Qualifiée de « vil attentat » par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, la forte explosion qui a retenti ce dimanche 13 novembre, sur le coup de 14h20 heure française (16h20, heure locale), en plein coeur d’Istanbul, semant un vent de panique dans la rue très fréquentée d’Istiklal, a tué. Six morts sont actuellement à déplorer, et 53 personnes ont été blessées.
L’homme fort d’Ankara a dénoncé vigoureusement, en direct à la télévision, un « vil attentat » qui a fait « six morts et cinquante-trois blessés ». « Les auteurs de ce vil attentat seront démasqués, que notre population soit sûre que les auteurs seront punis », a martelé Recep Tayyip Erdogan.
Le président turc a également révélé devant la presse qu’une femme « serait impliquée » dans cet attentat, avant que le vice-président Fuat Oktay ne précise quelques heures plus tard qu’il s’agirait d’une « kamikaze ».
« Les tentatives de piéger la Turquie et la nation turque dans la terreur ne pourront atteindre leur but ni aujourd’hui ni demain, pas plus que cela a été le cas hier », a par ailleurs très fermement averti Recep Tayyip Erdogan.
🇹🇷 ALERTE – Attentat à la bombe près de la place Taksim en plein centre-ville d'#Istanbul, en Turquie. Des dizaines de victimes signalés. pic.twitter.com/DBWbU2TC7K
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) November 13, 2022
Si les nouvelles initiales et l’avoeu de la suspecte se confirment, elle aurait au conditionel agi sur les ordres d’un chef Kurde du PKK qui est aujourd’hui un élément des FDS, forces prétendues démocratiques Syriennes, une faction sous tutelle Américaine directe. Si c’est ainsi, alors le défi serait Américain. Et les tentatives récentes de détente de la Turquie y compris avec Dammas pourraient ne pas porter leurs fruits.
Si c’est le cas, ce ne sera pas la seule action anti-Turque, stressante et dissociante, susceptible d’atteindre à la vie économique par la voie sécuritaire, épée de Damoclès suspendue à l’horizon des prochaines élections.
Croissant de lune.
Serait-ce encore un attentat islamiste ?