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Si l’on vous dit identité nationale, vous pensez à qui ?

Si l’on vous dit que c’est Le traître-étalon de la République, qui a viré sa cuti pour briller dans les hautes sphères du pouvoir, après avoir traité Sarkozy de «caniche de Bush» dans un brûlot très remarqué.

Si l’on ajoute qu’il s’est fait le chantre de l’identité nationale, au pic de sa frénésie islamophobe, dans l’optique d’avoir son bâton de maréchal Elyséen, tout en convolant en justes noces avec une jeune damoiselle de la haute société tunisienne, fille de Wassila Bourguiba, la deuxième épouse de l’ex-président Habib Bourguiba.

Si enfin, on complète ce joli portrait en précisant qu’il est parti comme un voleur à la perspective de passer le flambeau ministériel à son successeur et ex-camarade Arnaud Montebourg, prétextant le mariage d’un ami aux Etats-Unis pour éviter l’humiliation suprême d’aller à Canossa, vous pensez à qui ?

Bon sang, mais c’est bien sûr ! A B comme Besson, Eric Besson, le transfuge du PS propulsé ministre du Sarkozysme, qui a fui devant la grande tradition républicaine de la passation de pouvoir, du jamais-vu !  A ce séide idéal à l’ambition dévorante, passé de l’Immigration à l’Industrie sans sourciller, virevoltant d’un subterfuge identitaire, hautement inflammable, à un ministère de complaisance, où son éphémère passage ne fera pas date dans l’histoire industrielle de la France, ou alors seulement pour son impéritie…

Sans nouvelles de lui depuis la déroute de son ex-mentor, la disparition et le silence du virtuose des volte-faces, sans nous inquiéter (il ne faut tout de même pas exagérer !), nous intriguaient à tout le moins. Mais qu’était devenu Eric Besson après avoir traversé l’Atlantique?

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L’expert du retournement de veste a finalement choisi de tourner le dos à la politique, qui lui en est, du reste, très reconnaissante… Mais avait-il une autre alternative, alors qu’il n’est nulle part en odeur de sainteté, ni à l’UMP décimée de son leader omnipotent et ex-souverain hyperactif, et encore moins au PS triomphant, qui a fait le grand chelem en conquérant l’Elysée, l’Assemblée Nationale et le Sénat. On ne versera certainement pas une petite larme en apprenant qu’il abandonne son siège de député de la Drôme, non, certes non.

Après avoir déserté Bercy sans demander son reste, le converti à l’idéologie de droite, et même droitière, est en pleine reconversion professionnelle. Il a en effet créé sa petite entreprise « Eric Besson consulting », spécialisée on vous le donne en mille… dans le conseil en marketing, communication et stratégie ! Il aurait dû ajouter en esquive, car là c’est le roi !

La seule trace qu’aura laissée Eric Besson est celle, indélébile, du renégat, et même si, parmi les drôles de zèbre que compte le monde politique, c’est une espèce courante, son reniement l’aura conduit à inaugurer un ministère de la honte, aux relents Vichystes, celui de l’Immigration et de l’Identité nationale, qui a marqué  les heures funestes de l’ère Sarkozy, et de la tristement célèbre stratégie du “diviser pour mieux régner”.

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