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Considérations sur l’affaire Ramadan : quelques éléments objectifs visant à distinguer les vrais des faux savants

Suite à certains éléments parus en la presse et qui faisaient état de relations immorales, Imane Ramadan déclara : «Mon mari est un homme, il n’est pas un ange, il n’est pas parfait. Il peut commettre des fautes.» Par ailleurs, un des amis du défendeur admit : «Personnellement, je n’ai défendu que la présomption d’innocence tout en dénonçant un traitement médiatique à charge. Mais je ne trouverais pas anormal que des membres du comité de soutien, au vu de ces éléments, se retirent.»
Bien que ces relations viennent contredire l’Islam bien compris, il faut que, tout en condamnant fermement le péché, nous ne réduisions toutefois pas l’individu à son péché. C’est d’ailleurs là la marque des esprits médiocres, car lorsque celui qu’ils considèrent commet un impair, ils en viennent à le dénigrer en tout et pour tout. Il suffit de voir comment agissent les professionnels du takfir et de la mise-en-garde : par un travail de fourmi, ils recherchent dans l’oeuvre de celui qui leur déplaît la faute, la contradiction, l’inexactitude ou l’imprécision ; partant, ils le qualifient comme foncièrement égaré et égareur, de façon à discréditer l’entièreté de son œuvre conformément à leur intention première. «Sachez que l’individu intelligent doit considérer la parole et non la personne qui l’a dite. Car si cette parole est une vérité, il doit l’accueillir de celui qui l’a dite fût-il réputé grave ou frivole. L’or s’extrait du sable, le narcisse de l’oignon, la thériaque, des serpents et la rose, des épines.», nous admonestait très à propos l’émir ‘Abd al-Qâdir al-Jazâïrî. Comprenons qu’ils n’agissent ainsi qu’en raison du fait qu’ils ne suivent pas la Vérité mais des individus : en effet, leur lourdeur d’esprit les conduit à soit accepter l’entièreté d’une œuvre soit la rejeter en totalité puisqu’ils n’ont la capacité de distinguer adéquatement le Vrai du Faux ; et parce que l’erreur est le lot de beaucoup, ils sont donc amenés à demeurer dans le flou, à toujours virevolter entre différents courants ou à s’entre-excommunier réciproquement, si ce n’est à s’entretuer.
Et s’ils s’en réfèrent à des individus, c’est que généralement, ils s’imaginent que la Vérité ne puisse, pour la plupart, être connue. Or si ce qu’ils tiennent était exact, il faudrait que les Prophètes ne soient humains puisqu’ils la connaissent ; mais encore, l’on se demande qui eût pu les suivre si la Vérité était inatteignable. D’ailleurs, n’est-il pas dit que les oulémas sont les héritiers des Prophètes ? Et de quoi est constitué cet héritage, sinon de la Vérité même ? Il faut donc poser que la Vérité, c’est-à-dire Dieu, nous est accessible.
Revenons-en à cette affaire Tariq Ramadan qui, au-delà de l’individu, est riche en enseignements. Combien d’imams, d’oulémas, de conférenciers, de docteurs, de cheikhs et de prédicateurs se permirent de prendre parti sur des considérations clairement infondées ?
Un imam officiant en le Sud de la France demandait quatre témoins sans quoi Tariq Ramadan était nécessairement innocent : mais serait-il aussi formaliste en cas que ce fût sa femme ou sa fille la supposée victime ? D’ailleurs, cette prétendue prescription ne concerne pas les viols —mais il semble bien que pour les autres, certains changent leur lecture du Coran.
Un imam de la région lyonnaise, tout épris qu’il est de l’accusé, déclara : «je n’appelle pas à l’aide d’un frère qui est oppresseur mais qui est opprimé». Or ces relations immorales sont une oppression évidente envers le conjoint publiquement bafoué, mais sont de surcroît une véritable trahison envers le Seigneur devant qui se fait la cérémonie religieuse unissant deux êtres. Que donc savait cet imam du passé réel du défendeur lorsqu’il prit position ? Quant à la prétendue oppression que le défendeur aurait subie du fait de sa détention provisoire, il n’est pas le seul en ce cas : des centaines de musulmans le sont et jamais cela ne conduisit cet imam à manifester son exaspération. Mais nous reviendrons plus loin sur ce point crucial.
Rappelons-nous que Valeurs Actuelles, qui eut vent de la vidéo de soutien d’un imam de la région lilloise, se fendit d’un article intitulé «Un imam très influent apporte son soutien à Tariq Ramadan». En effet, cet imam dit : «Personnellement, je crois en son innocence.» Sur quoi donc s’appuyait-il, sinon sur sa subjectivité percevante ?
Une Suissesse musulmane à la tête d’une importante association cultuelle osa même affirmer : «Je ne crois pas qu’il se soit passé quoi que ce soit.» Lors d’une autre intervention médiatique, elle ajouta, à propos du défendeur : «C’est quelqu’un de fiable et de bienveillant.»
L’objectif n’est pas d’être exhaustif, car il en était bien d’autres qui tinrent un discours similaire.  Certains, par exemple, eurent la présence d’esprit d’avertir qu’il s’agissait là de leur simple inclinaison narcissique et névrotique, mais ils le firent du haut d’une chaire, un jour de Vendredi et devant des fidèles qui n’avaient alors pas la possibilité de leur porter contradiction. Notons que tout un tas de vidéos —aujourd’hui disparues— faisaient figurer diverses personnalités exigeant des musulmans qu’ils soutinssent le défendeur en tant qu’il était notre frère. Aujourd’hui, c’est-à-dire après la reconnaissance de ces relations immorales, à notre connaissance et en toute bonne foi, pas un n’a reconnu sa méprise ; pas un n’a reconnu avoir parlé de façon non objective ; pas un n’a reconnu que les éléments sur lesquels ils s’appuyaient étaient clairement infondés.
Ainsi, pourquoi agirent-ils ainsi ? Pourquoi n’y eut-il de protestation face à ces faits ? Mais surtout : pourquoi permettons-nous que ce soient de tels individus qui régentent l’Islam et les musulmans ? En synthèse : qu’est-ce qu’un véritable savant (terme à prendre ici comme étant la traduction de ouléma) ?
Lucas, en la biographie qu’il fit d’un philosophe, écrivait :
Morteira, surtout, ne pouvait goûter ni souffrir que son disciple et lui demeurassent dans la même ville après l’affront qu’il croyait en avoir reçu. Mais comment faire pour l’en chasser ? Il n’était pas chef de la ville comme il l’était de la synagogue. Cependant, la malice est si puissante à l’ombre d’un faux zèle que ce vieillard en vint à bout. Voici comment il s’y prit. Il se fit escorter par un rabbin de même trempe et alla trouver les Magistrats auxquels il représenta que s’il avait excommunié Spinoza, ce n’était pas pour des raisons communes mais pour des blasphèmes exécrables contre Moïse et contre Dieu. Il exagéra l’imposture par toutes les raisons qu’une sainte haine suggère à un cœur irréconciliable et demanda pour conclusion que l’accusé fût banni d’Amsterdam.
À voir l’emportement du rabbin, et avec quel acharnement il déclamait contre son disciple, il était aisé de juger que c’était moins un pieux zèle qu’une secrète rage qui l’incitait à se venger. Aussi, les Juges, qui s’en aperçurent, cherchant à éluder leurs plaintes, les renvoyèrent aux Ministres.
Ceux-ci, ayant examiné l’affaire, s’y trouvèrent embarrassés. De la manière dont l’accusé se justifiait, ils n’y remarquaient rien d’impie. D’autre part, l’accusateur était rabbin, et le rang qu’il tenait les faisait tellement souvenir du leur que, tout bien considéré, ils ne pouvaient absoudre un homme que leur semblable voulait perdre sans outrager le Ministère. Et cette raison, bonne ou mauvaise, leur fit donner leur conclusion en faveur du rabbin, tant il est vrai que les ecclésiastiques, de quelque religion qu’ils soient, Gentils, Juifs, Chrétiens, Musulmans, sont plus jaloux de leur autorité que de l’équité et de la vérité, et qu’ils sont tous animés du même esprit de persécution.
On le voit : c’est par cet esprit de persécution qu’ils préférèrent Tariq Ramadan à Henda Ayari qui, bien que musulmane revendiquée, n’eut le bénéfice du soutien dû au coreligionnaire, puisqu’il est l’un des leurs en tant que titulaire d’ijâzas d’al-Azhar ; et c’est encore par ce même esprit de persécution que les prétendus oulémas restreignent généralement la critique aux seuls membres de leur congrégation. En effet, si nous prenons le cas de l’Arabie saoudite et du comportement de certains de ses dirigeants, la plupart desdits oulémas —c’est-à-dire expressément accrédités par ces dirigeants— diront que la critique leur appartient et qu’il convient de la taire, quand bien même la situation de la population empirerait et que les crimes de l’élite continueraient.
Mais employons un exemple plus parlant encore de cet esprit de persécution.
Al-Qaradâwî (et d’autres) émit une fatwa en laquelle sont permis certains accommodements foncièrement outrageants avec l’usure (riba) que Dieu pourtant interdit. Citons quelques éléments venant appuyer la thèse du Qatari :
le principe selon lequel la nécessité lève l’interdiction ;
certains versets qui montrent la Sollicitude divine, de sorte que nous ne souffrions d’aucune gêne ;
«l’habitation locative ne répond pas à tous les besoins du musulman et ne lui procure pas un sentiment de sécurité (…). Le musulman continue alors de payer pendant des années et des années sans pour autant ne posséder de l’habitation ne serait-ce qu’une seule pierre et demeure en dépit de cela exposé à l’expulsion si le nombre de ses enfants ou de ses invités augmente. De même s’il prend de l’âge ou si ses revenus diminuent ou s’estompent, il devient exposé à être jeté dans la rue.» ;
un recensement des quelques bienfaits issus du contrat passé avec Mammon : habiter à proximité d’une mosquée, montrer un Islam riche plutôt que pauvre (car détenteur d’une maison, le musulman se fait bien évidemment plus apte à la prédication efficace) ;
un avis qui permet que soient établis des contrats impies envers des non-musulmans lorsqu’on est en terre “non-musulmane” : «L’avis d’Abou Hanifa et de son élève Mohamed ibn al-Hassan ash-Shaybani, qui est l’avis adopté au sein de l’école hanafite. C’est également l’avis de Sofiane ath-Thawri, de Ibrahim an-Nakh’i. C’est aussi l’un des avis relaté d’après Ahmed ibn Hanbal auquel Ibn Taymiya accorde la prévalence –selon les dires de certains hanbalites– à savoir, la permission d’établir des contrats faisant intervenir l’usure « ar-riba » et de tout autre contrat juridiquement invalide, entre les musulmans et les non-musulmans en dehors de la terre d’Islam.»
Soumettons cette argumentation mammonique à l’examen : nous pourrons ainsi parvenir à comprendre pourquoi les prétendus héritiers des Prophètes que nous avons se sont fourvoyés tant à propos de l’affaire Ramadan que sur le sujet de l’usure, et peut-être trouverons nous moyen d’enfin nous défaire d’eux.
Relativement aux points 1, 2 et 3°, nul ne doutera de la justesse du principe puisqu’il est même permis de consommer de la viande de porc en cas de besoin. Mais la nécessité de disposer d’un habitat, que tous reconnaissent, est déjà comblée par la location, de sorte que ce point ne puisse servir à justifier les positions d’al-Qaradâwî. L’on entend certains thuriféraires de Mammon prétendre que si l’on se risque à être expulsé, il est alors permis d’acheter une maison. Mais la chose est inepte puisque si l’on est en situation d’expulsion, c’est que généralement nous n’avons eu les moyens de payer le loyer ; partant, comment imaginer une banque qui acceptera d’être notre bailleur de fonds ? Eh quoi?! n’est-il pas partout reconnu que si nous contractons un emprunt à intérêts et qu’on ne puisse honorer les échéances, nous gardons notre bien et que les huissiers n’existent que dans les romans ? N’est-il pas exact qu’une banque prête de quoi acheter sans même s’assurer de la solvabilité de l’emprunteur ni ne songe à se prémunir d’éventuels risques par une hypothèque ? Mais quand l’on cherche à justifier l’injustifiable, il faut que même l’évidence n’en soit plus une.
Quant au point , il est faux puisque la plupart des mosquées sont construites en les lieux où le nombre de musulmans est important ; or l’on remarque que ceux qui acquièrent un bien immobilier auront bien plus tendance à fuir ces lieux, quitte à y venir en voiture pour la prière du Vendredi, plutôt qu’à y demeurer en un luxe tout relatif (et pouvant susciter des jalousies). Omar Sy, Jamel Debbouze, Nicolas Anelka : tous ont si bien gagné leur vie qu’ils ont définitivement quitté la ville de Trappes pour des destinations plus en adéquation avec leur nouvelle classe sociale. Le premier s’est expatrié en une villa californienne dont la valeur excèderait le million ; Jamel possède (ou possédait) une résidence à l’île Saint-Louis, en plein cœur de Paris. Le mouvement inverse se produit mais dans le cadre d’une gentrification, c’est-à-dire avec le départ perfidement organisé des prolétaires ainsi qu’on le voit dans divers quartiers de grandes métropoles —mais le phénomène est circonscrit à quelques zones bien délimitées d’où Trappes ne figure pas sinon jamais.
Le point , n’étant pas assez détaillé en la fatwa, ne nous permet pas de savoir précisément le raisonnement à l’origine de ces conclusions. Toutefois, si l’on s’arrête au premier sens (et il n’y a de raison de chercher ailleurs car c’est bien celui posé en la fatwa), qu’y voir sinon une judaïsation évidente de l’Islam ?
Ceux qui pratiquent l’usure se présenteront, le Jour de la Résurrection, comme des aliénés possédés par le démon et ce, pour avoir affirmé que l’usure est une forme de vente, alors que Dieu a permis la vente et a interdit l’usure. Celui qui, instruit par cet avertissement, aura renoncé à cette pratique pourra conserver ses acquis usuraires antérieurs et son cas relèvera du Seigneur ; mais les récidivistes seront voués au Feu éternel. (Coran 2:275)
Tu n’exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt. Tu pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais tu n’en tireras point de ton frère, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession. (Deutéronome 23:19-20)
On le voit : si Dieu est Justice, ce qu’Il qualifie de profondément mauvais doit être interdit non seulement pour tous mais aussi vis-à-vis de tous. Y aura-t-il des individus pour ne pas voir que le Coran contient des principes universels quand ces oulémas enseignent une morale à double standard ? Car Dieu est la Vérité, le Bien et la Justice ; et si nous L’adorons réellement, c’est à ces valeurs qu’il faille nous conformer. Et au lieu de comprendre que c’est la droiture qui attire à l’Islam, ils préfèrent tenir que c’est notamment par la possession de biens périssables que les musulmans deviendront respectables ! Mettons-nous à la place du non-musulman qui lira la fatwa en question et notamment ce point 5° : ne dira-t-il pas que Dieu est injuste ? Est-ce donc là l’image que nous voulons donner de l’Islam ?
Mais surtout, notons que les spécialistes du Faux ont l’absolue nécessité de justifier leur rôle social par la mystification qu’ils opèrent : ainsi, la plupart des médias disposent d’une rubrique Décryptage comme pour signifier notre bêtise congénitale ; les médecins ont décidé de parler de patella et de fibula au lieu de rotule et de péroné (respectivement) comme pour rendre leur langage le moins compréhensible possible. Ces dits oulémas n’en sont pas en reste car la critique de la fatwa que nous avons faite est, en réalité, très aisée. Et c’est précisément pour éviter qu’une critique comme la nôtre ne soit formulée que certains prirent les devants à la façon de Moncef Zenati, un des apologètes de ladite fatwa, qui, lors d’une conférence, déclara : «dans les commun des musulmans, il y a la fatwa, mais la majorité n’a pas les moyens de comprendre la fatwa» ; et continue : «tout ce qui t’intéresse toi, en tant que musulman, c’est ce que Dieu a dit dans le Coran : demandez à ceux qui savent (Ahl al-Dhikr) si vous ne savez pas (Cor. 16:43). Parmi ceux qui savent, il y en a qui le permettent et parmi ceux qui savent, il y en a qui l’interdisent. Mais toi, tu as dégagé ta responsabilité dès lors que tu as suivi ceux qui savent. (…) Dans le fiqh, il y a toujours des divergences» ; pour enfin conclure : «il n’est pas demandé à chacun de comprendre les fatwas ; et ce n’est pas par mépris. (…) Oui, tu as une Raison ! Alors utilise-la pour étudier. Si tu veux vraiment approfondir, étudie.»
Or, sachant bien que le cursus universitaire exige plusieurs années, il faut que la plupart des musulmans soit découragée à la fois de connaître Dieu mais aussi de trouver la Vérité, puisque ceux-là mêmes qui s’y plièrent pourtant se contredisent sur nombre de sujets. Par suite, la compréhension générale ou popularisée du verset que cite Moncef Zenati est fausse car une véritable traduction de Ahl al-Dhikr serait «gens du Rappel». Et l’on sait qu’en le Livre Saint, Rappel, Coran et Vérité sont pris en tant que synonymes. Il faut donc que les «gens du Rappel» (Ahl al-Dhikr) soient «gens du Coran», c’est-à-dire «GENS DE LA VÉRITÉ». La conclusion est donc simple et radicale : parce qu’ils se contredisent presque tous sur la quasi-totalité des sujets, nous voyons que la plupart d’entre eux, bien que s’appuyant sur ce verset pour justifier leur ascendant sur nous, en ont retourné le sens, sauf —bien entendu— à tenir que Dieu n’est pas Un ou (et c’est la même chose) que la Vérité puisse se faire multiple ; par suite, et en nous appuyant sur rien d’autre sinon le Coran, il convient que nous les qualifiions de faux oulémas, et c’est ce que nous ferons pour le reste de notre démonstration.

