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Ad-Dīn : de la religion à la cité (1/3)

Résumé :

Du mot ad-dīn au mot al-madīna, du concept ad-dīn à al-Madīna la bien nommée[1], mina-d-dīni ilā-l-madīna (de la religion à la cité), tel est le parcours inattendu de ce travail. L’objet premier de cette étude consistait à effectuer une lecture étymologique arabe d’abord, conceptuelle ensuite du terme ad-dīn (religion), tel qu’il se donne dans les dictionnaires arabes de références et tel qu’il se présente dans les textes scripturaires de l’islam.

Cette tentative ne pouvait pas faire l’économie d’une brève esquisse historique et étymologique du mot religion, lequel terme qui a connu un développement spécifique en Occident chrétien ; bien qu’il soit admis, en tant que tel, dans la globalisation conceptuelle mondiale aujourd’hui.

Nous avons été amenés à nous poser, à différentes étapes de ce parcours, durant lesquelles il fallait explorer d’autres termes, qui sont d’autres manières de dire la même réalité qu’exprime le terme ad-dīn. Le terme ash-sharī‘a en est l’un d’entre eux, d’autant plus que sa vulgarisation a atteint un niveau tel que celui d’occulter le terme ad-dīn dont il n’est qu’une signification parmi d’autres, non moins importantes.

À lui seul, le terme ash-sharī‘a symbolise le grand malentendu qui occupe les débats sur l’accès ou le non-accès à la modernité dans le monde arabo-musulman, pour certains. Pour d’autres il est l’une des causes du présumé « choc des civilisations ». Nous avons amorcé notre travail par le questionnement du terme ad-dīn et nous avons atterri sans aucune attente dans la zone de la cité, voire de la civilisation.

La cité se dit al-madīna et la civilisation se dit al-madania en arabe. L’un et l’autre termes sont des dérivés de la même racine du mot ad-dīn. Faut-il le rappeler que le nom al-Madīna est le toponyme hautement symbolique de la Cité du Prophète. Cet enchevêtrement linguistique, historique aussi bien que religieux est à l’image du terme ad-dīn qui ne se satisfait pas du seul domaine du sacré pour embrasser celui qui est connoté comme profane

Ad-Dīn

Introduction

ad-Dīn en arabe non seulement est traduit dans les langues romaines et germaniques par religion, mais c’est aussi la signification occidentale du mot religion qui lui est imputé systématiquement. Le terme religion, tel qu’il a été conçu et développé en Occident, se retrouve bel et bien dans toutes les langues romanes ou germaniques, en tant que survivance du latin, notamment dans les langues anglaise et française.

La prédominance de la culture occidentale étant, c’est bien aussi la charge conceptuelle de ce même terme de religion, qui sera transposée dans la culture arabo-musulmane ; pour traduire et pour signifier le terme ad-dīn ; et d’en faire son correspondant en langue arabe et son supposé synonyme Qur’ānique.

Cette équivalence conceptuelle donne l’impression, dans son usage aussi bien académique que journalistique, comme allant de soi. Alors que cette correspondance semble poser question dès qu’elle est soumise à un questionnement approfondi.

Le mot religion, est le terme communément admis dans l’usage moderne pour désigner spécifiquement, mais d’une manière très schématique, un ensemble qui se décline en trois aspects de l’activité humaine, à savoir : une doctrine qui comprend la croyance au surnaturel et au divin, une pratique qui concerne la morale individuelle et/ou sociale ainsi que le rituel, mais également une institution aux rôles organisationnel et théologique.

Avec l’émergence de l’individualisme du 19e siècle, le volet social de la religion s’éclipsa au bénéfice grandissant du volet psychologique. Désormais c’est plutôt le « sentiment religieux » comme pôle de la religion, en tant qu’expérience individuelle de la transcendance, qui prédomina. L’individualisation de la religion favorisa ensuite l’émergence d’une multitude de formes religieuses traditionnelles, allégées ou syncrétiques, adaptées aux sentiments religieux divers ou répondant aux besoins individuels.

Ainsi, nous dit Charles Taylor[2], le vrai « foyer de la religion » est devenu la conscience individuelle, c’est au niveau de l’ « expérience » que se situe, dorénavant, la vraie religion selon la thèse de William James[3]. Les formes religieuses traditionnelles, occidentales, connaîtront un recul au profit de nouvelles formes de type new age, reliant spiritualité et thérapie à la fois, et intégrant des formes de pratique spirituelle orientale. Le « marché de la religion » est né ! Chacun individuellement pourra y trouver ce qui répond à sa propre demande, « au point que la vie religieuse est souvent devenue pour nos contemporains un domaine privé, strictement personnel »[4].

