Une nouvelle biographie lève le voile sur le parcours fascinant de John “Yehya” Parkinson, un poète né à Kilwinning en 1874, surnommé le “Burns musulman” en référence au célèbre poète écossais Robert Burns (1759-1796). Fils d’immigrants irlandais devenu orphelin très jeune, Parkinson a commencé sa carrière comme ouvrier dans une filature de laine. Autodidacte passionné, il s’est formé seul en astronomie, mathématiques, sciences et philosophie avant de se convertir à l’Islam vers 1900.
Sous le nom de plume Yehya-en-Nasr, il publie régulièrement dans la presse locale et maintient des liens étroits avec l’Institut musulman de Liverpool, qui contribue à établir sa réputation littéraire. Parmi ses œuvres marquantes figurent “Essays on Islamic Philosophy” et un recueil de poèmes “Lays of Love and War”. Après un bref séjour en Birmanie comme rédacteur en chef adjoint d’un journal à Rangoon (1908-1910), il rentre en Écosse pour raisons de santé. Il décède en décembre 1918 des suites d’une pneumonie et est inhumé discrètement au cimetière de Kilwinning.
Cette biographie signée Philip S. Blair, un cousin éloigné, redonne vie à ce personnage singulier qui a su créer des ponts entre les cultures occidentale et islamique au début du XXe siècle.
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