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Guerre des clans en Algérie

A l’approche de l’élection Présidentielle algérienne, qui aura lieu le 17 avril 2014, la traditionnelle guerre des clans ressurgit de plus belle et s’étale dans la presse. La dernière attaque émane d’Amar Saâdani,  secrétaire général du FLN et soutien du président algérien Bouteflika pour un 4ème mandat.

La cible du patron du parti au pouvoir n’est rien d’autre que le tout-puissant Mohamed Lamine Mediène, appelé « Toufik », responsable du DRS, les services secrets algériens.

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Dans un entretien accordé au site TSA, Amar Saidani a sérieusement mis en cause Mediène dans plusieurs affaires : "Si nous évaluons les missions de la sécurité intérieure dans certaines affaires importantes, on constatera que ce service a multiplié les échecs (…) Ce département (DRS) avait failli dans la protection et la sécurité du président Mohamed Boudiaf. Il n’a pas su protéger Abdelkader Benhamouda, ni les moines de Tibehirine, ni les bases de pétrole dans le sud (Tiguetourine), ni les employés des Nations unies en Algérie, ni le palais du gouvernement. Cette direction n’a pas su bien protéger le président Bouteflika à Batna, où il avait été la cible d’une tentative d’assassinat. A mon avis, Toufik aurait dû démissionner après ces échecs."

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Cette attaque du patron du FLN  contre le patron du DRS démontre que ces deux institutions seront incontournables dans la désignation du futur président algérien. Comme le rappelait récemment Alain Chouet, ancien officier de la DGSE, dans un entretien à Affaires Stratégiques Infos, la nature du pouvoir en Algérie résulte "d’un jeu oligarchique complexe de rapports de puissance, d’alliances mouvantes, de clientélisme et de chausse-trappes entre le haut commandement militaire, les caciques du FLN et quelques entrepreneurs entreprenants."

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