        Je ne veux pas apprendre la grammaire de Sibawayh, Mais la grammaire de Dieu   Ni le droit d’Abou Hanifa, Mais le droit de Dieu… Rûmî

Arrêtons-nous sur ces faux oulémas. L’individu ayant réalisé un cursus universitaire en sciences islamiques en fera son gagne-pain, à moins qu’il n’ait un autre moyen pour vivre. Voit-on l’antinomie radicale avec l’héritage des Prophètes ? Ceux-ci, en tant qu’ils cherchaient à nous faire grandir le plus possible, n’attendaient rien de nous ; ceux-là, c’est-à-dire les faux oulémas, en règle générale et parce qu’ils doivent vivre, auront la nécessaire tendance à nous maintenir en un état de sujétion de sorte que leur gagne-pain demeure. Ira-t-on les consulter une fois qu’ils nous donneront leur avis sans toutefois en divulguer les tenants et aboutissants totaux de sorte que, maintenus en la ténèbre de l’ignorance, nous persistions à nous prosterner devant eux. Et il ne s’agit là pas d’un complot, du fruit de consciences perverses ou d’un accident : l’entrepreneur qui souhaite perdurer ne divergera nullement de ce constat évident.
Et à la manière de certains secteurs marchands bien précis (par exemple, la distribution) qui concluent des ententes entre concurrents de sorte à maintenir les prix en une certaine fourchette, les faux oulémas considèrent (et font considérer) que la divergence est une richesse : en effet, ayant bien compris que la masse des musulmans était telle un marché et voyant que se faire la guerre entre eux risquait de fragiliser leur domination en attirant sur eux la perspicacité de certains musulmans, de plus en plus comprirent qu’il valait mieux instaurer une paix des braves permettant que chaque courant professât sa petite tambouille et que le consommateur musulman acquît le produit religieux correspondant à son appétit. C’est ainsi que de nos jours s’est généralisée une pratique détestable consistant à chercher la fatwa venant conforter notre envie. À ce propos, nous-même étions tombé sur un musulman qui avait candidaté en diverses banques commerciales dans l’espoir d’y devenir serviteur de Mammon (pudiquement appelé conseiller clientèle) ; et bien que nous tentâmes de l’en dissuader, il se contenta de répondre : «Y’a des savants qui l’autorisent, hein.» La vérité est désormais reléguée au dernier rang de nos préoccupations et aujourd’hui, soit trois ans après son recrutement, ce conseiller clientèle, embauché en CDI, a bénéficié d’une promotion —preuve de son dévouement. Mammon aussi sait se montrer reconnaissant.
Analysons toutefois sa réponse : «Y’a des savants qui l’autorisent, hein». Nous voyons là que ce musulman se conforme à ce que tiennent nombre de faux oulémas, à savoir que le “musulman lambda” qui se sera fié à l’avis d’un ouléma est irresponsable devant Dieu. En plus de mépriser la masse, les tenants de cette folie l’égarent en tant qu’ils la confortent par cette déresponsabilisation néfaste qui contredit pourtant le Coran : «quiconque suit le droit chemin ne le suit que dans son propre intérêt et quiconque s’égare ne s’égare qu’à son propre détriment. Nul n’aura à assumer les péchés d’autrui» (Cor. 17:15). Car en effet : «si vous craignez Dieu, Il vous accordera la faculté de discerner entre le Bien et le Mal» (Cor. 8:29). On le voit, il y a une disjonction claire entre le commercialisation des diverses fatwas et ce que dit Dieu. Et malgré ces versets du Coran simples à entendre, ces gens-là pourtant se disent nos guides !
Aussi, puisque toutes les universités islamiques se contredisent sur la plupart des sujets, il faut que si s’y trouve une part de Vérité, le Faux toutefois prépondère car, en tant que non désigné ni détruit, sa seule présence prouve que la part de Vrai est, en comparaison, faible sinon infinitésimale : «Nous lançons la Vérité contre le Faux pour le faire disparaître et effectivement le Faux ne tarde pas à s’évanouir» (Cor. 21:18). Que l’on suppose un musulman de bonne foi voulant y apprendre la Religion : nous voyons que l’obtention de son titre sera fonction de sa conformité avec les faux oulémas qui l’examineront sur la base de ce qu’ils lui auront inculqué, à la fois en termes de Vrai et de Faux. Si donc il se met à les contredire, la probabilité d’obtenir le titre est faible. C’est pour cela que le mode d’être de la plupart des faux oulémas est bien l’aplaventrisme et le conformisme, d’où il sort que de gens ainsi formatés il ne puisse émaner de pensée radicale et profonde à moins d’un changement si intense que peu en sont capables —et l’Histoire le prouve, car si les exemples de membres d’une secte musulmane optant pour une autre abondent, très rares sont ceux s’étant prêtés à une critique radicale et subversive de l’origine même de ces sectes.
Revenons sur l’état de sujétion. Certains s’illusionnent en croyant que l’obsolescence programmée est le fait de pervers alors qu’elle est consubstantielle au Capital. L’on définit une entreprise comme l’entité qui assure sa pérennité par la réalisation de bénéfices. Par conséquent, il faut que la part de marché de ladite unité capitaliste ou se maintienne ou croisse ; et parce que le marché n’est pas indéfiniment extensible, l’autre solution est de s’assurer une rente permanente : ainsi, les entreprises ont la tendance naturelle à employer des ingénieurs qui concevront des produits suffisamment résistants pour satisfaire le client au moment de l’achat et toutefois assez fragiles ou sujets à une quelconque évolution pour que le renouvellement survienne en un délai prédéterminé. Nos faux oulémas sont dans le même cas de figure : quand le Prophète agissait de sorte que nous pussions atteindre le plus haut niveau possible sans qu’il n’attendît quoique ce soit de nous ni qu’il fût un poids sur nos épaules, il faut que le faux héritier pense d’abord à son intérêt, qu’il n’oublie l’investissement qu’il consentit à réaliser (temps, argent…) et qu’il pense à le faire fructifier.
Par suite, et très naturellement, l’on remarquera que ces faux oulémas agiront de sorte à maintenir la plupart en état de sujétion afin que nous demeurions toujours des mineurs incapables de connaître de nous-mêmes Dieu, c’est-à-dire la Vérité. Ainsi, qui recourt une fois aux faux oulémas est amené à y recourir toujours car ainsi que l’a tenu Moncef Zenati : «il n’est pas demandé à chacun de comprendre». D’ailleurs, en les Commentaires sur la Société du Spectacle, Guy Debord relevait l’absurdité de cette vie qu’on nous intime de vivre par procuration : «La dissolution de la logique a été poursuivie, selon les intérêts fondamentaux du nouveau système de domination, par différents moyens qui ont opéré en se prêtant toujours un soutien réciproque. Plusieurs de ces moyens tiennent à l’instrumentation technique qu’a expérimentée et popularisée le spectacle ; mais quelques-uns sont plutôt liés à la psychologie de masse de la soumission.  
Sur le plan des techniques, quand l’image construite et choisie par quelqu’un d’autre est devenue le principal rapport de l’individu au monde qu’auparavant il regardait par lui-même, de chaque endroit où il pouvait aller, on n’ignore évidemment pas que l’image va supporter tout, parce qu’à l’intérieur d’une même image on peut juxtaposer sans contradiction n’importe quoi. Le flux des images emporte tout, et c’est également quelqu’un d’autre qui gouverne à son gré ce résumé simplifié du monde sensible, qui choisit où ira ce courant, et aussi le rythme de ce qui devra s’y manifester, comme perpétuelle surprise arbitraire, ne voulant laisser nul temps à la réflexion, et tout à fait indépendamment de ce que le spectateur peut en comprendre ou en penser. Dans cette expérience concrète de la soumission permanente se trouve la racine psychologique de l’adhésion si générale à ce qui est là et qui en vient à lui reconnaître ipso facto une valeur suffisante. Le discours spectaculaire tait évidemment, outre ce qui est proprement secret, tout ce qui ne lui convient pas. Il isole toujours, de ce qu’il montre, l’entourage, le passé, les intentions, les conséquences. Il est donc totalement illogique. Puisque personne ne peut plus le contredire, le spectacle a le droit de se contredire lui-même, de rectifier son passé. La hautaine attitude de ses serviteurs quand ils ont à faire savoir une version nouvelle, et peut-être plus mensongère encore, de certains faits, est de rectifier rudement l’ignorance et les mauvaises interprétations attribuées à leur public, alors qu’ils sont ceux-là mêmes qui s’empressaient la veille de répandre cette erreur avec leur assurance coutumière. Ainsi, l’enseignement du spectacle et l’ignorance des spectateurs passent indûment pour des facteurs antagoniques alors qu’ils naissent l’un de l’autre. (…)
Sur le plan des moyens de la pensée des populations contemporaines, la première cause de la décadence tient clairement au fait que tout discours montré dans le spectacle ne laisse aucune place à la réponse ; or la logique ne s’était socialement formée que dans le dialogue. Mais aussi, quand s’est répandu le respect de ce qui parle dans le spectacle, qui est censé être important, riche, prestigieux, qui est l’autorité même, la tendance se répand aussi parmi les spectateurs de vouloir être aussi illogiques que le spectacle pour afficher un reflet individuel de cette autorité. Enfin, la logique n’est pas facile, et personne n’a souhaité la leur enseigner. Aucun drogué n’étudie la logique parce qu’il n’en a plus besoin et parce qu’il n’en a plus la possibilité. Cette paresse du spectateur est aussi celle de n’importe quel cadre intellectuel, du spécialiste vite formé, qui essaiera dans tous les cas de cacher les étroites limites de ses connaissances par la répétition dogmatique de quelque argument d’autorité illogique.»
Il suffit d’ailleurs de consulter l’Internet où la plupart des prédicateurs contemporains sont pris en cette répétition dogmatique puisqu’ils se contentent souvent de citer les divers avis (quand ils sont neutres) ou de citer l’avis de leur faction (lorsqu’ils sont sectaires). Car en effet, peu de musulmans savent ce qu’aura dit Mâlik ou ibn Hanbal sur un sujet, de sorte que l’on vient à porter aux nues celui qui aura été capable, en fin de compte, d’imiter Google en direct.
C’est d’ailleurs ce qui explique l’apparition du phénomène cheikh Google : puisque les faux oulémas se contentent trop d’apprendre ce que d’autres auront dit, et parce qu’une machine fait de même sinon mieux, il fallait que nous arrivions à ce que, pour obtenir une réponse, nous saisissions quelques mots-clés en le moteur de recherche. Peut-être un jour aboutirons-nous à ce que Cisco et IBM s’associent à al-Azhar pour créer le e-cheikh 3.0, disponible 24h sur 24 et 7j sur 7, au coût presque nul et capable de répondre à toute question que des musulmans se poseraient quant à la religion sur la base de mots-clés. Les faux oulémas accepteront-ils cette dangereuse concurrence, puisqu’ayant fait de la Religion leur gagne-pain, ils ne pourront rivaliser ? Mais leur réponse n’importe que peu puisqu’ils sont responsables de cette dérive, en tant qu’ils ne sont qu’une caricature du véritable ouléma.
Car enfin, qu’est-ce qu’un vrai ouléma ? À rebours des spécialisations en lesquelles les humains s’enfermèrent, si nous nous promenons dans la rue, nous ne verrons pas ici de l’économie, de la sociologie et plus loin, de la physique : le Tout est lié et ne porte signification qu’embrassé en sa totalité. Ce n’est donc pas en vain que le Coran emploie la racine trilittère ‘A‒L‒M qui exprime notamment les concepts Univers, savoir, sage, Omnisapience [divine] ; d’ailleurs, le mot ouléma (grossièrement traduit par savant) la contient pareillement. Mais contrairement aux prescriptions du Coran indiquant que le véritable ouléma s’identifie à & comprend l’Univers, nous préférâmes ériger l’ouléma en tant que spécialiste.
Les Latins déjà intuitionnèrent que le vrai savoir est ainsi que le pose le Coran, c’est pourquoi ils employaient le terme comprehendere, qui signifie prendre, saisir ensemble, saisir par l’intelligence, pénétrer le sens de, surprendre, appréhender, etc. Ce que nous disons là n’est donc ni nouveau ni caché. Et au lieu de comprehendere ce Tout (*), ces spécialistes décomposèrent le Savoir (qui n’est autre que le Tout) en parcelles de spécialisations à l’origine des disciplines de fiqh, tafsîr, ‘aqîda, etc. Or n’est-il pas exact qu’une tour carrée apparaîtra sans doute de forme circulaire au loin faisant que l’individu se trouvant à sa proximité en viendra à diverger de celui en étant éloigné ? Par suite, seule une véritable comprehensio de la chose permettra l’émergence du Vrai : c’est pourquoi ceux qui se conforment tout-à-fait aux Révélations de Dieu jamais ne divergent puisqu’ils ne considèrent que le Tout qui ne varie pas en fonction des regards subjectifs que nous y portons. La réciproque est aussi vraie : ce n’est qu’en tant qu’ils se conforment à autre qu’à Dieu qu’ils se contredisent et que nombre d’entre eux parle faux.
De plus, en tant qu’héritier des Prophètes, le véritable ouléma agit de sorte que celui voulant apprendre finisse par devenir effectivement indépendant : il ne cherche donc pas à entretenir un rapport de dominant-dominé. En règle générale, cela exclut ceux qui vivent de l’état de sujétion de la masse.
Aussi, cet héritage prophétique ne consiste pas en un diplôme, une ijâza, un accoutrement ; il est tout purement la Vérité que seuls les Craignant-Dieu embrassent : «Ô vous qui croyez ! Si vous craignez Dieu, Il vous accordera la faculté de discerner [entre le Vrai et le Faux]» (Cor. 8:29). Ceux qui prétendent qu’il faille autre que la crainte du Seigneur se chargent d’un bien grave péché en tant qu’ils donnent aux gens une fausse conception de Dieu en plus de contredire évidemment le Coran. Mais c’est la volonté jalouse de conserver leurs prérogatives qui les y pousse : «Or, ce sont ceux-là mêmes qui avaient reçu le message qui entrèrent en désaccord à son sujet, en dépit des preuves évidentes qui leur furent apportées et ce, par pur esprit de rivalité» (Cor. 2:213). Mettons donc fin à cette aberration car Dieu n’est pas tel à s’enfermer entre les quatre murs des Universités ni ne requiert la lecture de milliers de livres pour être adéquatement connu, sans quoi il faudrait que les Universités aient de tout temps existé et que tous les humains sachent lire. Or ce qui est permanent chez l’Humain, c’est bien le cœur qui, s’il est pieux, connaîtra son Créateur. Le véritable ouléma nous apprend donc à être droits et sincères, à distinguer le Bien du Mal de nous-mêmes parce qu’il nous apprend ce que signifie la véritable crainte du Seigneur, à être nous-mêmes parce qu’il se connaît déjà en tant qu’il connaît son Seigneur.
En réalité, tous les musulmans, femmes comme hommes, lettrés ou non, arabophones ou non, se doivent d’être des Gens du Rappel, des Gens du Coran, donc des Gens de la Vérité : autrement dit, il n’en est pas un qui ne doive devenir ouléma, c’est-à-dire un humain accompli embrassant le Tout. Assurément, il est impossible que tous deviennent tels les faux oulémas, c’est-à-dire ayant appris le contenu de quelques livres ; mais si tous craignent réellement leur Seigneur ainsi qu’ils se doivent de Le craindre, alors nous serons ce que nous devons être, c’est-à-dire des modèles, et alors la véritable fraternité règnera sur Terre : «Vous êtes la meilleure communauté qui ait jamais été donnée comme exemple aux hommes. En effet, vous recommandez le Bien, vous interdisez le Mal et vous croyez en Dieu» (Cor. 3:110).
Sans cette prise de conscience à laquelle nous invitons le lecteur, non seulement nous nous égarerons mais nous éloignerons nombre d’individus du véritable Islam. Nous-même connaissons quelques musulmans ayant abandonné la Religion : en substance, toutes disaient en avoir marre de ne savoir que faire du fait des divergences. Et ces divergences naissent de ce que certains se sont arrogé le titre d’ouléma alors qu’ils en sont la plus pure contradiction. Notons qu’il est impossible que cette situation ait persisté si il n’était des gens pour s’en accommoder. C’est donc à un réveil ontologique que nous appelons le lecteur contre tous ceux qui le veulent couché, soumis, éteint. Dieu, en effet, est en chaque humain et nous avons tous de quoi Le connaître si tant est que nous cessions de vivre en dehors de nous-mêmes ainsi que l’Islam bien compris le professe. Ainsi, tant que nous continuerons à considérer ces faux oulémas comme nos directeurs de conscience, les troubles persisteront, se feront d’autres prises de positions délirantes, infondées et potentiellement préjudiciables pour l’Islam comme en cette affaire Ramadan, et de plus en plus en viendront à concevoir une image erronée de l’Islam.
Nul doute que cet article, par ses affirmations, en viendra à perturber un grand nombre de musulmans de bonne foi qui pensaient sincèrement que ceux présentés comme oulémas le sont effectivement. En paraphrasant Henri Guillemin, nous craignons que nos coreligionnaires ne se disent que nous avons opéré là une pure entreprise de dénigrement alors que c’est la Vérité que nous tentons réellement d’exposer. Robespierre, qui avait dit à la tribune des choses qui déplaisaient, avait répondu : «C’est la vérité qui est coupable.» Mais hélas, chez certaines gens, la vérité perd son nom, et ce qui dérange les idées reçues perdent le droit d’exister.
Vraiment, nous ne doutons pas que si le lecteur examine notre article en se défaisant au plus possible de ce qu’il croit fermement comme exact, il se rendra compte que nous n’avions d’autre ambition que le voir suivre Dieu sans médiation aucune car ici, nous n’avons aucun intérêt personnel, et parce que nous pensons qu’il en est capable quand ces faux oulémas exigent que nous leur abandonnions cette quête pourtant salutaire et que nous connaissions Dieu à travers eux alors qu’ils ne l’appréhendent guère ainsi que nous l’avons démontré. (Par suite, ceux qui imaginent que l’Islam n’a pas de clergé se fourvoient fort. Et c’est lorsque ce clergé sera abattu que les musulmans sortiront de leur torpeur.)
Quant à ceux ne le voyant pas et doutant de notre sincérité, qu’ils expriment leurs arguments ou qu’ils persistent en leur voie ! Car nous ne cherchons pas à imposer notre avis et respectons ceux qui voudront conduire leur vie sous le patronage d’autres. Que nous terminions par la Parole de Dieu comme synthèse de notre propos :
Dis-leur : « Lequel de vos associés serait capable de guider vers la Vérité ? »
Réponds : « Seul Dieu guide vers la Vérité. Qui est alors le plus digne d’être suivi ? Celui qui guide vers la Vérité ou celui qui ne guide qu’autant qu’il est lui-même guidé ? » (Cor. 10:35). SOLI DEO GRATIA.

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91 commentaires

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  1. Une bonne lapidation, comme les frères Ramadan le prônent, et il arrêtera de pleurnicher sur son sort de privilégier…
    J’espère qu’une fois dans la vraie prison il se fera violer par les taulards. Il comprendra alors ce qu’il a fait…

  2. Assalamou ‘alaïkoum,
    @ l’auteur de l’article, à quoi jouez-vous? Vous nous prenez pour des sots, vous prostituez votre talent dialectique par esprit partisan. Vous pondez un long pinsum sensé guider les lecteurs avec les crytères de sélection des savants, donc les vrais savants et les autres, ceci étant sensé être votre sujet central. L’objet Tariq Ramadan, n’est dites-vous qu’un élément d’illustration de votre propos. Puisque vous l’écrivez, puisque vous le répétez sur tous les tons, ou bien on vous croit o au contraire on se méfie de vos démonstrations trop appuyées pour être honnêtes. Comme un peu, c’est un peu comme si votre article ne sortait pas en même temps que de grandes révélations judiciaires, bouleversantes, et angoissantes nous viennent du palais de justice, c’est qu’une coïncidence fortuite? A d’autres vos coïncidences.
    Vous êtes de parti-pris dès le début, constamment, tout en feignant la hauteur, de la distance, comme ça, l’air de ne pas y toucher en y touchant beaucoup.
    Les exemples d’orateurs Musulmans qui se trompent, ou d’orateurs qui trompent volontairement et sciemment les autres, vous en avez à la pelle, par exemple, il vous suffisait d’analyser les fatwas émises en 1990 dans le sens du takfir d’un président et en réalité dans le sens de valider une guerre destructrice, ruinese à la Nation Islamique. La Nation Islamique, ça vous parle ou pas, est-elle constituée dans le Coran et instituée dans les sources? Qui a institué la Nation Islamique que vous ne nommez pas? Ce ne sont pas les exemples d’avis d’orateurs qui se trompent ou qui trompent le monde qui manquent, vous aviez l’embarras du choix, mais au moment où des nouvelles judiciaires, comme la ruine des deux version de la première plaignante nous arrivent, voilà que vous prenez les affaires Tariq Ramadan pour illustrer votre propos laborieux. Et vous citez en mauvais exemple les orateurs qui ont perçu comme beaucoup de Musulmans l’artificialité au moins partielle de ces poursuites, donc ceux qui tiennent Tariq Ramadan pour innocents ou qui défendent pour lui un statut autre que la détention préventive, pendant que vous occultez ceux des orateurs qui l’ont condamnés dès le début, enfin pas tout-àfait, mais l’allusion était brève. Stop, s’il vous plaît!
    Croissant de lune.