Notre objectif premier dans cette étude est celui de mettre en lumière le concept de ad-dīn tel qu’il se donne lui-même ; de s’en approcher autant que possible dans son acception originelle arabe d’abord, mais aussi, dans son usage comme visée conceptuelle dans les textes scripturaires ou littéraires de l’Islam, ensuite. L’intérêt de cette entreprise se trouve d’autant plus justifié en raison de la prédominance moderne du « concept » et du « mot » religion tel qu’il s’est développé historiquement en Occident chrétien, et a fini par éclipser les significations propres aux formes religieuses non-occidentales.

Conscient de l’enjeu du langage ; du fait qu’il ne se limite pas seulement à exprimer nos pensées écrites ou orales ; qu’il façonne, toutes nuances gardées, nos idées ; qu’il délimite l’horizon de nos pensées, à se demander si c’est moi-même qui pense quand je pense dans une langue ou si c’est cette langue même qui pense en moi ?

La réflexion quant au rapport au langage porte à envisager ce rapport comme « inéluctable au tout de notre être-dans-le-monde »[5], et que le langage présuppose déjà l’énonciation d’une interprétation du monde « déterminée elle-même sans doute par sa provenance, par la tradition, par les préjugés aveugles de la société et par les conditions de la vie historique »[6]. Notre intuition née du pressentiment de la limitation qu’imposent langage et concept au saisissement ; de « la dictature du concept »[7], lequel contraint insidieusement et forge l’appréhension ; cette intuition a suscité en nous le besoin d’explorer l’histoire et d’interroger le langage, qui nous ont légué le terme de religion.

Il est assez frappant d’entendre discourir une certaine intelligentsia de culture arabo-musulmane ou occidentale, calquant certains concepts occidentaux sans interroger ces mêmes concepts et sans les soumettre à un examen herméneutique. Ce kif-kif[8] terminologique qui consiste à emprunter des termes étrangers à une culture donnée pour les lui imposer, car ils sont labellisés modernes, est un contresens infécond.

D’autant plus que c’est le concept de religion tel que développé historiquement en Occident et mondialisé par la suite, que saisissent l’entendement général aussi bien que celui d’une élite rompue aux mots techniques modernes. D’autant plus que c’est le mot religion qui est repris pour dire et traduire le terme arabe ad-dīn. Nous pouvons annoncer d’emblée que le terme religion, non seulement ne rend pas compte des sens multiples dont le mot et le concept ad-dīn sont porteurs ; mais appauvrit à peau de chagrin, il constitue nous semble-t-il une inadéquation et une source de malentendus cognitifs, qui influent sur toutes tentatives d’appréhension, d’analyse ou de dialogue.

Religion, le mot

Le mot religion provient du mot latin religio. Son étymologie fait débat puisque certains le rattachent à religare qui signifie relier, d’autres le rattachent plutôt à religere (relire attentivement, revoir avec soin). Son rattachement explicite à religare pour exprimer le lien, serait une appropriation spécifiquement chrétienne[9], alors que le sens premier que lui attribuaient les anciens était celui de scrupule[10], un terme neutre qui exprime plutôt l’attitude dont ferait preuve quelqu’un d’attentif, de réfléchi ou de méticuleux. À la manière française, nous rappelle, M. Sachot, le re- exprime l’idée de retour et de reprise ou de renforcement. « Recommencer un choix déjà fait, (retractare, dit Cicéron), réviser la décision qui en résulte, tel est le sens propre de religio. Il indique une disposition intérieure et non une propriété objective de certaines choses ou un ensemble de croyances et de pratiques » nous dit Émile Benveniste [11].

Les territoires conquis par les Romains avaient des croyances, des cultes, des pratiques, etc. Ces réalités qui devaient être soit intégrées soit abolies juridiquement, résistaient dans la pratique comme survivances. Le mot religio serait donc né de cette nécessité pour spécifier des pratiques et des croyances qu’il fallait nommer afin de pouvoir déterminer leurs statuts juridiques dans la cité. « Que personne n’ait des dieux à part, ni de nouveaux ni d’étrangers, s’ils ne sont pas admis par l’État »[12]. Les croyances et les pratiques des territoires conquis demeurent persistantes et résistent en se manifestant dans des faits qu’il a fallu qualifier légalement, comme religion licite spécifique, et c’est ainsi que « Chaque cité a sa religion »[13] reconnue. Dans un premier temps le mot religio concerna aussi bien la religio licite légalement admise dans la cité que la religio illicite non admise.

