« Stop au génocide en Birmanie »
La tragédie à laquelle nous assistons en Birmanie dépasse l’entendement. Sur la scène mondiale encore trop silencieuse, des moines bouddhistes extrémistes et l’armée birmane massacrent, torturent, violent, expatrient des civils démunis de tout, les plongeant dans une crise humanitaire sans précédent. Leur seul crime : ne pas être bouddhiste, et de plus, être musulman.
Depuis plusieurs années, un massacre ignominieux frappe la minorité musulmane des Rohingyas qui représente 4 % des 55 millions de Birmans à Myanmar. Les monstrueuses persécutions perpétrées par des moines bouddhistes extrémistes et par le nationalisme exacerbé de l’armée birmane constituent des actes de barbaries à l’égard de ce peuple considéré le plus persécuté au monde par l’ONU, et ce déjà en 2012.
Le nettoyage ethnique en oeuvre a déjà jeté plus de 125 000 Rohingyas sur les routes du Bangladesh afin d’y trouver refuge. Un rapport publié le 22 avril 2013 par Human Rigths Watch dénonçait des crimes contre l’humanité dans le cadre d’un nettoyage ethnique commis par les autorités birmanes.
Les autorités ont pris part à la destruction de mosquées, ont lancé des vagues d’arrestations violentes, ont bloqué l’accès des organismes d’aide humanitaire aux civils déplacés. En plus des massacres, des actes de tortures et des viols collectifs subis par ce groupe dans des villages rasés par des émeutes ont été recensés, et des politiques de discriminations se poursuivent les empêchant de travailler, de se marier, d’étudier, etc.
Expropriés, privés de soins, leurs terres extorquées, leur patrimoine culturel détruit, ils se retrouvent confinés dans des camps s’entassant les uns sur les autres ou reclus dans leurs villages sous contrôle policier, et vivant dans une extrême pauvreté.
Amnesty International qualifie les actions menées par l’armée birmane de « punition collective » contre la population Rohingya.
Des quartiers éventrés, des mosquées parties en fumée, et des corps gisant à même le sol, tels sont les sévices infligés à cette minorité qui est victime de véritables pogroms perpétrés par des civils bouddhistes fanatisés par des moines extrémistes qui tirent profit du racisme existant au sein de la population.
Devant cet horrible génocide, le monde, les superpuissances et les armées de tous les états restent inertes. Même le gouvernement de Aung San Suu Kyi, grande figure de la lutte pour les droits de l’homme qui a pourtant reçu le prix Nobel de la Paix, est restée silencieuse depuis le début de la crise, comportement qui évoque les « tactiques courantes utilisées en temps de dictature consistant à faire la politique de l’autruche » selon Thomas MacManus, chercheur à l’International State Crime Initiative.
Selon le principe de non-assistance à personne en danger, ne pas mobiliser les moyens à notre disposition pour dénoncer ces exactions et faire pression pour qu’elles cessent nous rend complice de ces crimes.
Justice-Sans-Frontières-Bruxelles vous invite donc à vous joindre au rassemblement organisé ce samedi 9 septembre 2017 à 15h devant le Parlement européen, pour condamner fermement les auteurs de ces crimes contre l’humanité, pour dénoncer le silence complice de la communauté internationale et de toutes les forces et puissances qui ont le pouvoir d’intervenir sans toutefois agir.
Assez de crimes en Birmanie.
Assez de souffrances des Rohingyas.
Assez d’exodes et de déportations de cette population démunie et oppressée.
Honte à notre monde s’il laisse ces crimes se poursuivre.
Honte à l’Europe si elle reste inerte.
Honte au Conseil de Sécurité des Nations Unies tant que perdurent ces actes barbares.
D’accord avec ce qui a été dit mais le plus grave actuellement c’est le DROIT que s’octroie les occidentaux (droit qu’il délègue à certains de leurs vassaux arabes les plus zélés ) de massacrer des civils musulmans au nom de la lutte contre le terrorisme ! C’est vrai à gaza en palestine en afghanistan en irak en syrie en libye et malheureusemennt en birmanie …Cette lutte contre l’état islamique et SES MOYENS DISPROPORTIONNES ont légitimé les destructions matérielles et humaines des populations sunnites locales à qui on a fait payer chèrement le fait qu’elle vivaient en symbiose avec “les terroristes ” ! Malheureusement des états arabes collabos reprennent le discours des occidentaux pour DES CRIMES ANALOGUES c’est le cas des EAU et de l’égypte en libye et de l’arabie saoudite et de sa coalition criminelle au yémen voire même de l’iran qui commence à utiliser également cette rhéthorique dans sa lutte contre le terrorisme sunnite ! Ce qui se passe en birmanie n’est ni plus ni moins que ce qui s’est passé à MOSSOUL ou à ALEP dans le SILENCE COMPLICE des MUSULMANS Le monde musulman aurait du s’opposer à l’attaque d’une ville de DEUX MILLIONS D’HABITANTS pour réduire quelques milliers de “terroristes” auxquels on a assimilé les bons pères de familles et les bons habitants de Mossoul qui défendaient leur maison Si on a accepté ce qui s’est passé à MOSSOUL alors on acceptera ce qui se passe en BIRMANIE car c’est toujours la même réthorique ” TOUT EST PERMIS QUAND ON LUTTE CONTRE LE TERRORISME ” et l’islam est en position de faiblesse car il est ASSIMILE à ce terrorisme !!!