    • wa salam
      ce que vous me faites là se nomme INVERSION ACCUSATOIRE.
      car moi, en écrivant, j’emploie des arguments et ne demande nullement à être cru ou obéi ni ne fais mention d’un statut (que je n’ai nullement d’ailleurs) pour que vous adhériez : au contraire, je pense sincèrement faire appel à l’intelligence et au coeur de ceux qui en ont alors que nombre de faux savants vous donnent l’avis qui est celui de leur école sans que vous n’en compreniez ou qu’ils n’en divulguent l’entièreté des tenants et aboutissants (et j’ai cité d’autres éléments encore qui caractérisent les faux savants). en réalité, ceux qui vous prennent pour des sots sont effectivement ceux qui, à la façon de Moncef Zenati, disent que la compréhension n’est pas donnée à tout le monde, alors que moi, je vous dis de vous en remettre TOTALEMENT à Dieu. si donc c’est moi qui prends les gens pour des sots, vous en répondrez à votre Seigneur car en réalité, je n’ai rien fait sinon expliciter le verset qui venait conclure mon développement. et si Moncef Zenati a raison, alors continuez donc à vivre couché ! car je sais que pour beaucoup, il est plus confortable de vivre les yeux fermés. mais permettez-moi d’appeler les Humains à s’y refuser. en le Coran, il est exigé que nous appelions au Bien. pour le reste, cela vous appartient : et si jamais j’ai dit la vérité et que vous vous en soyez détourné, vous direz au Seigneur que c’était parce que j’ai pas parlé des autres oulémas ? ma foi… voyez vous-même l’inanité de vos propos !
      la Oumma est fondée par le Coran, en le Coran, pour le Coran. rien d’autre.
      je crains que votre amour de Tariq Ramadan en est venu à anesthésier même votre compréhension des choses, raison pour laquelle vous me reprochez de ne pas citer d’autre affaire alors que j’ai bien dit que ce point était ultra-périphérique. mais non, vous voulez m’entraîner dans l’actualité débile de cette affaire. si vous n’êtes pas content, allez manifester ! si vous parvenez à fédérer plus de 30 personnes, je vous dis “chapeau”. mais je vous précise néanmoins que votre manifestation ne changera rien. moi, j’en appelais à votre ETRE sur un sujet plus intéressant. par suite, et ne souhaitant m’étendre davantage à ce propos, mais aussi parce que vous m’avez injustement accusé, j’en resterai là.

      • @ l’auteur, ne vous échappez pas si vite. Vous constatez que les manifestations pour Tariq Ramadan rassemblent peu de monde, et d’une manière plus générale, vous en conviendrez, les manifestations et rassemblements de Musulmans ou Islamophyles sur des affaires touchant aux Musulmans sont rares et peu rassemblantes. Pourquoi à votre avis? Répondez clairement, ne faites pas l’autruche.
        La oumma est fondée par Allah, dans le noble Coran, oui, alors on fait quoi? On se contente d’attendre en lévitation? En méditation, en introspection? Puisque vous êtes forts et que vous prescrivez rien de moins que la sainteté, vous êtes certainement capables de donner aux Musulmans la conduite à tenir, le mode d’emploi pour rétablir la gouvernance Panislamique qui est clairement prescrite, n’est-ce pas? Proposez-vous aux Musulmans de quoi suporter la vie présente par quelques sollution imparfaites certes mais qui ne ferment pas tout espoir politique dans cette voie, ou proposez-vous aux Musulmans votre patience, introspection, quiettisme et irja? La question de la gouvernance de la oumma est la plus importante de ce temps et de tout temps, même si les voies ne nous apparaissent pas, la résignation et l’abandon des causes des Musulmans est en revanche interdit. Et si vous ne savez pas, si vous n’avez pas de remède ni mode d’emploi, alors au moins, entretenez-nous de la gouvernance de la oumma, parlez-nous-en même sans savoir comment y atteindre. Au lieu de cela, vos articles sont des divertissements, ils ne pansent pas nos plaies, ne réduisent pas nos fractures, vous vous faites plaisir en pur esprit. Et La Nation Islamique et sa gouvernance qui est une cause majeure n’est pas que de l’idéalisme, la nation ne sont pas que des esprits mais des corps aussi, le sort de la nation me hante et m’habite, vos développements me lassent parce qu’ils ne répondent pas aux causes mais en divertissent. Le Musulmans souffrant souffrirait moins s’il était lucide en permanence, j’ai moins mal quand je connais mon mal, je souffrirais plus si j’étais diverti ou me laissait divertir des mécanismes de mes épreuves. Si vous n’avez pas de sollutions, exposez au moins le sort de la nation tel qu’il est, parlez de ses épreuves, vos développements accroissent le mal ressenti parce qu’ils en divertissent alors qu’il n’y a pas de diversion possible.
        Croissant de lune.

        • je ne suis pas un manifestant, moi.
          c’est pas un trait de la religion islamique ce genre de trucs.
          mais ça ne signifie pas que nous ne devions dénoncer ou agir afin de détruire le Mal, etc.
          Dieu, ce n’est pas une blague, ce n’est pas de l’idéalisme, ce n’est pas un éther. c’est effectivement le CIMENT de la Oumma. tant que l’on préférera les nations (Algérie, et autres), les considérations phénotypiques et autres âneries, il faut que Dieu nous soit comme occulté et que nous ne puissions être Oumma.
          bref, mon propos se limite à dire que nous devions tous nous en remettre à Dieu. et toutes les réponses ne vous viendront pas d’un mortel comme moi, imparfait et subjectif, mais bien de votre Dieu Créateur Qui n’est autre que la Vérité. et si vous et moi le faisons, nous ne pourrons diverger puisque nous considérerons Dieu Qui n’est autre que la Vérité. en réalité, mon développement qui vous lasse n’a que cet objet. et c’est en cela qu’il est pansement des blessures. mais je comprends que l’humain, étant pressé, souhaite une solution immédiate : “allez on établit notre État” et autres absurdités. c’est donc en ce sens que les blessures non seulement ne cicatrisent mais en viennent de surcroît à puruler car vous n’avez résolu la cause que je vous présente pourtant : NOUS VIVONS EN DEHORS DE NOUS-MEMES ou (et c’est la même chose) NOUS AVONS FAIT DE DIEU CE QU’IL N’EST POURTANT PAS.
          si vous pensez qu’il faille faire autre chose que s’en retourner à Dieu comme absolu préalable, dites toujours (je crains toutefois que nous n’approchions le shirk, mais pour me prononcer, je dois impérativement vous lire).

  3. Salam,
    Je trouve cela curieux que le timming choisi pour le texte ( du moins sa publication ) coincident au moment ou les élements de l’enquête relative à l’affaire de Mr Tariq Ramadan vont à la decharge de ce dernier, qu’on accuse de viol. Or lesdits élements nous montrent que les accusations( aussi contradictoires qu’incoherentes) de la présumé victime Mme H. Hayari affaiblissent et /ou refutent ses alégations de “viol” et semblerait relever plus du “Faux témoignage” ( qui est un des grands péchés en Islam) et ne semble pas interpeler l’auteur du texte qui préfére axer son argumentation sur “relation immorales” pour “une considération objective visant à distinguer les vrais des faux savants” et sous pretexte que d’autres musulmans subissent les même injustices et les graves disfonctionements (dénoncé pas seulement par l’avocat de T.Ramadan), nous devons manifester “OBJECTIVEMENT” un silence complice envers ce traitement inégalitaire, surtout qu’on sait que des hommes politiques comme médiatiques sont actuelement accusés des mêmes faits ne subissent pas le même traitement et sont en liberté. Ce que dénonce Mme Imane Ramadan la prèmière concernée. Ce qui va à l’encontre de l’objectivité suposée de l’auteur du texte!
    Toujours soucieux de son objectivité, il s’attaque au Cheikh Al Qardawi, pour sa fatwa relative au recours de prét à intéret pour acceder à la propriété, mais parmi les points argumentés par le Cheikh et que l’auteur ne mentionne pas est: n’est -il pas plus favorable pour les musulmans comme la communauté de constituer un patrimoine à tranmettre aux enfants.., mais l’auteur du texte qui nous donne des notions d’économie ne repond pas à cette aspiration socioéconomiques des musulmans en occident et prefére desciditer un Cheikh qui a élaboré une reflexion sur ce point.
    Alors que le droit musulman distingue les regles relatives aux ibadates ( priére, Ramadan, Haj, zakat)qui sont immuables et celles des muaamalates ( les affaires economiques, sociales, ) qui sont muables et sujettes à reflexion et contextualisation tout en restant fidél à l’esprit et/ou l’objectif du texte ” le maqsad” afin de répondre aux besoins mondains des musulmans en outres des besoins religieux et spirituels, dans différentes périodes et differents contextes. Ce qui expliques la diversittés des écoles juridiques comme de pensée, qui ne divergent que sur des affaires secondaires selon leurs lectures du texte en rapport à leurs contexte. ( de 4 à 6 ecoles juridiques voir plus)
    Mais l’auteur du texte, fais un grand pas sur ce patrimoine foisonnant de reflexion, de diversité et de consensus, ce contentant de “faux savant”, pour nous proposé une OBJECTIVITE néhiliste, mystique, esotérique pour embrasser la VERITE, même quand le chemninement vers celle-ci à été révélé au Prophéte Mohamed pour nous tracé la voie d’y parvenir, par sa sunna.
    Al-Imrane-31. Dis : « Si vous aimez vraiment Dieu, suivez-moi, Dieu vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux.
    Méme une quête mystique ne peut se faire sans la voie du prophéte Mohamed PSL comme la résume si bien l’expression d’ Ibn Arabi le grand mystique Andalou nomme le “Cheikh al Akbar” :
    “Le sceau de la sainteté particuliére Muhamadienne”
    Or l’auteur du texte, a usé du procédé qu’il dénoncait chez les takfirit (voir chez Luther,), comme l’illuste son titre, afin de promouvoir sa quête OBJECTIVEMENT mystico-niheliste pour atteindre la “VERITE” Tout en occultant le chemin tracé ‘la Sounna” par le bien guidé Mohamed PSL vers cette “VERITE”
    Mais dans son texte il n y’a que des FAUX SAVANTS , y’aurait il des Vrais savants, d’aprés son objectivité?

    • salam
      j’ai eu l’idée de rédiger ce texte voilà un moment déjà et j’ai entrepris son écriture effective après que mon essai «Introduction Générale…» (disponible sur ce site) ait été dénigré par des faux oulémas qui y voyaient -à juste titre- une critique à leur endroit. c’était alors à la fin juin. quant à la publication, elle survint tout récemment pour la simple raison que j’en avais terminé la rédaction. il n’y a, par suite, AUCUN PLAN ni COMPLOT.
      deuxièmement, c’est-à-dire : relativement à l’affaire Ramadan, comprenez qu’elle ne figure en mon article qu’à titre d’illustration du phénomène de faux savants. j’eusse pu employer bien d’autres exemples de ce que je voulais ici démontrer ; mais parce que l’actualité coïncidait avec mon sujet, et parce que je savais que citer le nom du défendeur allait attirer, j’ai fait le choix de le mentionner. mais ce n’est là qu’un point ABSOLUMENT SECONDAIRE de mon essai. il faut donc que je ne vous réponde pas quant à vos affirmations sur une affaire dont je me moque. si toutefois vous voulez protester, équipez-vous donc de panneaux et allez manifester la prison ou la Cour… si vous parvenez à être plus de 15, c’est déjà un grand succès.
      à propos de al-Qaradawi. vous dites : «n’est -il pas plus favorable pour les musulmans comme la communauté de constituer un patrimoine à tranmettre aux enfants».
      je réponds : ce qui est favorable pour les musulmans comme la communauté, c’est de se conformer à Dieu. si Dieu vous dit : PAS D’USURE, c’est là le bien. si vous pensez savoir mieux que Dieu, je ne vous retiens toutefois pas de souscrire un contrat mammonique.
      c’est donc que à votre «aspiration socioéconomique», j’oppose l’aspiration du Divin et du Vrai. chacun son choix, comme on dit. mais surtout, je vois que vous ne contredites nullement ce que j’opposais à l’argumentation fallacieuse de ce comité de fatwa mammonique : sûrement était-ce que j’avais raison.
      il est très intéressant que vous établissiez une distinction INOPÉRANTE entre les «ibadates» et les «muaamalates» alors que l’Islam est un Tout en ce sens que adorer Dieu, c’est prier, jeûner MAIS AUSSI établir des relations saines entre les Humains. il n’y a là, en réalité, AUCUNE DIVISION pour qui adore effectivement Dieu. si Dieu est le BIEN et que la société change, je ne vois pas ce qui est muable car, en tant que musulmans, nous nous référons à Dieu qui est le Bien. si donc la société exige de nous que nous prostituions nos filles (exemple stupide), aurons-nous des oulémas pour nous dire que c’est super ? donc de même pour l’usure car, s’il est vrai que tout est fait pour que les musulmans adhèrent à Mammon, nous devons, en tant que musulmans, nous y refuser, à moins que notre référent ne soit plus Dieu.
      ainsi, ceux qui parlent de «ibadates» et de «muaamalates» ne le font que pour se rendre utiles en certains domaines en plus de nous égarer (de façon généralement involontaire).
      de plus, en disant que les écoles juridiques ne divergent que sur des affaires «SECONDAIRES», vous vous méprenez gravement car il suffit tout simplement de regarder les divergences sur l’heure de prière du Asr (ce n’est pas anodin de prier en avance ou en retard), et autres éléments encore. les exemples ABONDENT en ce sens.
      vous dites que je passe outre ce patrimoine foisonnant de «reflexion, de diversité et de consensus» (sic). VOUS AVEZ ABSOLUMENT RAISON. ce qui m’intéresse n’est pas le fatras excogité par certains mais la SEULE VERITE. d’ailleurs, le consensus des oulémas n’est pas la Vérité : il peut toutefois s’en approcher ou l’être, mais il ne s’y identifie pas en tout et pour tout.
      je ne propose rien d’autre que de suivre Dieu ainsi que Dieu lui-même vous le commande. si c’est cela le nihilisme, le mysticisme, l’ésotérisme, alors dites-le à Dieu et pas à moi. car Dieu vous dit : Dis-leur : « Lequel de vos associés serait capable de guider vers la Vérité ? »
      Réponds : « Seul Dieu guide vers la Vérité. Qui est alors le plus digne d’être suivi ? Celui qui guide vers la Vérité ou celui qui ne guide qu’autant qu’il est lui-même guidé ? » (Cor. 10:35).
      je répète : SEUL DIEU GUIDE VERS LA VERITE. pas al-Qaradawi, malgré le fait qu’il «a élaboré une reflexion sur ce point.»
      quant à suivre Muhammad (pbsl) et autres prophètes, la chose est absolument nécessaire et je ne vois même pas pourquoi vous me le dites comme si vous pensiez me l’apprendre ; en effet, les Prophètes sont des PURES MANIFESTATIONS de Dieu : ils sont un peu à la façon de miroirs où d’un côté serait Dieu et de l’autre, nous (il s’agit, bien entendu, que d’une parabole maladroite et à ne pas prendre au pied de la lettre). bref, suivre un Prophète, c’est suivre Dieu ; inversement, suivre Dieu se fait en suivant un Prophète.
      quant aux vrais savants, j’ai déjà explicité ce qu’ils étaient dans mon article. je vous prie de vous y référer à nouveau et de me dire si vous divergez et en quoi.