Désormais, une distinction sera opérée entre les faits religieux licites et les illicites qui seront distingués et désignés comme superstitio.

Cette distinction romaine d’ordre juridique entre religio et superstitio, entre religio licita et religio illicita, sera nourrie de l’apport philosophique grec dont l’examen porte cette fois-ci sur « les fondements psychologiques et épistémologiques du religiosus et de la religio »[14].

Il n’y a pas de terme en soi dans la langue grecque pour désigner ce qui pourrait être considéré comme religio. Les Romains en revanche désignaient comme deisidaïmonia « toutes les croyances que la philosophie récuse comme indignes d’un culte authentique comme de tout comportement philosophique, parce que sans fondement »[15]. Désormais le terme superstitio qui indiquait chez les Romains un statut juridique de la religio illicita se doublera de considérations philosophiques, « la superstitio n’est alors plus seulement une « survivance méprisable » (sens juridique), mais une « croyance méprisable » (sens psychologique et épistémologique)[16] ».

De ce qui précède, nous pouvons donc soutenir avec René Guénon que « le Christianisme, ou, si l’on préfère, la tradition judéo-chrétienne, en adoptant, avec la langue latine, ce mot de « religion » qui lui est emprunté, lui a imposé une signification presque entièrement nouvelle »[17]. Ce constat est consolidé par des travaux plus récents, et pour ne citer que ceux auxquels nous avons fait référence en langue française, à savoir les travaux de Maurice Sachot[18], de Daniel Dubuisson[19] et de Philippe Borgeaud[20].

Philippe Borgeaud, pour sa part, conclut que « du côté des historiens des religions un consensus semble en train de s’établir depuis quelque temps, sur le fait que la religion comme catégorie désignant un ensemble de phénomènes homogènes et spécifiques est une invention occidentale chrétienne, et relativement récente »[21].

Religion, le concept

Ce que retiennent les modernes comme catégories définies dans le mot religion, c’est une interprétation chrétienne qui rattache le mot religio au verbe ligare pour dire lier, et qui limite presque exclusivement ce lien au divin. Cette option conceptuelle des premiers penseurs chrétiens sera renforcée par le mouvement paulinien, lequel « tendait à consacrer la religion à la sphère de la foi, c’est-à-dire la conscience individuelle ; au point que la vie religieuse est souvent devenue pour nos contemporains un domaine privé, strictement personnel ».[22] Cette conception est de loin la moins concordante avec le terme ad-dīn. S’il faut chercher une équivalence en Occident ! Paradoxalement, c’est plutôt du côté de l’usage romain traditionnel du mot religio qu’il faudra la chercher et non pas du côté chrétien et occidental moderne.

Cette mise au point s’avérait nécessaire préalablement à l’entrer en matière, en ce qui concerne le mot et le concept ad-dīn. Force est de constater que bien que le terme se rapporte en principe à la langue arabe et à la doctrine islamique, c’est le mot religion au sens occidental du terme qui résonne dans certains esprits, pour ne pas dire une majorité. Ceci est valable, d’une manière générale mais non exclusive, aussi bien pour ceux qui se qualifient de modernistes (al-adāthiyyūn) que pour de nombreux élogistes musulmans. Les uns et les autres lorsqu’ils pensent ad-dīn c’est religion qu’ils se représentent selon des catégories spécifiques à la culture occidentale, comme conséquence d’une « réflexion expresse et thématique qui a pris forme dans l’histoire du langage en Occident et qui, en objectivant tout, a créé, comme science, les présupposés de la civilisation planétaire de demain »[23]. L’Occident, non seulement, se pense lui-même à travers ses propres catégories, mais il se représente l’autre aussi comme objet d’étude.

Ce dernier n’échappera pas, enfin de compte, à se représenter lui-même selon ces mêmes catégories occidentales.

La réalité complexe du monde « advient aussi dans le langage » elle advient aussi « derrière le dos de ceux qui nourrissent subjectivement l’idée qu’ils comprennent le monde (ou ne le comprennent plus) »[24]. Désormais des antagonistes se partagent, sans le savoir, la même vision dichotomique sous-jacente au terme disputé, sans se rendre compte qu’ils empruntent un chemin qui mène vers nulle part.

