in

Tariq Ramadan bientôt jugé pour viol et contrainte sexuelle à Genève

Pour un retour aux sources, dans sa Suisse natale, c’est le chemin des prétoires que devra emprunter Tariq Ramadan en 2023, afin de répondre aux graves accusations portées à son encontre par une plaignante helvète, connue sous le surnom de « Brigitte ».

A l’orée de la soixantaine, le célèbre islamologue genevois, dont la chute fin 2017 fut vertigineuse et le conduisit vers la case prison à Fresnes, pendant 10 longs mois, vient d’être renvoyé devant « le Tribunal correctionnel » de Genève pour « viol » et « contrainte sexuelle », ainsi que l’a annoncé hier, lundi 5 décembre, le bureau du procureur.

Dans cette nouvelle affaire sordide qui éclabousse l’iconique prédicateur, cette fois-ci de l’autre côté de la rive du lac Léman, la plaignante Brigitte, convertie à l’islam, l’accuse formellement de l’avoir entraînée dans une chambre d’hôtel à Genève, le soir du 28 octobre 2008. Ce fut le lieu de son calvaire. En effet, selon ses dires, elle y aurait subi des actes sexuels d’une extrême brutalité, vacillant sous une pluie de coups et d’insultes graveleuses.

Comme tant d’autres, elle avait fait sa connaissance lors d’une séance de dédicaces, à la fin d’une conférence, en septembre 2008. Des échanges épistolaires de plus en plus intimes s’étaient alors établis entre eux, notamment sur les réseaux sociaux. Le soir des faits, c’est autour d’une tasse de thé qu’elle avait accepté de rencontrer Tariq Ramadan.

De son côté, Tariq Ramadan, qui a bien reconnu avoir rencontré son accusatrice, a toutefois toujours nié son récit de la soirée passée ensemble. Il a d’ailleurs porté plainte contre elle pour « dénonciation calomnieuse ».

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Qu’en est-il de l’instruction de son dossier en France, où il fait face, là encore, à de très lourdes accusations ? En juillet dernier, le parquet de Paris avait requis la comparution de l’islamologue devant une cour d’Assises pour des viols commis sur quatre femmes, entre 2009 et 2016. Mais en août, ses avocats ont demandé la suspension de l’instruction, tant que la cour d’appel ne se sera pas prononcée sur les expertises concluant à l’ « emprise » de leur client sur les quatre plaignantes françaises.

Bonjour / Salam 👋

Recevez nos articles directement dans votre boite email

Sélectionner une ou plusieurs listes :

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Une prière collective historique au Qatar, devant deux stades prestigieux

Triste spectacle au Mondial : Samuel Eto’o, furieux, s’en prend violemment à un youtubeur algérien