportateur majeur de ce combustible en Europe”, a déclaré Wael Shoshan, secrétaire d’État à la transition énergétique au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.
Lors d’une conférence internationale sur l’hydrogène tenue dans la province de Gabès, Shoshan a précisé que les études liées à ces projets sont en cours et pourraient être finalisées d’ici 2 à 4 ans.
« Ces initiatives offriront de vastes perspectives économiques et permettront à la Tunisie de s’affirmer comme un acteur clé dans l’exportation d’hydrogène vert », a-t-il affirmé, cité par le journal Alshuruq.
La Tunisie a déjà signé des accords avec des partenaires étrangers, notamment ACWA Power (Arabie Saoudite) et Total Energies (France), dans le cadre d’une stratégie visant à produire plus de 8 millions de tonnes d’hydrogène d’ici 2050.
Cette initiative représente une opportunité stratégique pour la Tunisie de diversifier son économie et de réduire sa dépendance énergétique. Avec l’augmentation de la demande européenne en énergies renouvelables et en solutions décarbonées, ce projet pourrait positionner le pays comme un acteur incontournable de la transition énergétique globale.
Toutefois, le succès de cette initiative reposera sur la capacité du pays à attirer des investissements, à développer les infrastructures nécessaires et à garantir un cadre réglementaire stable et attractif pour les investisseurs étrangers.
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