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La chanteuse algérienne, Yasmine Ammari, fait l’unanimité dans The Voice

Sur la scène de The Voice, les samedis se suivent et, fort heureusement, ne déchaînent pas tous les passions, ou ne se transforment pas tous en planche savonnée, alors qu’ils sont censés être un tremplin vers la gloire…

Un mois après l’hystérie collective qui s’est cristallisée autour de Mennel Ibtissem, jusqu’à en faire l’artiste maudite du télé-crochet de TF1, la prestation très applaudie d’une nouvelle candidate musulmane, venue de l’autre côté de la Méditerranée, n’a pas été sans raviver le souvenir, déjà évanescent, de celle qui avait subjugué le jury sous son turban bleu soyeux.

Un talent chasse l’autre et, en ce samedi 3 mars, c’est celui de la chanteuse algérienne Yasmine Ammari, 32 ans, qui a éclaté au grand jour en France, sur la petite lucarne cathodique, en interprétant « C’est le dernier qui a parlé qui a raison », le titre qui rendit célèbre l’artiste tunisienne Amina Annabi, lors de l’Eurovision en 1991.

Forte d’une notoriété certaine dans son pays, cette graine de star, qui réside à Oran, a traversé la Belle Bleue pour impulser un nouvel élan à sa carrière. Un passage dans The Voice s’imposant à elle comme la voie royale pour être connue et reconnue à l’international.

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« Je suis issue d’une famille d’artistes. Mon papa joue de la guitare, mon oncle est un dramaturge. Je passais mes week-ends au théâtre, entourée de comédiens. Je chante depuis l’âge de six ans. Faire de la musique, c’était une évidence », avait expliqué Yasmine Ammari à Télé Loisirs avant de tenter sa chance lors de la très redoutée audition à l’aveugle, confiant alors ses craintes que le jury soit insensible à sa voix. Chanteuse et actrice à la fois, la jeune femme, gagnée par une certaine fébrilité avant son entrée en scène, espérait également « ne pas décevoir » son public en Algérie.

Pari brillamment réussi pour Yasmine Ammari !  Samedi soir, les 4 coaches se sont tous retournés après avoir buzzé avec une curiosité enthousiaste, en s’interrogeant sur l’origine de son accent.

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29 commentaires

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  1. Grillée par le public YAsmine Ammari comme il fallait s’ y attendre, avec un Florent Pagny qui déraille ! Que vient faire la galanterie en rapport avec la sélection d’un talent ?
    Yasmine Ammari était là pour l’audimat ; la prod savait pertinament que le public voterai pour un débutant dans son pays, au détriment d’une habituée dans le sien.
    C’est une chanteuse pas si star que ça dans son pays, réputée dans sa ville, elle fut révélée au grand public algérien depuis The Voice qui
    a généré polémique et déferlement de publicités.
    Un style qui n’est pas du goût de tous malgré le talent. Je préfère Mennel.

  2. PS et HS oblige pour préciser ma pensée.

    Loin de moi la prétention d’intelligente, c’est juste que je n’aime pas toute émission à caractère raccoleur pour faire de l’audimat.
    Je préfère découvrir LA chanson au gré du hasard.
    Quant à ”look conforme” je pensais aux hiératiques ”hijabophobes”.

  3. Jolie, un look ”conforme” et une voix en or brut qu’ il faut dégager, épurer ; l’ avis professionnel des coachs que je partage.
    Quand on a une voix puissante on veut toujours en faire à la ”Fergie” ça tourne à l’agacement, au risible et parfois au boycott.
    Bonne chance à Yasmine, elle mérite le sacrement.

  4. Bien joué Tf1! les audiences de cette minable émission ayant dramatiquement chuté depuis le dramatique passage de Mennel, le joker “Yasmine” rapatrié tout droit du Maghreb devrait ramener les ouailles éparpillées et outrées devant l’écran…

  5. Quand à tous ceux qui prétendaient que la France était raciste ( cf mennel) vous devriez regarder combien d’artistes chrétiens ou juifs ou bouddhistes ou athées ont ce genre de chance en pays musulmans…

    Allez! un peu de réflexion… et de bonne volonté

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