      • Salam,
        “Ce qui m’intéresse n’est pas le fatras excogité par certains mais la SEULE VERITE”.
        C’est votre réponse aux patrimoine des sciences islamiques, est ce que je dois la considérer comme un aveu nihiliste ou une affirmation que vous ayez l’exclusivité de la SEULE VERITE”?
        Ce qui rend plus impertinent votre argument, c’est que vous dissocier systématiquement le Coran de la Sunna et quand je vous le rappel vous rétorquez:”bref, suivre un Prophète, c’est suivre Dieu ; inversement, suivre Dieu se fait en suivant un Prophète.” mais vous réitérez votre raisonnement en réponse à Croissant de lune “la Oumma est fondée par le Coran, en le Coran, pour le Coran. rien d’autre.”? Comment une telle évidence se transforme en ambiguïté dans vos propos, pour le coup c ‘est votre argumentation qui est INOPERENTE voir contradictoire à moins que ça soit encore de la maladresse? Ou votre lecture “Protestennisée ” de l’Islam(à l’image de Luther à la Chrétienté)?
        Vous êtes dans un postulat de dénigrement ” T.Ramadhan, Cheikh El Qardawi, M.ZENATI..) voir d’un procès d’intention à leur égard? c’est ça votre appel au bien ?
        Ou c’est plutôt votre INVERSION ACCUSATOIRE? Pour vous autoproclamé le guide de seule vérité?
        Ci-après la fatwa que vous avez dénigré illustre bien votre vision partielle et partiale et votre décalage de la réalité, à l’image de l’affaire T Ramadan, dont les derniers éléments de l’enquête à sa décharge viennent mettre à mal votre pertinence que vous avez subjectivement affirmée et affichèe.
        Le Bien nécessite de substituer la modestie à la suffisance .
        Achat des maisons par l’intermédiaire d’un prêt bancaire avec intérêt pour les musulmans résidents en dehors de la terre d’islam (décision 2/4)
        Le conseil a étudié cette question qui constitue une difficulté notoire en Europe et dans l’ensemble des pays occidentaux, à savoir, l’achat des maisons par un prêt contracté auprès des banques traditionnelles.
        Plusieurs feuilles ont été présentées à ce sujet au Conseil, entre approuvant et désapprouvant. Ces feuilles ont été lues et discutées avec profondeur par l’ensemble de ses membres. Après quoi, le Conseil est parvenu aux conclusions suivantes à la majorité de ses membres :
        o Le conseil confirme le consensus de la communauté dont fait l’objet l’interdiction de l’usure « ar-riba » qui fait partie des sept péchés majeurs. L’usure constitue en effet un péché majeur qui provoque pour celui qui s’en rend coupable, une guerre de la part de Dieu et de Son Messager. Le Conseil confirme ainsi les décisions des différents comités de droit musulman assimilant les intérêts bancaires à l’usure illicite.
        o Le Conseil invite les musulmans d’occident à s’employer à trouver des alternatives juridiquement légales qui ne présentent aucune controverse et ce, dans la mesure de leur possible en ayant recours par exemple au contrat de « mourabaha » utilisé par les banques islamiques, ou en fondant des sociétés d’immobiliers islamiques qui prennent en charge la construction de ces maisons avec des conditions accessibles pour la majorité des musulmans …etc.
        o Le Conseil invite également les différentes organisations et institutions musulmanes à négocier avec les banques européennes traditionnelles pour trouver à cette transaction financière une forme islamiquement acceptable comme « bey’ at-taqsit » (la vente par facilité) selon lequel un supplément est appliqué au prix initial pour le délai supplémentaire accordé. Ceci permettra aux banques d’attirer un grand nombre de clients musulmans avec qui ils organiseront leurs relations commerciales sur cette base, ce qui se fait déjà dans certains pays européens. Par ailleurs, nous avons déjà vu un certain nombre de grandes banques occidentales ouvrir des filiales dans les pays arabe procédant en conformité aux préceptes islamiques comme c’est le cas au Bahreïn et dans d’autres pays.
        o Le conseil peut contribuer à ceci en lançant aux banques un appel afin de réviser leur attitude à l’égard des musulmans.
        Si rien de ceci n’est possible à présent, le Conseil, à la lumière des arguments, des règles et des considérations juridiques, ne voit aucun inconvénient à avoir recours à ce moyen, c’est-à-dire au prêt bancaire avec intérêt en vue de l’acquisition d’une maison dont le musulman et sa famille ont besoin comme résidence, à condition qu’il ne possède pas une autre maison qui suffit à ses besoins, que la maison en question soit sa résidence principale et qu’il n’a pas en sa possession une épargne lui permettant de l’acquérir sans recourir à ce moyen.
        En édictant cette fatwa, le conseil s’est appuyé sur deux fondements :
        Le premier fondement : la règle juridique (la nécessité lève l’interdiction) : Il s’agit d’une règle consensuelle tirée du Coran à cinq endroits dont le verset situé dans sourate « al-an’am » (les bestiaux) : « Il vous a détaillé ce qu’Il vous a interdit, à moins que vous ne soyez contraints d’y recourir » (les bestiaux : 119), et le verset situé dans la même sourate après l’énumération de quelques nourritures illicites : « Quiconque est contraint, sans toutefois abuser ou transgresser, ton Seigneur est certes Pardonneur et Miséricordieux » (les bestiaux : 145). Or, les jurisconsultes « fouqaha » stipulent que le besoin peut être assimilée à la nécessité qu’il soit spécifique ou général.
        Le besoin « al-haja » ; son absence fait en sorte que le musulman se trouve dans une situation de gêne même s’il est en mesure de vivre, et ce, contrairement à la nécessité « ad-daroura » dont l’absence rend la vie impossible. Or, Dieu a épargné la gêne à cette communauté à travers les textes coraniques à l’instar du verset dans sourate « al-hajj » (le Pèlerinage) : « Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion » (Le Pèlerinage : 78) et du verset de la sourate « al-ma-idah » (la table servie) : «Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne » (La table servie : 6).
        Or, l’habitation qui permet au musulman de repousser la gêne est l’habitation adéquate quant à son emplacement, son espace et son ameublement de telle sorte qu’elle soit considérée comme une habitation digne de son nom.
        Par ailleurs, Si le Conseil s’est appuyé sur la règle de la nécessité ou du besoin assimilé à la nécessité, il n’a pas négligé l’autre règle qui vient la délimiter et la compléter, à savoir (ce qui est permis par nécessité doit être estimé à sa juste valeur). Aussi, le Conseil n’a pas permis l’acquisition de locaux pour commerce ou autre.
        L’habitation constitue sans aucun doute une nécessité pour l’individu musulman et pour la famille musulmane. D’ailleurs, Dieu rappelle ce bienfait à ses serviteurs en disant : « Et Allah vous a fait de vos maisons un lieu de quiétude » (Les abeilles : 80). Le Prophète (BSDL) a fait de l’habitation spacieuse l’un des quatre ou trois éléments constitutifs du bonheur. Or, l’habitation locative ne répond pas à tous les besoins du musulman et ne lui procure pas un sentiment de sécurité bien qu’elle lui coûte énormément étant donné ce qu’il paie au propriétaire. Le musulman continue alors de payer pendant des années et des années sans pour autant ne posséder de l’habitation ne serait-ce qu’une seule pierre, et demeure en dépit de cela exposé à l’expulsion si le nombre de ses enfants ou de ses invités augmentent. De même, s’il prend de l’âge ou si ses revenus diminuent ou s’estompent, il devient exposé à être jeté dans la rue.
        Acquérir son habitation permet d’épargner au musulman ce souci. De plus, cela lui permet de choisir une habitation à proximité de la mosquée, du centre islamique ou de l’école musulmane, et offre à la communauté musulmane une occasion de se rapprocher, ce qui permettrait à leur enfants de s’entre-connaître, de développer les liens qui les unissent et de s’entraider à vivre fidèlement aux enseignements de l’islam.
        Ceci permettrait également au musulman l’aménagement de son habitation de façon à répondre à ses besoins religieux et sociaux puisqu’il en est le propriétaire.
        A côté de ce besoin individuel pour tout musulman, il y a un besoin collectif relatif à l’ensemble des musulmans qui vivent en minorité en dehors de la terre d’Islam, et qui consiste à améliorer leurs conditions de vie et à élever leur niveau. Ils présenteront alors une image rayonnante de l’islam. Cela consiste également à se libérer des contraintes financières qu’ils subissent pour s’acquitter de leur devoir de « da’wa » et contribuer à l’essor de la société dans son ensemble. Or, cela implique que le musulman ne doit pas consacrer tout son effort et toute son énergie à payer ses charges locatives et le coût de sa subsistance quotidienne, ne trouvant plus ainsi l’occasion de servir sa société ni sa religion.
        Deuxième fondement : L’avis d’Abou Hanifa et de son élève Mohamed ibn al-Hassan ash-Shaybani, qui est l’avis adopté au sein de l’école hanafite. C’est également l’avis de Sofiane ath-Thawri, de Ibrahim an-Nakh’i. C’est aussi l’un des avis relaté d’après Ahmed ibn Hanbal auquel Ibn Taymiya accorde la prévalence – selon les dires de certains hanbalites – à savoir, la permission d’établir des contrats faisant intervenir l’usure « ar-riba » et de tout autre contrat juridiquement invalide, entre les musulmans et les non-musulmans en dehors de la terre d’Islam.
        La prévalence est accordée ici à cet avis pour plusieurs considérations dont :
        1- Le musulman n’est juridiquement pas tenu de s’acquitter des prescriptions juridiques d’ordre civil, financier, politique et de toute autre prescription relevant de l’organisation générale de l’état musulman lorsqu’il se trouve dans une société non-musulmane, car ceci ne lui est pas possible, et Dieu n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Or, l’interdiction de l’usure est du nombre des prescriptions relatives à l’identité de la société, à la philosophie de l’état et à son orientation sociale et économique.
        Le musulman n’est tenu de s’acquitter que des prescriptions d’ordre individuel comme les prescriptions relatives au culte, à la consommation, à l’habillement, ainsi que les prescriptions concernant la mariage, le divorce, la révocation, le délai de viduité, l’héritage et autres prescriptions relatives au statut personnel, de sorte que si des restrictions lui sont imposées dans ces questions au point de se trouver dans l’incapacité totale de pratiquer sa religion, il serait de son devoir de quitter cette terre dans la mesure de son possible.
        2- Si le musulman n’a pas recours à ces contrats juridiquement invalides (en terre d’Islam) – dont l’usure – sa conformité à l’islam sera la cause de son affaiblissement au niveau économique et la source de ses pertes financières. Or, en principe, l’islam est sensé le renforcer et non pas l’affaiblir, l’enrichir et non pas l’appauvrir, lui profiter et non pas lui nuire. D’ailleurs, certains savants parmi les pieux prédécesseurs ont permis au musulman d’hériter un parent non-musulman en se référant au hadith : « L’islam rajoute et ne diminue pas » , c’est-à-dire, il accroît les biens du musulman et ne les diminue pas, ainsi qu’au hadith : « L’islam élève et rien ne s’élève au-dessus de lui » . En outre, si le musulman n’as pas recours à ce genre de contrat qui font l’objet d’accord entre les non-musulmans, il sera toujours contraint à s’acquitter de ce qu’on lui demande, mais ne tirera aucun profit en contre partie. Il met ainsi en application les lois et les effets des contrats et ce qu’elles renferment de désavantages, et ne les appliquent pas dans son avantage. Par conséquent, il subit toujours les désavantages et n’en tire jamais profit. Le musulman se trouvera ainsi constamment dans la position de victime de l’injustice financière et ce, à cause de sa conformité à l’islam. Or, l’islam n’a pas pour but d’opprimer le musulman à cause de sa fidélité, en le laissant – en dehors de la terre d’islam – telle une proie dont on peut profiter, lui interdisant de tirer profit, à son tour, de ce qu’offrent les différentes transactions selon les contrats répandus et reconnus auprès des non-musulmans.
        Quant au fait de dire que l’école hanafite autorise les transactions usuraires en cas de réception et non pas en cas de remise, dans la mesure où la remise ne présente aucun intérêt pour le musulman, or, les hanafites n’autorisent les transactions commerciales par le biais de contrats juridiquement invalides qu’à deux conditions : La première : Elles doivent présenter un avantage pour le musulman. La deuxième : Elles ne doivent pas renfermer de tromperie ni de trahison à l’encontre du non-musulman. Or, ici, l’intérêt du musulman n’est pas avéré.
        La réponse est que ceci est contestable comme l’indique les propos de Mohamed ibn al-Hassan ash-Shaybani dans « as-sayr al-kabir » ainsi que la portée générale des propos des plus anciens parmi les savants de l’école. De plus, le musulman, bien qu’il donne l’intérêt, est ici le bénéficiaire étant donné qu’il finit par posséder la maison.
        Par ailleurs, les musulmans vivant dans ce contexte affirment, par audition directe ou par courrier que les mensualités qu’ils paient à la banque sont identiques au loyer qu’ils paient au propriétaire, et parfois même inférieures.
        Par conséquent, si nous interdisons les transactions usuraires avec la banque, nous privons le musulman de posséder un logement pour lui et pour sa famille, or ceci fait partie des besoins vitaux pour l’être humain comme le stipule les jurisconsultes « fouqaha ». D’autant plus qu’il peut payer un loyer pendant, vingt, trente ans ou plus, mensuellement ou annuellement sans rien posséder, alors qu’il pouvait, en vingt ans ou moins, acquérir une maison.
        Et si cette transaction n’était pas permise selon l’école hanafite et ceux qui partagent son avis, elle le serait pour tous au nom du besoin qui peut être parfois assimilé à la nécessité.
        Notamment, qu’ici, le musulman fait consommer l’usure et ne le consomme pas lui-même, c’est-à-dire, il donne l’intérêt mais ne le prend pas, or l’interdiction concerne principalement la consommation du produit de l’usure comme l’énonce expressément les versets coraniques. Quant au fait de faire consommer l’usure, son interdiction relève de la précaution, à l’instar de l’interdiction de sa mise à l’écrit ou d’en porter témoignage. L’interdiction de faire consommer l’usure relève donc de l’interdiction des moyens, non pas de l’interdiction des finalités.
        Or, il est notoirement connu que la consommation du produit de l’usure ne peut être en aucun cas permise. Quant au fait de le faire consommer (au sens de le donner), il est permis en cas de besoin comme le stipulent les jurisconsultes qui permettent, par ailleurs, le recours à un prêt usurier lorsqu’aucune voie licite ne se présente.
        Parmi les règles juridiques les plus célèbres à ce sujet : Ce qui est interdit en soi ne peut être autorisé que par nécessité, et ce qui est interdit par précaution est permis par besoin.
        *Conseil Européen de la Fatwa
        31 janvier 2014 à 14h29

        • Shalom
          En plus de l’amour que vous portez à Tariq Ramadan, vous semblez très probablement vouloir acquérir à intérêts une maison, d’où votre volonté évidente de m’attaquer assez puérilement.
          Je suis sur la position de Descartes lorsqu’il écrivit : «il fallait que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrai imaginer le moindre doute afin de voir si il ne resterait point après cela en ma créance quelque chose qui fût entièrement indubitable.»
          Cette chose indubitable, c’est Dieu. Votre patrimoine, qui est surtout patrimoine de contradictions, ne l’est nullement : c’est ainsi que je le qualifie très volontiers de FATRAS sinon de DÉCHET.
          Mais cela ne vient EN RIEN dire que je dispose de la Vérité : je dis juste qu’elle est en Dieu Seul.
          Vous persistez à m’accuser faussement en me disant que je dissocie Coran et Sunna alors que, et à moins d’avoir un soupçon de haine dans le cœur envers moi, l’on voit bien que si je dis «suivre un Prophète, c’est suivre Dieu ; inversement, suivre Dieu se fait en suivant un Prophète.», je dis par là que Coran et Sunna ne sont nullement à distinguer en ce sens qu’elle est en lui, puisque le Coran est un «détail de toute chose» (12:111). Par suite, le protestantisme et autres délires dont vous me parlez ne sont absolument pas chez moi.
          En réalité, le dénigrement est chez vous car j’attends une contradiction de mon exposé sur ladite fatwa : et hélas, je ne vois que «vous êtes dans un postulat de dénigrement» sans même me montrer en quoi, alors que j’ai bien argumenté pour attaquer la thèse de Zenati, al-Qaradawi…
          Et c’est en cela qu’est mon appel au bien. Mais faut déjà pouvoir le voir et ne pas vouloir de crédit ni parler de «patrimoine» pour ce qui ne recense que des contradictions.
          Quant à la fatwa que vous avez bien voulu retranscrire ici, c’est tant mieux : les musulmans n’auront qu’à me lire et la lire pour avoir une idée de qui s’approchait du Vrai.
          Et si vous voulez emprunter, empruntez ! Ne m’attaquez pas parce que je vous montre que c’est un péché et que vous ne savez que répondre. Prenez-en au consommateur qui gît en vous !

          • Salam,
            Au parement T.Ramadan vous taraude l esprit : si on est pas d accord avec vous c est qu on est pro Tariq?! curieuse réfutation!
            S adressant a des musulmans en les exhortant de rejeter catégoriquement, tout leur patrimoine juridique et intellectuel que vous qualifie de ” c’est ainsi que je le qualifie très volontiers de FATRAS sinon de DÉCHET”. Puis leur proposer la vision d un nom musulmane en l occurrence DESCARTES pour étayer leur quête de VERITE ; parrait plus que douteux; et la citation de ce dernier s applique plus a votre demacrhe!
            Surtout qu on vous dénigrez un patrimoine qui inclut des réflexions que vous approuvez chez d autres comme Descartes : “Le doute méthodique” évoqué par Al Ghazali dans “erreur et delivrance” et qu on retrouve curieusement dans” le discours de la méthode “de Descartes!!! On dit même que ce dernier s est inspire de AL GHAZALI.
            Est ce une ignorance de ce que vous dénigrez? C est quoi cette contradiction?

          • salam,
            «Sachez que l’individu intelligent doit considérer la parole et non la personne qui l’a dite. Car si cette parole est une vérité, il doit l’accueillir de celui qui l’a dite fût-il réputé grave ou frivole. L’or s’extrait du sable, le narcisse de l’oignon, la thériaque, des serpents et la rose, des épines.», nous admonestait très à propos l’émir ‘Abd al-Qâdir al-Jazâïri.
            soyez donc intelligent et ne me reprochez pas de citer un non-musulman.
            je n’ai cité Descartes que parce qu’il a énoncé là une vérité.
            si dans le BORDEL qu’est ce prétendu patrimoine, il s’y trouve une vérité, je la prendrai. mais le Faux y prépondère tellement que j’ai compris qu’il fallait que je m’en remisse absolument en Dieu qui est le Vrai afin que je pusse non seulement reconnaître adéquatement le Vrai mais surtout désigner et abattre le Faux.
            si vous préférez demeurer dans ce BORDEL, faites. ne me reprochez pas de ne pas vous y suivre.
            mais surtout, je vois que vous n’avez rien à répondre ni à mon essai ni à mes réponses.
            nous en sommes à l’attaque sur un petit point de mon écrit, ce qui prouve certainement que j’ai répondu de façon si adéquate qu’il n’y avait plus rien à redire.

          • Salam
            Est-ce un aveu d ignorance qui est la résultante de votre indécence.
            Vous qualifiez ledit patrimoine” FATRAS sinon de DÉCHET” puis de “BORDEL”.
            L intelligence exige le silence lors de l ignorance et non l arrogance qui semble vous caractérisez. Vous êtes e pris en flagrant délit de malhonnêteté intellectuelle! Comme l illustrent votre essai, vos réponses et votre vision.
            J ai affiche la Fatwa issue du Conseil Européen de la Fatwa que vous attribuez individuellement au Cheikh EL Qardawi afin qu elle soit lu et su dans son intégralité par les lecteurs de votre essai. Que vous avez expose partiellement et partialement: vous occultez l incitation et l invitation dudit Conseil aux musulmans vivant en Europe de s impliquer et de solliciter les banques afin de trouver au préalable des alternatives afin d éviter le recours au prêt bancaire avec intérêt PAR CONTRAINTE.
            Vous approuvez un principe ‘Relativement aux points 1, 2 et 3°, nul ne doutera de la justesse du principe puisqu’il est même permis de consommer de la viande de porc en cas de besoin.’ Que vous esquivez quand le Conseil aborde la nuance de : Le besoin « al-haja » à la nécessité « ad-daroura » . On vit la limite
            Pour sauter sur le point 4 illustrée par la situation financière d une poignée de célébrités Franco musulmane pour expliquer la tendance socio religieuse de la communauté musulmane. L organisation de cette dernière en Amérique du Nord particulièrement en Californie comme au Canada accrédite les arguments du Conseil.
            .

          • salam,
            vous faites du blabla pour ne rien dire, ne rien argumenter, mais seulement dénigrer gratuitement, sûrement parce que vous voulez être cocontractant avec Mammon. c’est malgré tout l’hommage du vice à la vertu car si vous pouviez me contredire, vous l’eussiez fait au lieu de faire l’enfant avec des réponses d’une telle pauvreté intellectuelle.
            au lieu de m’attaquer vainement parce que vous ne savez plus que faire afin de me discréditer tant vous voyez la justesse de mes arguments, souscrivez un crédit à intérêts, gros, si ça vous branche ! je comprends que l’iPhone et la baraque avec piscine soient des arguments suffisants pour trahir Dieu.
            aucun problème !
            je ne suis responsable que de moi, hé.
            un jour, toutefois, vous vous souviendrez de votre comportement et regretterez peut-être d’avoir soutenu ces promoteurs du FATRAS, DECHET et BORDEL que vous nommez “patrimoine” ?

          • Salam,
            “Relativement aux points 1, 2 et 3°, nul ne doutera de la justesse du principe puisqu il est même permis de consommer de la viande de porc en cas de besoin”. Vous approuvez le principe mais vous vous en détournez autant que fondement pour ne pas justifier “Le besoin « al-haja » de disposer d un habitat dont vous admettez la nécessite « ad-daroura » qui serait(d après vos arguments comblée par le recours a la location. Or l objet de la Fatwa en question, est l’acquisition d’une maison et plus précisément son financement par le biais de prêt bancaire avec intérêt . Et non la location!
            Depuis quand, le statut de locataire est similaire a celui du propriétaire? Et depuis quand qu en tant que le locataire on est aussi bien comble qu un propriétaire?
            Juridiquement? économiquement? financièrement?Islamiquement?civilement?
            En tant que propriétaire:
            Je me procure un capital, une sécurité; autonomie indépendance et une force financière, je peux transmettre un patrimoine a mes enfants ou le mettre a disposition de bonne causes
            En tant que locataire, je paie a vie un loyer sans contrepartie; une dépendance aux bailleurs, une vulnérabilité financière, une précarité potentielle lors de la diminution des revenus ex retraites. et cela sur un plan individuel comme communautaires.
            La question s impose: au vu des avantages et inconvenants précités et argumentée par la fatwa, la levée de l interdit du prêt bancaire a intérêt est elle islamiquement justifiée?
            En parle bien du mode de financement; dont la fatwa sollicite les musulmans a trouver des alternatives a l exemple au contrat de « mourabaha » « bey’ at-taqsit » (la vente par facilité) et d opter au prêt a intérêt qu en dernier recours.
            Chose que vous avez occulte dans votre essai.
            Et puis n est ce pas une incitation intéressante de trouver des alternatives de financement a celui du système financier Mammon?
            Que de rester enferme dans votre posture et de confirmer ainsi la prédominance du système Mammon ? Et maintenir ainsi les musulmans comme des
            Il aurait été plus intéressant d enrichir cette réflexion dans ce sens.
            Surtout après la crise des subprime qu a généré Mammon: vous donez des leçons ou notions ou vous passez a travers de cette réalité économique?
            Au lieu de cela vous avez déployez vos efforts a dénigrer des personnes qui ont eu le tort selon vous de trouver des alternatives au système Mannon du moins ne pas être le perdant.
            En outre de votre nihilisme, opportunisme de l affaire T Ramadan, et votre quasi compassion a H Ayari dont les derniers éléments de l enquête relèverait plus du faux témoignage qui semble vous confortez? + votre arrogance ignorance parfois…tout cela sonne FAUX!
            Je trouve cela intellectuellement médiocre!
            J interpelle votre responsabilité devant la oumma: comment pouvez vous affirmez “c’est ainsi que je le qualifie très volontiers de FATRAS sinon de DÉCHET”. Et la vous parlez des 4 écoles juridique et de pensée musulmanes voir plus ?!
            Dont les fondements et les sources de droit sont:
            Le Coran
            La Sunna
            Le Consensus
            Le raisonnement analogique
            et L ijtihad

          • salam,
            tout ce que je dis, c’est que le locataire comme le propriétaire en usus ont leur besoin primaire d’être protégés des intempéries par l’habitation.
            il est certes évident que le propriétaire dispose de davantage de droits que le locataire.
            mais comme je disais, il n’y a rien qui vienne justifier un crédit usuraire.
            1° car en versant mon loyer, la contrepartie est de disposer d’un logement. donc contrairement à votre affirmation, IL Y A BIEN UNE CONTREPARTIE. Dieu interdit de mentir, voyez-vous.
            2° je ne vois pas quelle est la dépendance au bailleur et pourquoi vous ne mentionnez pas la dépendance au locataire en ce sens qu’il donne de l’argent au propriétaire ! mais c’est parce que vous voulez justifier le Faux que vous ne voyez la chose que dans ce sens.
            3° je ne vois pas la vulnérabilité financière car si je ne peux payer le loyer, il advient que je ne puis payer les mensualités de mon crédit OU la réparation de mon bien (et Dieu sait que tout propriétaire est tenu d’entretenir son logement et que cela a un coût ! c’est pour cela que des calculs ont parfois démontré que être locataire pouvait être plus intéressant)
            4° de même, je ne vois pas en quoi, si mon revenu baisse, je serai mieux en tant que propriétaire si je n’ai pas fini de payer ou, lorsqu’il faudra réaliser des travaux d’entretien obligatoires comme la toiture, etc.
            il n’y a donc aucun avantage réel, sauf pour les menteurs consuméristes qui envient les impies et qui souhaiteraient tant avoir leur pavillon en banlieue et qui font tout pour contourner la Règle divine. mais votre réel problème, en réalité, c’est que vous soyez tombé sur moi, car j’ai capacité de répondre adéquatement à la question faisant qu’en réalité, vous voyez bien que j’ai raison, d’où vos vaines protestations.
            est déchet potentiel le raisonnement, le consensus et l’ijtihad.
            est vérité le Coran (qui contient la Sunna).
            mais comme je vous l’ai dit, si vous voulez emprunter, allez-y. vous vous rappellerez peut-être de moi post mortem. car je ne fais que me répéter et je vois que vous cherchez la polémique.