Préalablement au dialogue sur les sujets réputés en lien avec la question de ad-dīn, il convient de déconstruire les termes du langage donné comme acquis, avant de se prononcer sur la validité ou non de la question formulée.

ad-Dīn, le mot

À l’instar des mots en langue arabe, marqués par la richesse en polysémie, le mot ad-dīn du verbe dāna ne déroge pas non plus à cette caractéristique. Il a été adopté comme terme technique par les textes scripturaires de l’Islam, à savoir le Qur’ān et le adīth, sans trop s’éloigner de ses multiples significations lexiques ou ses applications littéraires. À noter cependant, que cette variété étymologique se trouve appauvrie dans le sens restreint du terme religion, connu et retenu aujourd’hui pour ne désigner, exclusivement, que les rapports intimes avec le divin malgré la subsistance de quelques manifestations sociétale.

Mis à l’épreuve d’une étude approfondie, le terme et le concept de ad-dīn se dévoilent dans leur dimension holistique, embrassant la totalité de l’expérience humaine. Le particulier et l’universel se retrouvent ainsi, conjointement unifiés, dans l’unité qui sous-entend la multiplicité de la manifestation.

Les distinctions d’ordre anthropologique, sacré vs profane ou religieux vs séculier s’avèrent comme de simples généralités, de pures constructions intellectuelles inappropriées. En admettant que la sacralité est inhérente à l’existence tout entière, le champ d’action de l’expérience de ad-dīn s’élargit alors, pour englober l’existence telle qu’elle se présente ici et maintenant. Cette expérience de la sacralité est traduite par le prononcé initiatique de la shahāda (vision-attestation). Lequel fonde l’intentionnalité première et guide le cheminement expérimental, afin d’éprouver gustativement en soi la dynamique de la sacralité, animée du rapport dialectique qui sous-tend la relation individuel-universel.

Le mot ad-dīn est un dérivé du verbe dāna, lequel exprime l’autorité ou la maitrise. Il peut s’exercer dans une forme transitive sur soi-même comme dāna nafsa-hu (maîtrise de soi) ou bien sur quelqu’un comme dāna-hu (assujettir, dominer quelq’un).

Dans sa forme intransitive, le verbe dāna suivi de la lettre lām va exprimer l’idée d’obéissance ou d’humilité, dāna-li pour dire obéir à ou être le vassal de, d’où ad-dīnu li-llāh pour dire l’adoration revient à Allāh; suivi de la lettre bā’, dāna-bi pour exprimer plutôt l’idée d’appartenance à une doctrine, l’adhésion à une foi ; ou le fait de suivre fidèlement des règles et des préceptes admis dans le groupe, soit par conviction soit par pragmatisme, d’où le mot dérivé al-madīna (la cité ou la ville), sachant que la vie commune dans une cité nécessite l’adhésion de ses concitoyens aux principes communs qui la régissent[25].

Le Tāj al-‘Arus[26] ne consacre pas moins d’une dizaine de pages à la racine

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d-y-n et ses dérivés :

ad-Dayn signifie la dette, et c’est aussi la mort considérée comme un dû à affronter un jour.

ad-Dīn c’est la rétribution positive ou négative comme conséquence des actes ; d’où son usage symbolique pour indiquer de la valeur morale d’une personne. L’individu s’auto-attribue lui-même par son attitude, sa considération au sein de la société ; d’où également, son emploi pour qualifier le jugement dernier comme yawmi ad-dīn, le jour de la rétribution[27] ou de la dette[28] ad-dayn.

ad-Dīn c’est aussi l’habitude ou la tradition puisqu’il suppose la répétition et la transmission.

ad-Dīn a aussi trait au pouvoir, à la gestion et à la gouvernance, d’où ad-dayyān pour désigner le juge, le gouverneur ou le gestionnaire. D’où encore une fois, al-madīna ou la cité comme lieu de gouvernance.

ad-Dīn exprime le sens de al-wara‘ qui signifie le scrupule. Un homme ou une femme qui fait preuve de dīn c’est quelqu’un de scrupuleux[29].

Dette, devoir, rétribution, responsabilité, jugement, gouvernance, pouvoir, forcer, contrainte, croyance, scrupule, prudence, probité, loyauté, maîtrise, coutume, tradition, habitude, usage, manière de faire, culture, obéissance, soumission à la loi, service, foi, … ; ce sont là quelques-uns parmi un ensemble de significations que pourrait revêtir le terme ad-dīn. La polysémie du mot ad-dīn est palpable, il suffit de consulter les dictionnaires arabes de référence[30].

