Des militaires ont lu à la radio d’Etat un message ce lundi, aux environs de 6h30, indiquant à Libreville qu’un « Conseil national de restauration » était mis en place au Gabon, en l’absence du président Ali Bongo en convalescence au Maroc. Il est hospitalisé depuis le 24 octobre à la suite d’un AVC. Les frontières Sud-Est avec le Congo-Brazaville, où se situent notamment les ressources pétrolières), ont été fermées pour sécuriser les exploitations françaises. Il y a actuellement un couvre -feu et l’état d’urgence a été décrété.
Mise à jour : une source bien informée sur place nous précise que le coup d’Etat a échoué et que les putschistes ont été arrêtés.
Vidéos ci-dessous avec notamment des images de la capitale Libreville
Quand je suis arrivé comme parachutiste en 1976 au Gabon, il y avait déjà le père : Albert Bernard Bongo, au pouvoir depuis 1967, devenu ensuite Omar Bongo, sans que le Gabon soit majoritairement islamique.
Il y avait la sérigraphie du “président” et sa femme partout : sur des t-shirts, la toile cirée des tables et même du papier peint. Et les chemises !
Le père est mort au bout d’une “longue carrière” en étant devenu le plus ancien “dirigeant” africain précédant même Khadafi. Le fils a repris le flambeau.
Il y a plein de pays africains comme ça. Les tribus, les clans qui font partie des tribus. Les guerres et massacres entre tribus. C’est toujours de notre faute.
L’Afrique va mal.
C’est dommage encore nous les Africains