  4. Bla bla bla. Et si on appliquait une irerpartie de cela au prophète lui-même qui a dit des choses “merveilleuses”, mais dont certains comportements laissaient à désirer (son maiage avec Aïcha à 9 ans, ses nombreuses épouses -9- en plus de des esclaves, ses invasions contre des tribus qui ne l’ont pas attaqué -جهاد الطلب-, etc, etc…) ?

    • le mariage à neuf ans est une invention.
      quant à ses nombreuses épouses, c’est un fait avéré par contre. mais nombre de musulmans qui se prêtent à la polygamie ne le devraient généralement pas car elle exige une telle justice que peu en sont capables. et de ce que j’ai remarqué, c’est plutôt des considérations sexuelles qui les motivait qu’autre chose, ce qui est à l’exact opposé de ce qui motiva le Prophète.
      relativement aux guerres, elles ont toutes eu lieu par nécessité. je ne crois pas qu’il y ait d’exemple où l’on voit les musulmans attaquer de façon crapuleuse. attention, je ne parle là que de l’époque du Prophète.

  5. tout a fait tahar. cette affaire ne doit pas nous faire oublier des injustices plus profonde dans le monde et surtout plus flagrande. nous sommes conditionnes par les medias qui nous disent ou aller. combien de personnes en france enfermes et en attende de jugement ? des milliers. des personnes peut etre plus noble que TR. alors defenseurs de la presomption d inoccence pourquoi cette defense selective?
    le probleme du savoir est qu il est aujourd hui enferme dans le domaine religieux. il y a un monde qui nous entoure le role de chacun est d apprendre a le connaitre , cela afin de le respecter et de decouvrir sa place dans le cosmos

  6. le problème que pose le cas Ramadan, en France et même en Europe, n’interresse pas que la communauté musulmane, me semble-t-il.
    Les espoirs, soulevés par un leader moderne, désireux de promouvoir un Islam compatible avec les valeurs Démocratiques des états de droits Européens , ont rencontré un écho favorable, auprès de beaucoup d’intellectuels dits “progressistes” en France notamment, mais pas que.
    Mais voilà, qu’au fil du temps, après analyse et recoupement , une réalité a fini par s’imposer.
    celle de l’imposture !
    Seuls les mots, ont été modernisés. Le fond reste celui du fondamentalisme propre à l’idéologie, de ceux qui l’ont formé, qui le soutiennent, le financent, à savoir la secte fondée par son grand-père, poursuivie par son père, entretenue par son frère Hani et lui-même.
    Les accusations de double langage, ont commencé d’apparaître, lorsque ses discours ont été scrutés et analysés, et que des différences notables sont apparues, entre les propos exprimés en francais, à l’égard principalement des jeunes musulmans, vivant en Europe, et ceux en Arabe, destinés à donner des gages à la partie conservatrice de ses soutiens, dans le monde musulman.
    Pour avoir écouter attentivement ses prise de position, concernant la présence d’homosexuels dans les mosquée, sur la nécessité de se conformer aux lois démocratiques, sur le voile , la lapidation etc, je me suis rendu compte, du talent du personnage, et de sa facilité, à placer dans ses phrases, des éléments finaux, totalement en contradiction avec ses propos d’introduction.
    On commence, la bouche en cœur, par ne rien trouver de scandaleux à la présence d’homosexuels dans les mosquée, pour finir en disant “mais il n’en reste pas moins que la “norme” est là, et que c’est elle le plus important !
    Concernant la Démocratie, même méthode :
    “les règles démocratiques doivent être respectées, tout en sachant que pour un musulman sincère, il ne peut n’y avoir d’autre constitution que le Coran (reprise d’un élément de la profession de foi des F.M : le Coran est notre constitution)
    Bref.
    Que de temps perdu pour tous ceux qui espèraient une adaptation progressiste de leur religion, aux valeurs universelles des pays démocratiques.
    Ramadan n’aura été pour eux qu’une fausse piste, un espoir déçu, une imposture.
    Et j’ajoute pour terminer que je partage totalement les propos sur ce sujet de @patrice qui expriment avec beaucoup de talent , de finesse, et de pertinence la réalité de ce personnage.
    cordialement

    • salut, Étienne,
      malgré tout, et si les musulmans considèrent les fondements, à savoir qu’il faille délaisser les médiations (aussi séduisantes qu’elles pussent être) pour rechercher l’Universel, l’Objectif, le Tout, bref, le VRAI, alors c’est un grand pas. je crois que cette affaire est un premier pas vers cette direction.

      • @souareba
        merci de votre réponse.
        vous mettez beaucoup d’espoirs dans votre réponse, et je ne peux que les partager.
        Je souhaite sincèrement, à la communauté de croyants sincères, largement majoritaire dans l’Islam, de retrouver l’élan spirituel, universel, humaniste, qui reste à ce jour la période la plus féconde et lumineuse de son histoire, je parle ici, de la période andalouse, d’Averoes, et de Maimonide .
        Un gel de cinq siècles, plombé par une dérive stérile dans le juridisme, aboutissant à la fossilisation contenue dans le wahabisme, à me semble-t-il bloqué toute possibilité d’évolution.
        C’est un défi majeur auquel l’Islam est confronté, car sa survie en dépend, tout l’indique.
        Nier le 21ème siècle, et vouloir y entrer en marche arrière, ne peut que provoquer du malheur, du mal-vivre, aboutissant aux délires de persécution, de victimisation, aux théories les plus absurdes du complot, voire à la parano la plus aiguë.
        Que de temps et d’énergie perdus.
        L’imposture que représente l’action de Ramadan en Europe, en est le parfait exemple.
        Vous semblez, vos post en témoignent, vouloir vous soustraire à cet enfermement, attitude que je salue, et respecte.
        La vigueur des réactions conservatrices à votre égard, semble indiquer, que vos propos font “mouche”.
        Je vous souhaite sincèrement et cordialement beaucoup de courage !

        • à mon sens, je crains qu’il nous faille attendre le retour du Véritable Messie, le Christ, Jésus, pour que toute l’imposture s’invalide enfin.
          oui, je pense que ceux qui me critiquent en feignant n’avoir compris ont en réalité très bien compris et qu’ils ont si bien compris l’essence et les conséquences de mes déclarations incendiaires et subversives qu’ils emploient la dérision, le fractionnement, la censure, l’inversion, le détournement si ce n’est le mensonge pour que ce que j’évoque ne puisse jamais avoir d’écho. pas pour rien que ces gens-là expriment leur désaccord sans jamais le justifier de façon pertinente.
          je vous remercie et à bientôt, Étienne.

  7. Mr Gassama… encore un texte qui mérite d’être lu. Encore une fois vous opposez la Vérité aux enseignements des ulémas. Il est vrai que c’est un gros problème… mais il date : rappelons-nous Jésus et les pharisiens. Il a dit ”je suis la Vérité” et que lui est-il arrivé ? Rappelons-nous Al-Hallaj. Il a dit ”je suis la Vérité” et que lui est-il arrivé ? Les deux assassinés par les savants (ceux appelés ainsi).
    Non inutile de se rappeler également les époux Abou-Zeid, enseignants à Al-Azhar… et d’autres encore. Aussi le chercheur de vérité devrait-il savoir à quoi il pourrait s’exposer.
    Cependant le coran 7-179 : ” […] Ils sont des cœurs avec lesquels, ils ne comprennent rien […]” que l’entendement est affaire de cœur… non d’études ou de diplômes.
    En un autre registre, à la naissance de la physique quantique, devant ses significations étranges, Einstein déclama : ”Dieu ne joue pas aux dés.” À qui il fut répondu : ” Qu’en savez-vous ?” ou ” Qui êtes-vous pour le dire ?”. La question d’aptitude à l’entendement (fiqh – فقه – en arabe) ne peut se poser s’agissant d’Einstein. Alors quoi ? Les questions d’ordre religieux (non de juridisme ou de praxis), celles profondes, essentielles, touchant à la Vérité ne sont conditionnées par rien d’autre que la pureté des cœurs.
    Bien qu’ayant reçu les Tables de la loi du Dieu-même, Moïse (Moussa) voulut apprendre ce que Dieu a appris à un homme parmi les homme de Dieu. Que lui fut-il répondu ? ”Tu n’as pas la patience”. Le cœur de Moïse n’était pas qualifié, s’agissant d’entendement, alors même qu’il était prophète et messager, de plus transmetteur de la loi divine. Pour finir, cet ”homme parmi les hommes de Dieu” lui expliqua sa démarche pour conclure avec : ”je ne l’ai pas fait selon moi-même”.
    Ce récit est dans la sourate 18, AL-Kahf, La Caverne qui vient après Al-Isra, l’ascension céleste et avant Marie, la descente de l’esprit, et qui se trouve au milieu du Coran. La Caverne n’est-elle pas le lieu du mystère ? Ou celui du trésor ? Étant au milieu du Coran, après un ascension céleste et avant une descente céleste, n’est-elle pas comme un joyau dans son écrin ?
    Elle nous enseigne sur le vrai connaisseur qui ne fait pas les choses par soi-même, mais est inspiré par Dieu, qui lui a donné savoir et sagesse. Celui là peut atteindre la Vérité, pas le diplômé ni le coopté.
    Tout ce développement pour dire qu’un uléma n’est pas forcément qualifié quant aux questions de religion et encore moins quant à la Vérité.
    Mais Mr Gassama, les musulmans sont-ils attirés par la connaissance de la Vérité ? Ou par l’accession au paradis ? Et tous ses délices… proscrits ici-bas. Et à ce propos, quelle différence entre celui qui s’éclate aux ”Folies Bergères” et celui qui s’en prive pour mieux s’éclater en l’éternité ? À mon avis le premier est plus vrai, plus authentique, sans juger sa moralité.
    Les plutôt rares personnes attirées par la Vérité (comme Einstein, par exemple) cherchent, n’acceptent tout ce qu’on leur raconte. Prennent des risques, mettent à l’épreuve leur croyance, se remettent en question, doutent, tombent, se relèvent et continuent… à chercher.
    Il y a longtemps un ami m’a dit : ” plus tu connais, plus tu oublies, plus tu oublies, moins tu connais, moins tu connais, moins tu oublies… moins tu oublies, plus tu connais”. La connaissance, le savoir n’est pas statique, ce n’est pas un acquis sanctionné par un diplôme. La connaissance est une dynamique, elle est vivante comme le Vivant… sinon c’est lettre morte.
    Alors, Mr Gassama, si vous permettez, à mon avis, il n’y a pas photo, comme on dit aujourd’hui. Non, il n’y a pas débat : La question est entendue, la réponse est d’ordre strictement individuel…
    Quant à l’affaire Tariq Ramadan, pour moi, c’est sans intérêt ; cela ne m’apporte rien, ne m’avance rien. En ce monde, il y a bien d’autres injustices qui méritent l’attention. Si TR est un chercheur de vérité, alors il a affaire à ses pharisiens… si tel n’est pas le cas, quel en est l’intérêt ?
    Cordialement.
    NB : Vous transcrivez ”ahl al-dhikr” par ” gens du rappel”… pourquoi pas ” gens de la méditation”, sachant que ”dhikr” est une pratique spirituelle semblable à la méditation ou la récitation d’un mantra, par exemple. Vous le savez sûrement, c’est une pratique des soufis, lesquels seraient alors ces gens auxquels il faille s’adresser quand le savoir fait défaut. Car en constante méditation, ceux-ci se rappellent assurément Dieu, continuellement liés à Lui.

    • salam, @Tahar,
      en vous remerciant, car j’ai lu attentivement votre commentaire. veuillez m’excuser pour la réponse qui prit du temps, svp !
      je crains que la chose est comme Spinoza le disait : «Car la plupart semblent croire être libres en tant qu’ils ont licence d’obéir à leur caprice, et céder de leur droit en tant qu’ils sont tenus de vivre selon ce que prescrit la loi divine. Et donc ils croient que la Piété, la Religion et, absolument parlant, tout ce qui se rapporte à la Force d’âme, sont des fardeaux qu’ils espèrent déposer après la mort, recevant ainsi le prix de la servitude, à savoir de la Piété et de la Religion ; et ce n’est pas seulement cette espérance, mais aussi et surtout la crainte d’être punis d’affreux supplices après la mort qui les amènent à vivre, autant que le supportent leur faiblesse et leur âme impuissante, selon ce que prescrit la loi divine ; et si les hommes n’avaient en eux cette Espérance et cette Crainte, s’ils croyaient au contraire que les esprits meurent avec le corps et qu’il ne reste aux malheureux, épuisés par le fardeau de la Piété, pas plus loin à vivre, ils reviendraient à leur tempérament, voudraient tout soumettre à leur caprice et obéir à la fortune plutôt qu’à eux-mêmes. Ce qui n’est à mes yeux pas moins absurde que si quelqu’un, parce qu’il ne croit pas pouvoir éternellement nourrir son Corps de bons aliments, préférait se rassasier de poisons et de choses mortifères ; ou bien, parce qu’il voit que l’Esprit n’est pas éternel, autrement dit immortel, il préfère être hors d’esprit et vivre sans raison : absurdités telles qu’elles méritent à peine d’être relevées.»
      quant à l’alternative que vous évoquez, à savoir s’éclater ici-bas aux Folies Bergères ou s’éclater en l’éternité en s’étant privé ici-bas, je pense qu’elle est fausse et qu’il est terriblement dommage que tant de musulmans la croient fondée. à mon sens, et Dieu sait mieux, il vaut mieux comprendre la raison qui nous fait tendre vers le faux-bonheur d’ici-bas (Folies Bergères ou Ligue des Champions ou autre) comme celle qui nous fait tendre vers le faux-bonheur de l’au-delà (je dis ainsi car beaucoup s’imaginent qu’ils vont «pécho de la houri*» alors que le véritable bonheur est bien d’y contempler Dieu tout purement). et de ce que je crois avoir compris, j’affirme que nombre d’entre nous vit en dehors de soi et que cette souffrance, ce vide, cette béance en nous nécessite qu’on la comble. il y aura donc ceux qui voudront la combler par le clinquant de ce monde et ceux qui croiront que Dieu veut de nous que nous souffrions pour ensuite, effectivement, «pécho de la houri». en fin de compte, ils sont pareils, c’est juste que le premier, ne croyant peut-être pas fermement ou du tout en la vie future, décide d’optimiser son temps ! lol. il faut donc que nous quittions cette alternative, que nous apprenions à ETRE et ce vide en nous sera alors comblé par le meilleur «matériau», à savoir Dieu. nous sommes ici pour cela : nous connaître, donc connaître Dieu. voilà pourquoi j’en appelais à ce que nous suivissions Dieu SEUL car il HAIT l’associationnisme. et je ne doute pas que Dieu aidera tout individu réellement sincère, illettré ou non, arabophone ou non, etc. mais ceux qui nous appellent à leur obéir parce qu’ils auront un diplôme ou une quelconque vaine autorité en réalité nous égarent ainsi que vous l’avez montré à travers vos exemples.
      en effet, je suis en total accord, la réponse est d’ordre individuel en tant qu’il nous faut la chercher DE NOUS-MEMES. mon texte ne fait que montrer la porte ; et si je réponds, c’est parce que j’espère aider (en plus de me défendre face à de fausses accusations). mais en dehors de cela, il faut l’effort continu et intense de CHAQUE INDIVIDU pour briser le FAUX en lequel nous avons été élevés et maintenus par des ignorants et, parfois, par des gens qui ont intérêt à nous voir éteints, couchés, soumis.
      Ahl al-Dhikr : oui, j’aurais pu le traduire par «méditation». certains disent «recollection». car en fin de compte, cette méditation est souvent «recollection» ou «rappel» en ce sens que ses pratiquants souvent répètent quelques formules sacrées. mais il faut aussi noter que nous avons de faux «méditants» qui répètent, répètent et répètent tout en demeurant profondément pervers. j’ai eu vent de nombreuses histoires DELIRANTES. lol. vraiment l’apparence ne fait clairement pas la réalité lol.
      mais en fin de compte, méditation, recollection, rappel, Coran, Vérité : tout cela est synonyme. en effet, la plupart des formules sacrées qu’ils répètent sont généralement issues ou dérivées du Coran, Parole de Vérité.
      en tout cas, si quelqu’un est effectivement changé et s’approche de Dieu par ce biais, alors il pourrait nous être un ouléma. Dieu sait mieux !
      cordialement !
      *langage vulgaire, certes ; mais je vous JURE que c’est à peu de chose près ce que j’entendis. lol

  8. Je ne comprends pas pourquoi vous lier l’affaire Ramadan et l’exemple de la fatwa sur l’achat d’une maison par Qaradawi.
    La question de Riba est très complexe car il est clair q’Allah a interdit Riba mais la divergence des savants est au niveau de la définition de Riba, simplifier en disant que c’est seulement rendre plus d’argent que ce qu’on a emprunté est un peu facile si on veut prendre en compte l’inflation et d’autres phénomènes de l’économie moderne… Bref
    Il ne faut pas melanger l’adoration(le culte) et ce qui concerne les relations social et règles de vie
    Allah est le plus savant.
    Petite vidéo :
    https://youtu.be/y01t3FrrXsQ

    • je lie ces deux éléments (j’eusse pu en choisir d’autres) car ils illustrent adéquatement le concept de faux savants.
      la question de Riba n’a été rendue complexe que parce que la plupart des faux savants n’y comprennent rien ou peu de chose mais qu’ils veulent toutefois en parler. et je n’ai absolument pas effectué la simplification dont vous parlez.
      quant à l’inflation, elle n’est pas constitutive de la monnaie puisqu’il existe aussi le phénomène de déflation. celui qui veut se prémunir du risque de dévaluation/dépréciation doit juste savoir qu’il ne le pourra jamais à 100%. donc si je prête et qu’il y a de l’inflation, tant mieux pour l’emprunteur : si je prête et qu’il y a déflation, tant mieux pour moi. ce sont les éventualités qu’acceptent nécessairement les deux parties. et de toute façon, ce sujet est hors de riba, sauf si l’on n’y comprend rien. et hélas, j’ai connu nombre de faux savants qui voulurent s’y pencher et qui produisirent des raisonnements véritablement ineptes.
      en Islam, et contrairement à votre affirmation, l’adoration de Dieu se fait à travers les relations sociales, la bonne conduite de vie, et autres. si je vous l’apprends, c’est terrible ; mais il est assez normal que des musulmans pensent ainsi du fait des temps modernes. quand j’en appelle à ce que tous les musulmans soient des oulémas de sorte qu’ils ne s’en réfèrent qu’à Dieu Seul, l’on me prête des intentions perverses, comme si l’on préférait une société de spécialistes où certains penseraient à la place d’autres, alors que cette société montre ses effets néfastes (absence d’union, etc.). incroyable !
      la conclusion de cette vidéo : “chacun suit et écoule le musulman qu’il a envie d’entendre pourvu que ça lui fasse du bien” est dangereuse. moi, en tout cas, j’appelle à ne suivre que Dieu qui est la VERITE et qui est UNIQUE. la conclusion en question promeut le subjectivisme, c’est-à-dire le Faux.
      mais si l’on se refuse à obéir au Coran (et pas à moi, car je ne fais que de la redite de ce même Coran), il faut savoir qu’on en répondra, non ?