Notes:

[1] La Cité du Prophète.

[2] Cf. La diversité de l’expérience religieuse aujourd’hui, Charles Taylor, Bellarmin, Canada, 2003, p. 13.

[3] Voir : William James, The Varieties of Religious Experience. A Study in the Human Nature, New York, 1902.

[4] Daniel Dubuisson, l’Occident et la Religion, éd. Complexe, Belgique, 1998, p. 43.

[5] La philosophie dans la société moderne, dans Herméneutique et Philosophie, H. Gadamer, Beauchesne, 1999, p.8.

[6] Cf. idem.

[7] « La dictature du concept » terme emprunté à H. Gadamer. Rhétorique, herméneutique et critique de l’idéologie, dans Herméneutique et Philosophie, H. Gadamer, Beauchesne, 1999, p. 103.

[8] Kif-kif une expression marocaine pour dire « que c’est la même chose », par la répétition du mot kif qui exprime la manière.

[9] Cf. Maurice Sachot, Origine et Trajectoire d’un Mot : Religion, version enrichie 2003-2004, p. 1.

[10] « Cette explication étymologisante, qui fait de la religio une forme de retenue, de scrupule, « de relecture », serait la bonne selon Benveniste », Philippe Borgeaud, aux Origines de l’Histoire des Religions, éd. du Seuil, 2004, p. 204.

[11] Cf. Sachot, 2003, note 8, p. 4.

[12] Idem, note 11, p. 5.

[13] Idem, note 10, p. 5.

[14] Idem, p. 6.

[15] Maurice Sachot, Origine et Trajectoire d’un Mot : Religion, version enrichie 2003-2004, p. 6.

[16] Idem.

[17] René Guénon, Introduction Générale à l’Étude des Doctrines Hindoues, Edition Véga, 2009 (première parution en 1921), p. 84.

[18] Maurice Sachot, Origine et Trajectoire d’un Mot : Religion, version enrichie 2003-2004, p. 1.

[19] Daniel Dubuisson, l’Occident et la Religion, éd. Complexe, Belgique, 1998.

[20] Philippe Borgeaud, aux Origines de l’Histoire des Religions, éd. du Seuil, 2004.

[21] Philippe Borgeaud, aux Origines de l’Histoire des Religions, éd. du Seuil, 2004, p. 205.

[22] Daniel Dubuisson, l’Occident et la Religion, éd. Complexe, Belgique, 1998, p. 43.

[23] Cf. Lohmann dans, Rhétorique, herméneutique et critique de l’idéologie. Dans Herméneutique et Philosophie, H. Gadamer, Beauchesne, 1999, p. 101.

[24] Idem, p. 102.

[25] Cf. Ibn Fâris, Mu‘jam Maqâyyîs al-Lugha, Dar al-Fikr, 1979, II, p. 319 ; Muhammad ben Abī Bakr ar-Rāzī, Mukhtār aṣ-Ṣāḥ, Beirut, 1986, p. 91 ; Az-Zamakhsharī, Asās al-Balāgha, Beirut, 1998, I, p305. Murtaḍā az-Zabīdī, Tāj al-‘Arus, Koweït, 2001, XXXV, p. 49 – 61.

[26] Tāj al-‘Arus, Koweït, 2001, XXXV, p. 49 – 61.

[27] Pour les versets Qur’āniques contenant le terme dīn au sens du jour de la rétribution, voir : (I, 4) ; (XV, 35) ; (XXIV, 25) ; (XXVI, 82) ; (XXXVII, 20) ; (XXXVII, 53) ; (LI, 6) ; (LI, 12) ; (LVI, 56) ; (LVI, 86) ; (LXX, 26) ; (LXXIV, 46) ; (LXXXII, 46) ; (LXXXII, 15) ; (LXXXII, 17) ; (LXXXII, 18) ; (LXXXIII, 11) ; (XLV, 7) ; (CVII, 1). (18 fois).

[28] Pour les versets Qur’āniques contenant le terme dīn au sens de dette, voir : (II, 132) ; (IV ; 11) ; (IV, 12) ; (XII, 76) ; (XXXVIII, 78). (4 fois).

[29] Scrupule serait le terme adéquat pour traduire le mot religio chez les romains. Voir Philippe Borgeaud, Aux Origines de l’Histoire des Religions, Seuil, 2004, p.204.

[30] Voir Ibn Fāris, Lisān ou Kazimiski par exemple à la page 757, I.

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