Lorsqu’il y’a une attaque, ils parlent de terrorisme et accusent les musulmans or maintenant que les musulmans sont attaqués, vous ne réagissez pas. A quoi sa sert de rester dans vos fauteuils pour parler de génocide si vous ne faites rien!!! On nous parles de ONU, comme il n’y a pas de petrol, de manganèse et d’or a voler, ils n’interviennent pas. On vous a vu en lybie et même en Cote d’Ivoire. Mais Allah protège les opprimés.
Merci pour ce témoignage Ousmane. Je croyais les bouddhistes férus de paix et d’amour, je les croyais tolérants. La Birmanie, encore un avatar à mettre au compte de l’ancienne puissance britannique. “le 1er janvier 1886, la Reine Victoria reçoit la Birmanie comme cadeau de nouvel an.”
Le ressentiment par contre, toute cette violence, tout ça va mal finir.
Merci beaucoup, chers frères et sœurs musulmans, pour l’initiative de ce site d’information. L’importance de ce genre de site est tout à fait réaffirmée à la lumière de la situation préoccupante des rohingyas de Birmanie dont le génocide collectif par l’armée et le peuple birman, des bouddhistes, fait l’objet d’une censure presque totale de la part de la quasi totalité des media occidentaux ainsi que par l’opinion internationale et les principaux leaders du monde occidental. Leur seul crime étant d’être musulmans.
Les ignobles atteintes aux droits humains, inqualifiables par leur genre, leur ampleur et leur nature, auxquels ils font l’objet, ne motivent pourtant ni condamnation, ni dénonciation, ni commentaire, ni même une simple allusion de la part des acteurs précités du mutisme, du simple fait qu’elles se rapportent à des victimes musulmans. Ces gens sont devenus soudainement sourds et myopes face à un nettoyage ethnico-religieux systématique inqualifiable qui se déroule et se répète épisodiquement depuis longue date sous leurs yeux.
Tués en très peu de jours (à peine deux ou trois) à coût de milliers, et non de quelques centaines, selon les informations les plus crédibles qui ont été relayées par quelques rares sites d’information, ces musulmans démunis, des villageois pour l’essentiel, fuient et s’exilent par vagues de centaines de milliers vers le Bangladesh voisin, pourchassés par l’ennemi, soumis à sa menace de sévices immondes et ignobles (mutilations, lynchages à mort, viols collectifs, calcination, autres formes de morts atroces. Le leader national du péril bouddhiste n’est pourtant rien d’autre qu’une femme, couronnée par les deux mains de l’occident qui lui a décerné le prix Nobel de la paix! Serviteur du diable de son état, mécréant de son espèce, elle est à l’initiative de ce crime crapuleux contre l’humanité, ce génocide d’une impunité inédite du peuple rohingya. Non repue du sang frais qui lui coule entre ses doigts psychédéliques, elle ordonne également de bloquer l’aide humanitaire en aliments et médicaments vitaux que daignent d’apporter, timidement, quelques ONG internationales pour assurer la survie des rescapés moribonds du crime odieux et innommable.
Ainsi, les musulmans du monde entier, les croyants d’entre eux, non pas ceux qui sont sous le coup de l’hypocrisie tels les dirigeants opulents et obèses des pays musulmans qui, comme leurs pairs parmi les mécréants, laissent faire sans dénoncer ni prendre d’initiative quelconque pour venir en aide à leurs supposés frères de Birmanie, mais ces autres véritables musulmans du commun du peuple des nations musulmanes, sont tous témoins, et Allah, avec eux, est également témoin.
Qu’Allah vienne en aide et secoure les musulmans et les musulmanes oppressés, où qu’ils soient dans le monde, et en particulier les rohingyas de Birmanie. Qu’Allah défait et anéantisse leurs ennemis et leur accorde sur eux une large victoire. Amine ya rabbal anlamine!!!
Sans surprise dés lors où ce sera un musulman ui se rendra coupable d’un méfait tous les médias du monde et de Navarre s’indigneront d’une seule voix.En revanche dés lors où ce seront des chrétiens, des bouddhistes, etc qui ce seront coupables d’un génocides tous ces mêmes médias s’accorderont pour un mutisme criminel et barbare.