  9. “C’est parce que la commission du délit ou du crime est envisagée comme possible que la police enquête et que la justice instruit. Et les médias en en parlant mentionnent les soupçons, et donc envisagent la culpabilité” un parfait exemple de duplicité mentale et un glissement sémantique remarquable. Je vois que le prétendu double discours imputé par la menteuse congénitale Fourest à Tariq a créé des vocations même parmi ses ennemis . “Envisager la culpabilité” n’a pas pour effet de rendre un présumé innocent de par la loi, un coupable. Seuls un tribunal et une cour peuvent prononcer une décision de culpabilité et tant que cette culpabilité n’a pas été prononcée, vous diffamez la personne poursuivie. Quant à Tartuffe et le péché cela renvoie à la religion pas aux codes pénal et de procédure pénale. Alors laïcs ou pas? qu’est-ce que vous êtes au juste? Ou alors c’est selon?

  10. Bonjour,
    Entre la sainteté vraie ou supposée de certains soufis et la piété surjouée ou surfaite de certains salafis, le musulman ordinaire qui s’évertue à faire montre d’humilité (la valeur des valeurs) se situe à égale distance de ces deux “travers” en se proclamant sans complexe aucun de “l’insuffisant”.
    Le saint est le dernier à se savoir saint. C’est pourquoi il faut se méfier de ceux qui se définissent comme tel. Quant à la piété, elle est un idéal à atteindre et une démarche de l’esprit et du coeur. Celui/celle qui s’illusionne en être investi à 100% commet un crime de lèse-Coran et de lèse-Sounna. Dieu révèle effectivement dans le Coran : ” Ne concluez point à votre piété. LUI (Dieu) connait celui/celle qui tend à la piété.” (traduction du sens du verset). Quant à la Sounna authentifiée, elle nous apprend en écho avec ce verset clair : “ne vous accordez pas des diplômes de piété. Allah connaît mieux que vous ceux et celles qui sont pieux(ses)/vertueux(ses).
    Monsieur Ramadan n’a jamais dit qu’il était un saint homme (seul un fou dirait cela). Et il n’a pas dit non plus qu’il était pieux ( seul un prétentieux proférerait une telle parole). Et monsieur Ramadan n’est ni un fou ni un prétentieux. Il est juste un homme qui, comme tout musulman et toute musulmane qui ne s’illusionnent pas sur la pureté de leur foi, cherche à réduire la distance qui le sépare de l’idéal à atteindre. Et on n’atteint vraiment cet idéal que par miséricorde divine. Heureusement pour nous que Dieu récompense la sincérité de l’effort plutôt que le résultat de l’effort. Heureusement pour nous que Dieu utilise d’autres méthodes d’évaluation que nos ratios triviaux et étriqués. Dieu effectivement accorde le Paradis à une prostituée israéliste qui donna à boire à un chien assoiffé. Dieu effectivement condamne à l’enfer une femme qui s’acquittait de l’obligatoire et s’investissait dans le surérogatoire parce qu’elle nuisait à ses voisins. C’est la Sounna aurhentifiée qui nous apprend cela. On est loin de ces catéchismes formalistes qui s’intéressent davantage à la cendre qu’à la flamme.
    Et la Sunna d’enfoncer le clou : “Tout homme (toute femme) pêche constamment. Et le meilleur des pécheurs (la meilleure des pécheresses) est celui/celle qui se repent constamment.”
    Le musulman et la musulmane se définissent par la qualité de leur repentir.
    Repentons-nous tous autant que nous sommes de nos erreurs et autres bêtises.
    Mais surtout ne laissons pas le débat oiseux sur le péché que tout le monde commet sans exception aucune occulter le vrai débat sur la “présomption d’innocence” qui est bafouée aujourd’hui.
    Et sachons enfin que “seul l’insuffisant est productif”. Du coup, les vrais saints focalisent sur leurs carences et les personnes pieuses/vertueuses se penchent sur leurs propres défauts et ferment les yeux sur ceux des autres. Parce que la véritable sainteté et la vraie piété sont une affaire de coeur. Et seul Dieu sonde les coeurs. Un acte mauvais ne doit point nous faire oublier le coeur insondable par les hommes, tous les hommes.

    • Enfin un post que j’ai lu avec intérêt, joie , reconnaissance et humilité. C’est exactement ce que je me tue à tenter d’expliquer du moins pour la partie juridique mais on dirait qu’une malignité administrative pilotée en haut lieu agit comme un déversoir de fausses croyances religieuses perverties pour noyer nos principes religieux les plus simples afin de créer la confusion dans l’esprit des musulmans. Grâce à vous Nagib, les oiseaux de mauvais augures autoproclamés penseurs et usurpateurs de titres ne hanteront plus mes cauchemars parce que je sais que des gens de bon sens leur apporteront la contradiction constructive.

    • Bonjour,
      Je vais vous envoyer un lien, pour juste casser un peu une partie de votre commentaire (sans être méchant bien entendu!)
      https://www.youtube.com/watch?time_continue=127&v=zFkqziFWxt4
      Voilà, une fois que vous aurez entendu ce qu’il dit, et une fois que vous mettez bien dans votre tête ce qu’il a fait, vous allez comprendre, peut être ceux qui se sentent trahis.
      Ce n’est pas un Saint, mais il prêche, il enseigne. Ses paroles ne doivent pas etre remise en question.
      Mais les gens sont en droit de l’insulter si ils le veulent, vu qu’il les a trompé.
      Par contre, comme le fait remarquer Nanita pour la question de Droit c’est une autre histoire.
      @Nanita, Je suis certain, que si on se croise dans la rue, nous allons bien nous entendre! Peut être même devenir les meilleurs amis du monde 😉

  11. @Souréba
    Puisque vous insistez
    Vous débutez votre propos par :
    « Il faut que, tout en condamnant fermement le péché, nous ne réduisions toutefois pas l’individu à son péché ». C’est bien le seul point sur lequel nous pouvons être d’accord.
    Après tout n’est qu’élucubrations et vues de l’esprit pour diviser la communauté. Vous vous acharnez de manière particulièrement dégoutante sur vos coreligionnaires au besoin vous les faites parler ou leur prêtez des mauvaises intentions à l’appui de votre mauvaise démonstration. Ou alors vous citez quelques exemples que vous érigez en postulat. Prenez garde, vous êtes un perturbateur vous ne voulez ni pacifiez ni unifiez l’Islam. Vous critiquez et pour ce faire vous êtes prêt à dire n’importe quoi. Vos arguments n’en sont pas vous êtes dans l’empirisme rétréci et l’anecdotique.
    Je ne pense pas que soyez prêt à vous dédire vous n’êtes qu’un prétentieux aux antipodes des qualités que peut revêtir un musulman. Vous savez quoi aujourd’hui l’usuparteur c’est vous ! En attendant pour vous des jours meilleurs !
    Pour les miens.
    En voici les illustrations :
    – « Un imam officiant en le Sud de la France demandait quatre témoins sans quoi Tariq Ramadan était nécessairement innocent : mais serait-il aussi formaliste en cas que ce fût sa femme ou sa fille la supposée victime ? D’ailleurs, cette prétendue prescription ne concerne pas les viols —mais il semble bien que pour les autres, certains changent leur lecture du Coran ».
    Là, je ne suis plus d’accord, vous lui faites un procès d’intention puis vous extrapoler sur des viols et vous finissez en l’accusant de vouloir changer la lecture du Coran ! Grave accusation s’il en est !
    On est bien d’accord qu’il ne s’agit pas d’un raisonnement puisque vous lui prêtez des paroles des intentions qu’il n’a pas émis.
    – Puis vous poursuivez dans la même idée « Un imam de la région lyonnaise, tout épris qu’il est de l’accusé, déclara : «je n’appelle pas à l’aide d’un frère qui est oppresseur mais qui est opprimé». Or ces relations immorales sont une oppression évidente envers le conjoint publiquement bafoué, mais sont de surcroît une véritable trahison envers le Seigneur devant qui se fait la cérémonie religieuse unissant deux êtres. »…
    Cette fois vous lui reprochez pratiquement le contraire de ne pas s’appesantir sur l’adultère.
    Or pour ma part je trouve cette attitude infondée sachant que ses écarts de conduite nous ne sommes pas habilités à le juger seulement à tenter de le comprendre après avoir entendu ses explications… L’adultère est un péché personnel et reste entre celui qui commet le péché et Allah Azawajal. S’il obtient le pardon de l’autre, il est plus facile d’obtenir le pardon divin. De quelle autorité pouvons-nous avoir la prétention de le juger ?
    Puis vous faites une tirade sur une condamnation de TR suite à son adultère. Vous enchainez :
    – « Quant à la prétendue oppression que le défendeur aurait subie du fait de sa détention provisoire, il n’est pas le seul en ce cas : des centaines de musulmans le sont et jamais cela ne conduisit cet imam à manifester son exaspération. Mais nous reviendrons plus loin sur ce point crucial. »
    Qu’en savez-vous ? Vous donnez la désagréable impression de critiquer pour critiquer et juste pour faire avancer vos mauvaises idées sur lesquelles on ne vous suit déjà plus.
    Se profile déjà votre cheminement et notre critique numéro 1 et principale à votre sujet qui est de diviser la communauté sur des procès d’intention… Les points sont complètement potestatifs en plus d’être faux et ne servent qu’à faire avancer votre thèse sur laquelle on est en profond désaccord…
    Puis vous continuer à critiquer à la hussarde et sans base un autre iman :
    – « Rappelons-nous que Valeurs Actuelles, qui eut vent de la vidéo de soutien d’un imam de la région lilloise, se fendit d’un article intitulé «Un imam très influent apporte son soutien à Tariq Ramadan». En effet, cet imam dit : «Personnellement, je crois en son innocence.» Sur quoi donc s’appuyait-il, sinon sur sa subjectivité percevante ? »
    En quoi, la position de cet iman est criticable ?
    Vous poursuivez plus loin sur la même idée cette fois auprès d’une responsable suisse d’association musulmane :
    – « Une Suissesse musulmane à la tête d’une importante association cultuelle osa même affirmer : «Je ne crois pas qu’il se soit passé quoi que ce soit.» Lors d’une autre intervention médiatique, elle ajouta, à propos du défendeur : «C’est quelqu’un de fiable et de bienveillant.»
    Et vous finissez votre critique des 3 imans et de la responsable d’association en notant :
    – « L’objectif n’est pas d’être exhaustif, car il en était bien d’autres qui tinrent un discours similaire. Certains, par exemple, eurent la présence d’esprit d’avertir qu’il s’agissait là de leur simple inclinaison narcissique et névrotique, mais ils le firent du haut d’une chaire, un jour de Vendredi et devant des fidèles qui n’avaient alors pas la possibilité de leur porter contradiction. »…
    Quelle prétention ! Quel orgueil !
    On ne vous suit plus du tout, en tant que musulman pourquoi ces dénonciations imaginaires, cette attitude négative. Pourquoi cherchez-vous à spéculer et déduire des éléments que des gens n’ont pas tenus sous le seul prétexte qu’ils cherchent à défendre TR ? Et pourquoi ne pas faire le contraire ou pourquoi au moins votre propos ne fait pas la même chose avec ses détracteurs au moins par souci d’objectivité et d’honnêteté intellectuelle ?
    Vous seriez plus dans votre rôle ou du moins de celui qu’on aurait pu espérer de vous… On demeure perplexe…
    Et voici la synthèse de vos déductions qui ne manque pas d’aplomb et sur lesquelles la majorité des lecteurs demeure choquée par vos raccourcis et vos vues d’esprit :
    – « pourquoi agirent-ils ainsi ? Pourquoi n’y eut-il de protestation face à ces faits ? Mais surtout : pourquoi permettons-nous que ce soient de tels individus qui régentent l’Islam et les musulmans ? En synthèse : qu’est-ce qu’un véritable savant (terme à prendre ici comme étant la traduction de ouléma) ? »
    ET VOICI LE POINT DE DEPART ETONNANT DE VOTRE THESE SUR LES VRAIS ET LES FAUX SAVANTS.
    Or, vous n’avez rien démontrez les quelques exemples que vous avez pris et sur lesquels vous avez amplement spéculé ne nous convainquent en rien au contraire nous inquiètent sur les motivations de votre position. Manque de maturité ? Jalousie envers les imans ? Envers TR ? Manque de discernement ? Opposition de principe ? Puérilité ? Rage ?…
    Voyez-vous vos postulats ci-dessus sont faux et interprétés. Ils ne peuvent être les axiomes d’un raisonnement sain et ne peuvent servir de prémisses à cette deuxième partie dans laquelle vous tentez d’enfoncer le clou en énonçant des aphorismes encore plus graves.
    Vous débutez cette deuxième partie par :
    – « Lucas, en la biographie qu’il fit d’un philosophe, écrivait : »
    Et concluez « tant il est vrai que les ecclésiastiques, de quelque religion qu’ils soient, Gentils, Juifs, Chrétiens, Musulmans, sont plus jaloux de leur autorité que de l’équité et de la vérité, et qu’ils sont tous animés du même esprit de persécution. »
    Sur ce point, on vous oppose que dans le cas que vous écrivez « Ils ne pouvaient absoudre un homme que leur semblable voulait perdre sans outrager le Ministère ».
    Or, dans le cas de TR c’est précisément le contraire. Ils ne cherchent pas à le persécuter comme dans votre exemple mais à lui tendre la main.
    Ils ne sont pas animés ainsi que vous le décrivez par « …une secrète rage qui l’incitait à se venger… » comme dans votre exemple. Il s’agit donc d’un contre-exemple car c’est tout le contraire…
    Puis d’un coup vous le transposez à TR « On le voit : c’est par cet esprit de persécution qu’ils préférèrent Tariq Ramadan à Henda Ayari ». Et là, on ne vous suit plus du tout. Voir on ne comprend plus…
    Pourquoi Henda Ayari qui au surplus est de toute évidence une menteuse…
    C’est elle l’accusatrice qui est allée voir des juges en quoi est-elle persécutée ?
    Puis vous croyez entretenir et conforter votre propos en prenant pour exemple l’Arabie Saoudite :
    – « En effet, si nous prenons le cas de l’Arabie saoudite et du comportement de certains de ses dirigeants, la plupart desdits oulémas —c’est-à-dire expressément accrédités par ces dirigeants— diront que la critique leur appartient… »
    Puis vous citez à titre d’illustration 5 des accommodements, 5 items relatifs à l’usure :
    – « … les 5 items…»
    A l’issue de cette observation vous revenez sur TR de la manière suivante :
    – « Nous pourrons ainsi parvenir à comprendre pourquoi les prétendus héritiers des Prophètes que nous avons se sont fourvoyés tant à propos de l’affaire Ramadan que sur le sujet de l’usure, et peut-être trouverons nous moyen d’enfin nous défaire d’eux. »
    Puis vous croyez conclure :
    – « La conclusion est donc simple et radicale : parce qu’ils se contredisent presque tous sur la quasi-totalité des sujets, nous voyons que la plupart d’entre eux, bien que s’appuyant sur ce verset pour justifier leur ascendant sur nous, en ont retourné le sens, sauf —bien entendu— à tenir que Dieu n’est pas Un ou (et c’est la même chose) que la Vérité puisse se faire multiple ; par suite, et en nous appuyant sur rien d’autre sinon le Coran, il convient que nous les qualifiions de faux oulémas, et c’est ce que nous ferons pour le reste de notre démonstration. »
    Or, vous n’avez rien démontrez en croyant soulever quelques exemples qu’au besoin vous avez fait parler vous n’avez pas soutenu une thèse bien au contraire.
    On commence à cerner le cheminement de votre dangereux raisonnement vous prenez quelques exemples tirés de l’actualité (imans, responsable d’association), de votre culture et pour les plier à votre raisonnement ou aux conclusions que vous avez déjà en tête vous n’hésitez pas à les faire parler les interprétez, vous les manipulez… A ce stade il n’y a toujours pas d’argumentation mais une manière de présenter des éléments, des connaissances pour soutenir une thèse qui ne repose sur rien, aucun postulat cohérent à l’image d’une construction d’un château de carte avec au surplus des cartes de différentes formes…
    Puis, sans gêne et en ayant toujours rien démontré, vous poursuivez sur la prémisse qui ne repose sur rien :
    – « Arrêtons-nous sur ces faux oulémas. »
    Vous poursuivez « L’individu ayant réalisé un cursus universitaire en sciences islamiques en fera son gagne-pain, à moins qu’il n’ait un autre moyen pour vivre. Voit-on l’antinomie radicale avec l’héritage des Prophètes ?… Et il ne s’agit là pas d’un complot, du fruit de consciences perverses ou d’un accident : l’entrepreneur qui souhaite perdurer ne divergera nullement de ce constat évident. »
    Là on croit rêver, le médecin, l’avocat ou le journaliste ou tout autre ne peut-il pas faire un travail en conscience sans le considérer comme juste un gagne-pain. Croyez-vous que face aux connaissances, au travail considérable l’argent soit le vecteur commun des avidités ? Que dire ?
    Ensuite vous vous enferrez dans l’idée qu’il y a de faux oulemas… Ce qui est possible mais ne pensez vous pas que la majorité sont de bonne volonté et agisse,t de bonne foi ? Pourquoi vous arrêtez sur cela ? En réalité vous cherchez à diviser et à viser les personnes du début…
    C’est alors que vous rebondissez sur l’état de sujétion :
    Vous citez l’obsolescence moyen du capitalisme qui s’oriente vers une production « éphémère » nécessaire en vue de générer une rente et captiver une clientèle.
    Vous embrayez en tentant l’analogie avec des oulémas qui déjà désignés plus haut comme cherchant un gagne pain seraient tentés par un genre de clientélisme du même type… qui nous tiendraient en « état de sujétion afin que nous demeurions toujours des mineurs incapables de connaître de nous-mêmes Dieu, c’est-à-dire la Vérité… » « …à l’instrumentation technique qu’a expérimentée et popularisée le spectacle ; mais quelques-uns sont plutôt liés à la psychologie de masse de la soumission. »
    Nous comprenons dès lors dans ce déballage décousu et pétri de faux postulats qui ne sont nullement démontrés que vous allez les relier au tout début de vos pérégrinations sur les 3 imans et la responsable d’association visés plus haut sur lesquels vous prêtez des propos et des intentions qu’ils n’ont pas formulé.
    Vous poursuivez avec une analogie des faux oulémas avec le spectacle en centrant sur « Ainsi, l’enseignement du spectacle et l’ignorance des spectateurs passent indûment pour des facteurs antagoniques alors qu’ils naissent l’un de l’autre. (…) ». Ils trouveraient sur Internet un terrain de prédilection.
    Puis vous tentez de nous expliquer que sont les vrais oulémas ce qui concourt à l’autonomie intellectuelle du musulman. C’est vrai que vous avez la capacité de sonder les consciences ! Autre postulat à démontrer !
    Vous revenez alors à notre propos en concluant sur TR que vous n’évoquez que pour le charger, rien chez lui ne trouve grâce à vos yeux alors qu’on peut aisément vous opposer ce que vous énoncez au début de votre propos que :
    « …tout en condamnant fermement le péché, nous ne réduisions toutefois pas l’individu à son péché… »
    Vous n’avez donc rien démontré au contraire votre pensée tourne en boucle car elle ne repose sur rien.

    • j’ai attentivement lu ce que vous avez écrit.
      je vais tout d’abord éluder toute la partie relative aux divers prédicateurs et assimilés que je citais puisqu’il ne s’agissait que d’exemples et j’eusse pu employer d’autres exemples que mon propos ne changeait pas ; en effet, il était question de montrer en quoi certains de ces prédicateurs et assimilés se sont fourvoyés et que la solution était qu’il fallait que nous suivissions Dieu Seul. si donc vous préférez vous arrêter sur ces considérations tout à fait périphériques, faites ! car des exemples de prédicateurs et assimilés ayant raconté n’importe quoi abondent. j’aurais pu parler des oulémas qui appelaient à la guerre en Syrie, de ceux ayant élaboré des fatwas délirantes (nécrophilie, etc.) … mais l’actualité était plus aisée à utiliser et m’évitait un travail de vérification fastidieux.
      encore une fois, l’affaire Ramadan en elle-même n’est pas mon propos et je ne souhaite nullement entretenir la discussion sur le défendeur et sur ses travers.
      je tiens toutefois à dire que la logique est importante : elle permet que l’on se concentre sur l’essentiel. et vous, comme tant d’autres ainsi que je le vois, préférez surconsidérer le titre et la partie relative à Tariq Ramadan. dommage !
      sur le reste, je vois beaucoup d’affirmations péremptoires. certes, vous me citez, mais vous complétez en disant que c’est inepte, contradictoire, sans jamais dire en quoi, sans jamais expliciter une contradiction. sûrement qu’il n’y avait, en fin de compte, rien à dire, et que mon crime inexcusable étant de n’avoir pris parti pour le défendeur, vous en venez à me dénigrer pour me dénigrer.
      il est seulement deux points sur lesquels je m’arrêterai, c’est lorsque vous dites : «Là on croit rêver, le médecin, l’avocat ou le journaliste ou tout autre ne peut-il pas faire un travail en conscience sans le considérer comme juste un gagne-pain. Croyez-vous que face aux connaissances, au travail considérable l’argent soit le vecteur commun des avidités ? Que dire ?»
      tout individu qui, pour vivre, dépend de l’Argent, peut être amené à préférer l’Argent à autre chose. regardez l’affaire du Pr. Joyeux : si il a osé l’ouvrir, ce n’est que du fait de son âge car sa vie est faite ; la plupart (surtout des jeunes médecins) la fermeront de crainte d’être radiés et précisément de perdre leur gagne-pain. Quant à l’exemple de l’avocat, vous devez vous réveiller : un avocat ne défend pas le Vrai mais bien son client, ce qui est totalement différent en général. et son client le paie de sorte qu’il soit bien défendu. sans argent versé, l’avocat ne va pas se casser la tête. un jour, faites l’expérience en préférant un avocat bénévole ou rémunéré par l’aide juridictionnelle à un avocat que vous payez de vous-même : vous ne serez pas défendu aussi bien. Dupond-Moretti demande plusieurs milliers d’euros pour ne serait-ce qu’examiner le cas… Pour le journaliste, il en est de même : ou vous vous pliez au rédacteur en chef et/ou au détenteur du capital, ou vous dégagez… arrêtez de faire semblant, de grâce ! et si il y a des contre-exemples, ils ne sont que minoritaires, à moins de mentir effrontément. donc à propos du savant, il faut y voir qu’il aura la tendance normale de maintenir autrui sous sa férule pour précisément maintenir son gagne-pain. mais n’y croyez pas si vous le voulez et suivez ces gens-là ! moi, j’ai fait ce que Dieu attendait, à savoir DIRE ce que je croyais vrai. je n’ai aucune autre responsabilité. au Jour Dernier, et vous et moi verrons qui avait tort.
      quant à l’accusation de vouloir diviser les musulmans, elle dénote que vous ne me comprenez pas et/ou que nous n’avons pas la même compréhension de l’Islam. car l’essence de mon propos est bien de dire qu’il faille en revenir à Dieu Seul : si donc vous voyez là une tentative de division, je m’incline et vous laisse à la tambouille des divers faux oulémas.
      pour finir, vous dites que je n’ai rien démontré et que ma pensée ne repose sur rien. je n’en suis nullement dérangé : au contraire, je crois que vos commentaires en disent long sur votre personnalité. car qui lit ce que j’ai fait pourra critiquer mon style, l’enchaînement des arguments, etc., mais personne de sensé ne pourra dire que j’ai tenté de vouloir plaire ou que je tentais d’égarer les musulmans car, à moins d’avoir dans l’esprit des catégories inopérantes, j’ai été ici le plus possible objectif puisque je n’appelais pas à moi mais bien à Dieu… mais le problème de l’Objectivité, c’est que sa pureté agit à la façon d’un miroir de sorte que ceux qui n’y sont accoutumés l’abhorrent, indiquant par là très précisément ce qu’ils sont effectivement. ce n’est donc pas pour rien que vous commençâtes par me dénigrer gratuitement et qu’il a fallu deux messages de ma part pour que vous daignassiez rédiger un SEMBLANT de critique constructive.
      que je me cite à nouveau :
      Quant à ceux ne le voyant pas et doutant de notre sincérité, qu’ils expriment leurs arguments ou qu’ils persistent en leur voie ! Car nous ne cherchons pas à imposer notre avis et respectons ceux qui voudront conduire leur vie sous le patronage d’autres. Que nous terminions par la Parole de Dieu comme synthèse de notre propos :
      Dis-leur : « Lequel de vos associés serait capable de guider vers la Vérité ? »
      Réponds : « Seul Dieu guide vers la Vérité. Qui est alors le plus digne d’être suivi ? Celui qui guide vers la Vérité ou celui qui ne guide qu’autant qu’il est lui-même guidé ? » (Cor. 10:35).
      Dieu SEUL (donc vous excepté) connaît mon intention et Lui SEUL sait que ce qui me conduisit à écrire n’a nullement été une volonté de plaire ou une prétention quelconque (choses dont vous m’avez accusé et dont vous répondrez sûrement car je n’admets pas ces accusations injustes, gratuites, malhonnêtes et mesquines). je n’ai fait qu’appeler à Dieu en réalité. il y a ceux qui voient que c’est là l’essentiel et qui disent : «oui, c’est là le Chemin.» et ceux qui cherchent autre que Dieu et qui s’attaquent à des points périphériques en ajoutant des attaques personnelles alors que ma personne ne compte absolument pas ici. j’ai voulu me prémunir de ce comportement déplorable en citant l’émir ‘Abd el-Qâdir dès de le début de mon article, mais comme je le disais, le problème de l’Objectivité, c’est qu’elle n’est pas aimée par tous.
      Que Dieu nous guide !

      • bonjour
        de grâce, veuillez approfondir sur le fond puisqu’elle était tant dans le bon sens et parce que le Vrai, effectivement, défait le Faux !
        mais je ne doute pas que si elle ne l’a fait, c’était à dessein et nullement un hasard.
        quant à vous, je veux bien supposer que vous n’avez le temps ou l’envie, mais si un musulman est dans l’erreur, il faut le guider autant que l’on peut ; par suite, je compte sur vous.

  12. J’ai entendu parler de votre article. Votre réputation vous précède. Pour qui vous prenez vous très sérieusement? Dieu. C’est un BLASPHÈME. Tout ce que j’ai à dire c’est qu’un peu de Science vous éloigne de Dieu et beaucoup d’en Science vous en rapproche. Vous êtes à mi-chemin entre ces deux états. Et vous faites fausse route dans votre démarche même si je ne remets absolument pas en cause votre Intention. Mais au lieu de Soutenir votre Frère , vous vous acharnez sur lui. Vous êtes hélas dans le mauvais comportement alors j aimerai juste vous dire Qu’Allah vous accorde son pardon et vous éclaire davantage. Amine.

    • amine
      mais je me demande si vous avez bien lu car mon propos, encore une fois, dépasse clairement la personne du défendeur.
      par suite, je ne vois pas du tout l’acharnement, surtout que j’ai dit qu’il ne fallait réduire l’individu à son péché.
      mais je crois que beaucoup ont réagi sans même avoir précisément lu.

      • Mais c’est que vous êtes illisible!! Votre pensum donne dès le début la gerbe ! Croyez-vous dans votre superbe que vos écrits vont nous éblouir au point d’oublier l’essentiel : “Un musulman est frère du musulman” ( dernier sermon du prophète PSSSL)Vous voulez que l’on oublie Tariq Ramadan que vous appelez de façon assez comique “le défendeur” comme si vous étiez l’avocat de ses adversaires ( ce que vous êtes en effet mais sans accréditation) et que l’on vous accompagne vers Dieu!!! Pas moins!!! Vous êtes très atteint et votre place est dans une secte et peut-être qu’à ce moment-là vous lâcherez la grappe à l’Islam et aux musulmans et que vous occuperez de votre fonction qui correspond à vos aspirations de prophète d’une nouvelle religion.

        • il ne donne la gerbe qu’à ceux ayant déjà la nausée du fait de leurs troubles intérieurs.
          moi, par exemple, je n’ai jamais recouru à un test génétique pour savoir qui j’étais : j’ai déjà la réponse en moi. 😉
          par suite, il est normal que vous soyez la seule à réagir de cette façon.
          Dieu jugera !
          mais vous pourriez tout aussi bien ignorer mes écrits ! vous n’êtes rien, Nanita. mais si réagir à mes écrits vous permet d’avoir le sentiment d’exister, alors je vous en prie, faites.

          • Ô Dieu GASSAMA : Je vous prie et vous conjure de me laisser réagir à vos propos même si ne suis rien venant d’un pays nommé Algérie qui n’est rien aussi ! Mes troubles internes, externes , présents et à venir m’empêchent d’exister ! Seule votre immense entité m’illumine et empêche mon anéantissement. Mais alors qu’Est-ce que vous êtes c..tout Dieu que vous êtes ! Pardon pour ce blasphème, c’est un tour que me jouent mes troubles internes ,un genre de syndrome Gilles de la Tourette.

          • “Mais alors qu’Est-ce que vous êtes c..”
            si il y a ici une insulte, que Dieu vous réponde, car Il connaît votre intention.
            toutefois, et indépendamment de cela, je vous prie de cesser de réagir à mes propos car je n’en ai rien à faire de vous et que je ne cherche pas à vous parler. c’est toujours vous qui ressentez le besoin pathologique de partout m’écrire. laissez-moi, svp .. ! vous existez, je vous le garantis.

      • “mais je crois que beaucoup ont réagi sans même avoir précisément lu.”
        Difficile en effet tellement l’article est indigeste. Vous pouvez le résumer svp, du style :
        Ne suivez aucun de ceux qui se proclament savants (pas même Gassama…). Ressentez en vous même la présence et entendez la parole de Dieu et cherchez à faire le bien…
        Le reste n’est-il pas que théories inutiles ?

    • Il était le comptable de qui et de quoi? Il va rendre des comptes sur la base de quelles vérités intangibles qui ne souffrent aucune contradiction? Il s’agit d’accusation très graves dirigées contre lui par des personnes dont la mémoire devient de plus en plus défaillantes! Nous attendons que ces accusations soient prouvées et vérifiées . En attendant, le droit français recèle une principe essentiel : une certaine présomption d’innocence dans laquelle les juges français s’essuient les pieds et qui normalement s’il n’avait pas été musulman aurait fonctionné comme pour Darmanin, Tron Baupin, DSK, Hulot pour les plus connus.

  13. effectivement cette histoire revele la division et l etat des musulmans . il n y a pas de consensus car il manque de la discipline d une part ( arreter de l innoncenter ou l accuser dans le vide) l autre raison est que nous sommes pas ancres dans de vrai valeurs qui devrai etre la justice en premier lieu.

  14. Toutes ces discussions sont à l’image de cette communauté musulmane: divisée. Dieu vous jugera pour cette division car vous êtes responsable de cette division dont parle le livre saint.
    Un homme musulman, non parfait, mais musulman, est persécuté par la justice française. Nul doute sur cette persécution. La seule réaction d’un musulman doit être sa défense. D’ailleurs, il devrait en être de même pour les non musulmans persécutés.
    Les musulmans de France ne sont même pas capable de manifestés tellement ils sont divisés. Leurs réactions: tant que ça ne me touche pas…Pourtant, c’est chacun son tour…après les juifs, les musulmans par couche…
    Le reste, c’est du blabla…de gens qui se prennent pour des “parfaits”….

    • C’est surtout, Un Homme Musulman, “persécuté” par des femmes, musulmanes pour la plupart, qui l’accusent de Viol, se servent de la justice, avec des preuves “Vrais ou pas vrais” pour le faire mettre derrière les barreaux.

  15. Toutes ces discussions sont à l’image de cette communauté musulmane: divisée. Dieu vous jugera pour cette division car vous êtes responsable de cette division dont parle le livre saint.
    Un homme musulman, non parfait, mais musulman, est persécuté par la justice française. Nul doute sur cette persécution. La seule réaction d’un musulman doit être sa défense. D’ailleurs, il devrait en être de même pour les non musulmans persécutés.
    Les musulmans de France ne sont même pas capable de manifestés tellement ils sont divisés. Leurs réactions: tant que ça ne me touche pas…Pourtant, c’est chacun son tour…après les juifs, les musulmans par couche…
    Le reste, c’est du blabla…de gens qui se prennent pour des “parfaits”….

    • Malheureusement, c’est gens là, n’ont toujours pas compris que le Parfait, le Juste, le Miséricorde, sont des qualités qui font partie des 99 noms que Allah s’est attribué pour sa personne et non pour nous autres simples mortels. Adam, a mangé le fruit de l’arbre défendu et désobéi à l’ordre de Allah et pourtant, malgré sa désobéissance, Allah le choisira pour être le Père de L’humanité. Sommes nous tous mauvais? C’est ça le miracle d’Allah, c’est une manière de nous démontrer et faire comprendre que même l’arbre pourri peut donner des fruits sains.
      Bien à vous

  16. Que de chemins détournés… pour ne pas oser couper la tête du serpent !
    Cet énergumène, Tarik Ramadan, s’est proclamé porte parole de Dieu et, vous n’avez rien vu venir de sa fourberie. Si dieu existe, fut il celui des musulmans , emprunté aux juifs et chrétiens, alors il n’a jamais éclairé cet homme. Pire, il l’a laissé faire du mal !
    Par contre, Satan lui, œuvre dans l’ombre, auprès des faibles. Bon courage les amis…

    • Il existe un Dieu unique pour nous les musulmans, chrétiens et juifs
      Dieu ne nous a jamais inciter à commettre l’irréparable l’être humain en est le seul responsable, basta de dire c’est la faute du Dieu, on est des êtres humains comme même on sait ce qui est bien et mal on peut se contrôler. Pour moi celui qui n’arrive pas à retenir sa braguette est un être faible tenté par le CHITAN…

    • ramadan s est proclamé porte parole de dieu ?
      c est quoi ces konneries?
      il n est meme pas savant il oeuvre a defendre l islam en occident comme tout musulman soucieux de defendre la foi musulmane
      il a acces a un auditoire ca ne fait pas de lui un prophete
      et puis qui etes vous un semeur de haine un vil serpent qui vient calomnier sur un site pour musulmans ???

  17. Bonjour, Souaréba.
    Encore une fois, sérions les problèmes sans nous disperser.
    – Il y a d’abord les accusations de viol. C’est un problème judiciaire que nous ne sommes pas en mesure de régler, faute de connaissances juridiques, et faute d’avoir accès au dossier.
    – Il y a ensuite un problème moral, qui se réduit à un problème de cohérence: Si on défend la morale coranique, la dénonciation de l’adultère et du plaisir en général, tout en faisant l’apologie du voile, il est étrange de mener une vie de bâton de chaise. Je ne critique pas l’hédonisme. Mais je ne suis pas non plus croyant, si bien que je ne déroge pas aux règles que je me suis fixées.
    – Enfin, il y a la version de l’Islam défendue par Ramadan, qui s’apparente à un salafisme soft, soigneusement dissimulé derrière une vitrine droit-de-l’hommiste, ou une ouverture d’esprit affichée qui relève à mon avis de la Takya. C’est là la stratégie habituelle des Frères, telle qu’observée en Turquie, ou en Tunisie avec Ennahda. C’est ce que Caroline Fourrest appelle le double langage. On sait où ça mène: A la dictature et au terrorisme.
    Bref, La vraie question est quand même de savoir si les musulmans sont prêts ou non à renouer avec un Islam des Lumières, ou avec la philosophie de l’Empire Ottoman, bien plus tolérants, et qui avaient fait la grandeur de ces civilisations.
    Je suis également abasourdi de constater la dérive fondamentaliste des toutes les religions, Catholicisme, protestantisme, religion orthodoxe, religion juive, hindouisme. Tout ce beau monde ne semble d’accord que sur un point: Exterminer l’autre, tout en instaurant la dictature.
    Peut être serait-il temps que les religieux élargissent un peu leur conception dogmatique, en se réconciliant avec la tolérance et les droits de l’homme. Il n’est pas d’exemple de lecture littéraliste d’un Livre Saint qui n’ait mené à des massacres.
    Enfin, vous évoquez une supposée Vérité, qui serait d’inspiration divine. Très platonicien, soi-dit en passant, mais si vous êtes soufi, c’est assez logique. Le fait est pourtant que la Vérité n’est qu’une direction, comme le Ying et le Yang. (Ou le haut et le bas). On ne cesse de s’en approcher sans jamais l’atteindre. En matière scientifique, le cheminement vers la Vérité pose d’ailleurs plus de questions qu’il n’en solutionne. Et il faut s’en réjouir. Le monde serait bien ennuyeux si on avait déja tout compris. Dans le même temps, supposer qu’un ouvrage au demeurant très poétique du 7ème siècle aurait tout solutionné est quelque peu présomptueux. Ils sont si nombreux, ceux qui ont cru détenir la vérité, et n’ont au final cautionné que des inepties (Création, Terre plate, etc).
    Ceci dit, je vous concède que je ne crois en rien.
    Bref.

    • bonjour patrice,
      mais je dépasse clairement la personne de Tariq Ramadan ! je ne fais que m’appuyer sur les quelques “savants” qui osèrent le défendre en expliquant pourquoi et en quoi ils sont surtout des usurpateurs.
      et si l’on veut le véritable Islam, il faut que ces usurpateurs ne soient plus. et j’explique ce qu’ils ne sont pas et ce dont nous avons besoin pour que nous en venions au véritable Islam.
      encore une fois, toutefois, je ne suis pas un soufi… il est dommage que l’on cherche toujours à catégoriser autrui car je ne m’encombre nullement de ces fausses catégories et puis, je ne cherchais qu’à parler vrai. https://oumma.com/considerations-laffaire-ramadan-dit-musulmans/#comment-27558
      après, sur la Vérité, elle peut être atteinte mais vous ne pourrez la définir. or pour la plupart, n’est atteint que ce qui est défini, ce qui est faux. si vous le voulez, tentez de mentir et voyez votre état mental et physique : vous verrez que vous connaissez ce qu’est la Vérité mais que vous ne pourrez toutefois la définir car il s’agit de Dieu. il en est de même pour d’autres “notions” comme le Bien, l’Amour, etc.

      • @Souaréba
        “Soufi” n’était bien entendu pas insultant. Mais je confirme le caractère platonicien de cette tendance, ainsi que le fait que votre vision du monde s’en inspire aussi. Cette Vérité à laquelle on accède via l’intuition ou la méditation, en rejetant un réel illusoire (celui des scientifiques…), c’est du Platon dans le texte.
        Sauf que je ne suis ni mystique ni idéaliste. Je suis matérialiste, et, quand bien même je serais conscient des limites de nos sens, je pense que le monde observable nous permet, dès qu’on l’analyse, de comprendre un peu mieux l’univers dans lequel nous baignons. Un peu mieux, mais pas totalement. Les théories physiques élaborées au 20 ème siècle nous ont fait faire un gigantesque bond en avant dans la compréhension de notre monde, mais elles buteront toujours sur l’inaccessible. Les dimensions supplémentaires, l’avant Big Bang, sous réserve que “avant” ait une signification, etc, etc.
        Mais imaginer qu’on fera mieux grâce, par exemple, à la méditation, est à mon avis totalement illusoire.
        La Vérité telle que vous la concevez, à savoir une compréhension globale de cet univers, demeurera à jamais inaccessible. Mais on peut avoir l’illusion de l’atteindre, et c’est tout le problème du mysticisme. L’illumination n’est pas l’aboutissement d’une recherche, mais un état pathologique. Ceci dit, si ça peut rendre les gens heureux, pourquoi pas?

        • je ne saisis pas du tout cette volonté de me catégoriser, surtout que cela peut vous conduire à penser mal à mon propos car vraiment, je ne me considère ni soufi ni platonicien ni quoique ce soit de particulier. j’ai réellement cru avoir écrit ce que je croyais vrai. pourquoi ne pas s’arrêter à discuter de mes arguments au lieu de vouloir m’enfermer en une case ?
          moi je ne dis pas que nous atteindrons la Vérité par la méditation. mais je ne doute pas qu’elle nous soit accessible ; et l’une des conditions nécessaires pour y arriver, c’est déjà d’expurger de nos esprits les fausses catégories par lesquelles on pense le monde (soufi, platonicien, salafi, et autres) : autrement dit, si l’on cesse de se représenter le Tout (car une représentation n’est jamais qu’une caricature) et qu’on embrasse la réalité même des choses, nous atteindrons la vérité. nul doute ici. et je n’y vois ici nulle pathologie ! c’est plutôt les véritables délirants qui s’imaginent qu’ils trouveront le Vrai par les représentations (cf. mon article sur le calcul).

    • Voici l’athée donneur de leçon laicard et occidentaliste qui en 3 paragraphes refait l’histoire et le présent de l’Islam ( et qui habilement élargit à toute les religions pour masquer sa haine particulière de l’Islam) en recourant à des raccourcis, des contre-vérités et des généralisations.
      1-Il accuse Ramadan d’être un salafiste “soft”. On est salafiste -et cela a un sens très précis -ou on ne l’est pas. TR a été excommunié par une autorité religieuse saoudienne ( pour ses vues jugées trop libérales) qui est on ne peut plus salafiste.Il a été listé par Daesh comme personne à abattre. Alors c’est malhonnête de jeter l’opprobre sur TR en ayant recourt à ce genre de concept aussi creux que fallacieux.
      2- L’accusation de double discours n’a jamais été prouvé par quiconque, même par Caroline Fourest qui ,par contre, a été prise à plusieurs reprises en train de mentir et s’arranger avec la vérité. Un mensonge même répété milles fois reste un mensonge.
      3- A chaque fois que des musulmans fiers et modérés – mais pas serviles de l’Occident – comme Erdogan s’expriment, les racistes occidentaux, même ceux qui se cachent derrière la laïcité comme Patrice, crient au double langage sans jamais rien prouvé mais à grand renfort de calomnie et de mensonge en invoquant une soit-disant Taqia, encore un concept fourre-tout qu’il ont recupéré chez leurs amis sionistes et autres islamophobes d’Outre -Atlantique.

      • @Jean.
        – Je n’accuse pas Tarik Ramadan d’être salafiste. C’est lui même qui n’a déclaré en 2000. (il existe une vidéo)
        – Le double discours apparaît clairement dès que l’on compare les apparitions télévisées et les conférences données aux ouailles du prêcheur. Vous en trouverez facilement sur You Tube. Je vous recommande celle sur le voile.
        – Si à vos yeux, l’archétype du musulman modéré est Erdogan, on va sans doute peiner à se comprendre. 55 000 opposants emprisonnés, 120 000 fonctionnaires licenciés pour le même motif, un niveau de corruption difficilement égalable, pas évident de faire plus modéré. C’est un peu comme si on nous décrivait Kim Jong Un comme un socialiste droit-de-l’hommiste.
        – Et on ne parle même pas des relations entre Erdogan et Daech, ou, désormais, Al Qaida. Le parti Ennahda, en Tunisie, a d’ailleurs agi de même en encourageant discrètement les milices salafistes.Quant au troisième larron, Morsi, il avait quand même nommé responsable du tourisme à Louxor un chef djihadistes spécialisé dans le massacre…. des touristes. Mais vous pouvez toujours m’opposer le fait que Sissi est encore pire. En effet. Il se trouve hélas que le pire est fort répandu sur cette planète. Il y a donc sans doute pire qu’Erdogan. Hitler, Staline, Pol Pot, Vlad Dracul, et désolé pour ceux que j’oublie.
        – Enfin, décrire une dictature en tant que dictature, ça n’est pas du racisme. Défendre les étudiants tunisiens qui luttent pour plus de liberté, ça n’est pas non plus du racisme. Le canard Enchaîné, dont je reprends les informations, serait il un journal raciste? A qui voulez-vous faire croire ça? (Pour ce qui est des conférences de Ramadan, allez vérifier vous-même).

  18. Tariq Ramadan s’est sali lui même mais n’a pu salir la vérité qui est Allah le miséricordieux et notre islam la pureté et rare de nous de nos jours qui peuvent préserver leurs chasteté comme le fesait les prophètes ainsi que leurs compagnons dieu les agréent dans son immense paradis Al-Firdaws
    qu’Allah pardonne à ce Ramadan et nous pardonne nous tous et dorénavant il vaut mieux pour lui qu’il soit Franco et non soit disant le Perfect Man au jour et macho Man le soir.
    وَلاَ تَقْرَبُواْ الزِّنَى إِنَّهُ كَانَ فَاحِشَةً وَسَاء سَبِيلاً
    Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin!
    Sourate 17 – verset 32
    Ce n’est pas ma parole mais la parole divine.

  19. Tariq Ramadan s’est sali lui même mais n’a pu salir la vérité qui est Allah le miséricordieux et notre islam la pureté et rare de nous de nos jours qui peuvent préserver leurs chasteté comme le fesait les prophètes ainsi que leurs compagnons dieu les agréent dans son immense paradis Al-Firdaws
    qu’Allah pardonne à ce Ramadan et nous pardonne nous tous et dorénavant il vaut mieux pour lui qu’il soit Franco et non soit disant le Perfect Man au jour et macho Man le soir.
    وَلاَ تَقْرَبُواْ الزِّنَى إِنَّهُ كَانَ فَاحِشَةً وَسَاء سَبِيلاً
    Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin!
    Sourate 17 – verset 32
    Ce n’est pas ma parole mais la parole divine.

  20. Je suis plus en accord avec @[email protected] qu’avec vous Souréba.
    Vous avez beaucoup de qualités mais votre « logique » ne nous convainc pas, nous y trouvons trop de contradictions, pas assez d’authenticité et ne la partageons pas !
    Si vous pouviez une minute vous mettre dans la tête de votre contradicteur sans opposition systématique ou personnelle, je pense qu’il en naîtrait une critique constructive qui ferait faire un bond à vos réflexions !
    Et croyez bien que je souhaiterais écrire le contraire !
    Bien à vous !

    • contradiction que ni lui ni vous ne montrez, alors qu’un simple copier-coller suffirait !
      si vous pouviez une minute vous mettre dans la tête de l’auteur sans opposition systématique ou personnelle, je pense qu’il en naîtrait une critique constructive qui ferait faire un bond à vos réflexions !
      bien à vous !

      • Souréba, on va pas systématiquement refaire un débat dans le débat parce qu’en vérité vos idées nous apparaissent faussées et contradictoires… C’est pourquoi j’hésite à vous répondre… Vous avez eu amplement l’occasion de vous exprimer…
        Il est bien évident que vous manquez d’authenticité car vous cherchez à plaire. C’était une attitude en vogue à la Cour mais elle n’est plus d’actualité.
        A qui ? Pourquoi ?
        Vous avez la réponse en vous, à défaut elle vous parviendra de manière limpide avec le temps. Certains d’entre nous l’ont aussi…
        Que vous dire alors que vous ne pourriez l’entendre que d’un proche…
        Vous devez manquer de vécu ou de recul vous allez jusqu’à prendre le « lecteur » à partie… Vous seriez peut-être étonné de ce qu’il pense… On dirait que vous avez peur d’être… Ouvrez votre pensée… Vos contradictions vous sauteront aux yeux…
        A défaut, nous n’en finirons pas de mériter d’être titrés de citoyens de 2ième catégorie par ceux qui y sont tentés…

        • ah d’accord
          ce sont mes idées qui APPARAISSENT contradictoires, elles ne le seraient donc pas EN REALITE ?
          et encore une fois, toujours pas d’exemple de contradiction !
          alors que j’étais sincèrement prêt à me dédire, votre d’attitude montre surtout une volonté évidente de dénigrer pour dénigrer car vous avez l’occasion de me corriger de sorte que je me corrige.
          non ! vous préférez dire que je veux plaire, que mes idées apparaissent contradictoires, sans dire en quoi.
          ce que vous faites là est proprement inutile et est preuve d’irrespect car au moins, quand je cherche à convaincre, j’argumente.
          la prochaine fois, évitez de m’écrire ce genre de choses totalement inutiles.

    • “Tarik Ramadan est un mounafiq POINT” ?????!!!!!! Non monsieur Mahmoud, ce n’est pas POINT!! Est-ce qu’un mounafiq doit croupir en prison pendant plus de 7 mois sur cette seule appréciation fantaisiste ? Quelle est la loi qui le dit qu’elle soit séculière ou religieuse ! Allez, mettez vos méninges en marche au lieu de mettre votre cerveau en berne et faites nous profiter de vos lumières!!

  21. السلام عليكم ورحمه الله وبركاته
    Je tiens à te remercier, frère ou sœur, pour cet éloquent et profond travail.
    J’aurais quelques idées bienfondées contradictoires à tes arguments.
    Reconnaissant la sincérité de ton œuvre sans la reléguer à la pure naïveté, je voudrais te conseiller à propos de la logique et peut-être t’apporter ce qui te rapprochera encore plus de la Vérité!
    Les mots sont traîtres, ennemis ou amis rarement désintéressés.
    Cette fenêtre que tu ouvres à l’âme de ton prochain, via ton âme par ton intelligence, ta raison, tes passions sera pesée sur une Balance Un Jour Certain.
    Je te souhaite la réussite aujourd’hui et en ce Jour après d’Allah taala.
    Tu es Soufi ou conquis par le soufisme de par ce que tu dénonces et ce que tu défends. Il y a dans le soufisme une part de vérité mais cela reste une faction de l’islam comme toutes les autres. Tu es né ou née dans aucun savoir et le dernier prophète, le dernier Messager est Mouhammed salla Allah aleyhi oua sallam comme l’indique le Coran et la sunna exempte de tous soupçons. Une Sounna établie par une chaîne de transmission d’hommes et de femmes dignes de ce que l’on appelle entre humains sincères : la confiance.
    Seulement, toutes les factions, tous les oulémas,tous les hommes et femmes cherchent cette confiance même s’il fallait détruire celle de l’autre ou des autres pour se l’accaparer.
    Ne brise pas la confiance des musulmans ! Met les en garde contre les usurpateurs et nomme les sans honte tant que tu ne te prononces que sur notre sujet : Dine Allah.
    Mammon est un démon et tes accusations sont graves! Rappelles toi du Jour Dernier !
    Cette Religion est un ensemble de Sciences en une sainte conscience, et cela tu le sais apparemment très bien.
    Ton travail est appréciable mais trop dirigé vers les courants philosophiques, logiques et soufis de par, sûrement leur empreinte sur ton âme.
    Ces courants sont dangereux, plus encore que ceux que tu dénonces par ce qu’ils induisent dans leur propre logique : une forme d’islam “à la carte” de chaque esprit.
    Iblis dispose d’un temps comme nous, notre lieu est cette terre et ses proches environs. Nous vivons ensemble entremêlés hommes et djinns et Les Lois Universelles d’Allah taala nous régissent. Sa Loi Divine Religieuse est applicable par les hommes et les djinns et les règles qui la définissent sont dans le Coran et la sunna authentique.
    Ni toi ni moi ne pouvons en finir avec iblis, ni toi ni moi ne pouvons empêcher la venue du dajjal.
    Ni toi ni moi ne pouvons changer un décret du Coran qui est que nous ne cesserons d’être divisés.
    Dans nous tous, savants ou lambda, il y a du bien et du mal et les meilleurs d’entre nous sont les repentants.
    Nous ne pouvons pas prendre la Parole incréée d’Allah taala, qui n’est pas dieu car dieu n’est pas le terme approprié, uniquement à la lettre. Cette école de pensée ainsi que ses fondateurs en ont fait les frais notamment par l’absurdité de sa confrontation face à ta “logique” par exemple.
    Nous les” lambda” comme les oulémas avons besoin à chaque instant T de la guidée d’Allah taala. Dans chacun siège le bien et le mal! Certains le retournent, l’écrasent, le retiennent alors que d’autres s’y perdent. Nos oulémas font partie de nous, et certes leurs acquis font de leurs erreurs des ravages mais Allah taala est Bienveillant, Omniscient et Sage.
    Cette Oumma doit chercher à ressembler non seulement physiquement au Messager d’Allah taala salla Allah aleyhi oua sallam mais aussi adopter son comportement. Cette Oumma doit suivre les pas JUSTES de ses oulémas, premiers et derniers, des martyrs et des saints.
    Une grande réconciliation s’impose à nous !
    Sans cela nous resterons comme ça ou pire encore.
    Cette réconciliation ne peut être que dans l’observation des ordres du Coran, dans la méditation de Ses sagesses.
    Tout discours doit aller vers ce sens avant tout.
    Salam

    • wa alaykoum salam wa rahmatullah wa barakatuh
      je vous remercie.
      vous dites que je suis soufi alors que je ne le suis absolument pas. https://oumma.com/considerations-laffaire-ramadan-dit-musulmans/#comment-27558
      ce n’est pas parce que je cite des auteurs d’une tradition particulière que je m’affilie à eux ! et je regrette fermement qu’il y ait des gens qui ont ce biais.
      mais en dehors de ce point, je ne saisis pas bien le fond de votre commentaire. me reprochez-vous d’employer des arguments particuliers ? auquel cas, il me paraît préférable que vous disiez en quoi ces arguments sont inadéquats, inopérants ou même faux. mais s’en prendre à mon argumentation parce qu’elle serait teintée de soufisme ou autre (ce que je ne considère absolument pas), ne m’aide guère, hélas !

  22. Il faut différencier plusieurs choses à ne pas mélanger. La présomption d’innocence concernant les accusations de viol, la stigmatisation médiatique de Tariq Ramadan en raison des idées qu’il propage et de l’image réussie d’un musulman cultivé qui parle d’égal à égal, voire mieux, vis à vis de ses contradicteurs et la question des incohérences dans sa vie privée qui ne devraient pas intéresser un musulman dans la mesure où la vie privée doit rester privée et que ce n’est qu’une question du rapport de l’individu Ramadan à son Dieu dans laquelle nous n’avons pas le droit de nous mêler tant qu’il n’étale pas en public ses activités. La question de sa vie privée n’est ressortie que pour contrer la stigmatisation médiatique, elle ne venait donc pas d’un exhibitionnisme pervers de sa part. La stigmatisation médiatique dont les effets étaient prévisibles et que Tariq Ramadan a en revanche fait l’erreur de ne pas prévoir. Quand on est un personnage “public”, “noblesse oblige” ! et il l’a négligé. Bref, il faut soutenir Tariq Ramadan face à la stigmatisation de ses idées et de sa personne et il faut simultanément garder son esprit critique vis à vis de ses idées et des comportements irréalistes dont il a fait preuve. Et pour ce qui est de sa vie privée, il faut rappeler qu’on n’aurait jamais dû rien en savoir, que c’est une affaire entre lui et Dieu, et que la faute de la publicité faite sur cela est partagée entre les stigmatiseurs et Tariq Ramadan. Ce qu’il devrait préparer maintenant, c’est outre son procès pour lequel on doit être vigilant sur le respect des droits, une analyse critique du fonctionnement de la société dont il a été victime et une analyse critique du comportement de Ramadan qui a blessé tous ceux qui ont mis leur confiance en lui et qui a atteint par ricochet les musulmans, quelque soient les opinions qu’ils ont à l’égard des idées qu’il prône. Bref, une excellente leçon sur l’état de la société française et aussi sur l’état des musulmans à la recherche d’âmes pures et sans taches …ce qui est une forme d’idolâtrie. Car sur terre, il n’y a pas de modèle pur et sans taches. En tant que musulmans, la seule chose qui doit nous intéresser en tant qu’acteurs dans la société, ce sont les idées et le droit.

    • Merci Baraa d’avoir pris votre temps pour répondre à Gassama, d’avoir dit l’essentiel et d’avoir évité que ce tsunami de paroles destiné à noyer les récalcitrants de la pensée unique ne fasse illusion s’agissant de Tariq Ramadan qui est jugé selon le code Pénal Français et non selon une religion fantasmée par notre célèbre …quoi ?? on ne sait pas par quel titre honorifique le désigner sans nuire à son auguste personne.

    • Ce que vous dites, dans votre commentaire n’est pas faux, mais à mes yeux, l’article dans ce sens, ne mélange en rien ces points, il est très ciblé justement.
      Par contre:
      – La présomption d’innocence est respectée! Peut être pas l’application de la détention qui devrait etre exceptionnelle, mais il n’est pas coupable jusqu’à preuve du contraire.
      “Et pour ce qui est de sa vie privée, il faut rappeler qu’on n’aurait jamais dû rien en savoir, que c’est une affaire entre lui et Dieu” => Cette phrase… C’est une phrase hypocrite et je m’explique: c’est la normalité dans l’Islam (et aussi chez les autres religions d’ailleurs), de regarder ce que le voisin fait, pour enchainer les “C’est haram!” ou “Si tu ne fais pas le Ramadan tu n’es pas musulman” etc etc…
      Le “C’est entre lui et Dieu” ça ne prends pas.
      Je comprends ceux qui critiquent le système judiciaire, mais il faut comprendre aussi les personnes qui ne se sentent plus affiliés à lui, par simple trahison, même si ses idées peuvent etre bonnes.

    • je crois que vous ne m’avez pas lu de façon posée, @baraa, car la plupart de mon développement dépasse clairement la personne du défendeur ainsi que ses déboires judiciaires : en effet, j’en appelais à ne suivre que Dieu !

    • @ Baraa
      Votre analyse est rigoureuse et l’approche intéressante mais avec une lacune qui, à mes yeux, lui enlève une bonne part de sa pertinence. Si Ramadan est coupable de faits criminels, ce que vous n’envisagez absolument pas, ces derniers ne relèvent pas de la vie privée mais de la justice et donc du domaine public.
      Par ailleurs, mais je ne suis pas musulman, je suis de ceux qui considèrent que derrière la façade moderniste des idées il y a bien un projet de conquête du pouvoir par religion interposée, dans la bonne continuation de la consternante histoire des religions depuis les origines. L’homme est un être spirituel, c’est sa grandeur et sa richesse, mais c’est aussi ce qui en fait une proie facile aux mains des manipulateurs.

      • “Si Ramadan est coupable de faits criminels, ce que vous n’envisagez absolument pas, ces derniers ne relèvent pas de la vie privée mais de la justice et donc du domaine public.” C’est là que l’erreur est commise systématiquement ! Ramadan n’est coupable de rien à ce stade ! Il lui est imputé des faits et crimes dont l”existence reste à prouver. C’est vous qui faites une grossière erreur pas Baraa qui reste dans le droit fil du droit français : un citoyen accusé est innocent jusqu’à ce qu’un tribunal ou une cour le condamne définitivement ! Envisager qu’il est coupable et l’écrire comme vous le faites est une faute gravissime de votre part!!

        • Ce que vous dites du droit français est vrai et la faille de votre raisonnement se situe ensuite : “Envisager qu’il est coupable et l’écrire est une faute gravissime”.
          C’est parce que la commission du délit ou du crime est envisagée comme possible que la police enquête et que la justice instruit. Et les médias en en parlant mentionnent les soupçons, et donc envisagent la culpabilité.
          Le sujet abordé par Baraa m’a intéressé parce que sa réflexion m’a paru dépasser l’affaire Ramadan (je pense aux affaires de pédophilie dans l’Église chilienne). Mais j’aurais aimé qu’il pousse plus loin l’analyse qu’il fait du rapport privé-public concernant un personnage public dont la vie privée ne semble pas en conformité avec son message spirituel public. Même si un non-lieu devait clore l’affaire Ramadan, ce qui n’est pas exclu, ce que l’on sait de sa vie privée va modifier les représentations qu’on se fait de lui..
          Je trouve malencontreuse la phrase de Baraa :
          “Et pour ce qui est de sa vie privée, il faut rappeler qu’on n’aurait jamais dû rien en savoir, que c’est une affaire entre lui et Dieu,”
          Diable !
          La ramadanophilie aurait-elle obscurci à ce point son esprit ?
          Comme disait Tartuffe :
          “Et ce n’est pas pécher que pécher en silence…”
          Baraa cautionnerait-il le droit à une double vie ?
          Et Fourest avait donc raison ???

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