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Présentation du Coran (2ème partie) : la Révélation

Le Coran est la Parole incréée de Dieu, révélée entre 612 et 632 au Prophète Muhammad (p.p) qui ne savait ni lire ni écrire, en vue de l’enseigner, à travers son peuple, à toute l’humanité.

La Révélation se manifesta au Djebel Hira, où le futur Prophète se retirait et se vouait à la méditation, loin du culte des idoles pratiqué par la tribu des Qoraysh. Les premiers versets descendus revêtent une profonde signification quant à la portée de l’Islam, qui s’articule sur trois notions fondamentales : Dieu, l’homme et la science.

« Lis au nom de ton Seigneur qui a créé ! Il a créé l’homme d’une adhérence. Lis !… Car ton Seigneur est le Très Miséricordieux qui a instruit l’homme au moyen du qalam, et lui a enseigné ce qu’il ne savait pas. » (S.96, 1 à 5)

Le langage coranique explique le sens littéral du verbe « révéler », tantôt par « indiquer » comme c’est le cas dans ce verset : « Dieu leur révèle : Célébrez Ses louanges, matin et soir … » (S.29, 11), tantôt par « inspirer » : « J’ai révélé aux Apôtres : croyez en Moi et en Mon Prophète. » (S.5, 111).

Quant à son sens théologique, il se définit par l’enseignement des connaissances religieuses, adressé par Dieu à Ses prophètes. Le Message divin leur parvenait selon trois procédés cités dans ce verset :

« Il n’a pas été donné à un mortel que Dieu lui parle si ce n’est par l’inspiration ou derrière un voile, ou bien encore en lui envoyant un Messager qui lui révèle, avec Sa permission, ce qu’Il veut. » (S42, 51)

Au début, la Révélation se manifesta au Prophète (p.p) sous forme de visions qui apparaissaient dans son sommeil, avec une clarté semblable à celle de l’aurore. Elle lui arrivait ensuite, et le plus souvent, par l’entremise de l’Ange Gabriel. Dans certaines circonstances, ce dernier se présentait à lui sous une forme humaine et lui parlait clairement. Il faut noter aussi que lors du voyage nocturne du Messager et son ascension au Ciel, Dieu s’adressa à lui derrière un voile comme il le fit pour Moïse.

Ce fut à cette occasion que l’observance des cinq prières canoniques fut prescrite. En général, le Sceau des envoyés traversait une dure épreuve : il entendait le son d’une cloche qui sonnait à ses oreilles ; il entrait alors dans un état d’extase, au cours duquel le messager ailé, invisible au regard, gravait dans sa mémoire la Révélation. Il reprenait, en quelques instants, sa position normale et récitait parfaitement le texte révélé.

Des témoins oculaires racontèrent ces moments où la Révélation saisissait le Prophète (p.p) qui, immobile, souvent assis et rarement étendu sur le dos, transpirait à grosses gouttes en été comme en hiver. L’intensité de la communication était si écrasante que la chamelle qu’il montait s’agenouillait malgré elle, sous le poids de son corps, et que la cuisse d’un de ses Compagnons, sur laquelle il reposait la sienne, subissait une très forte pression. « Par Dieu, dit le Compagnon qui a vécu cette expérience, s’il ne s’était pas agi du Messager de Dieu, j’aurais poussé des cris de douleur et retiré ma jambe. »

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C’était bien une révélation divine que l’ange Gabriel faisait connaître au dernier des prophètes. « Par l’étoile filante lorsqu’elle disparaît ! Votre compagnon n’est ni un égaré, ni dans l’erreur ; il ne parle pas non plus sous l’emprise de la passion. C’est seulement une Révélation inspirée (que l’ange Ganbriel), le puissant, le fort, lui a inspirée. »

Bien que Dieu soit plus près de l’homme que sa veine jugulaire, Il désigna cependant l’ange Gabriel pour faire connaître le Message céleste au Prophète (p.p). L’envoyé du Maître des mondes transmettait ce qui lui était dicté, sans jamais amputer ne serait-ce qu’un mot du texte, ou manipuler les idées pour en ajouter ou en retrancher d’autres.

Dieu parlait au Prophète (p.p) et, à travers lui, Il s’adressait à toute l’humanité :

          « Ô Envoyé ! Transmets ce qu’on a fait descendre sur toi de la part de ton Seigneur. » (S.5, 67)

Le Coran fut la dernière Révélation. Aussi était-il d’une nécessité absolue qu’aucune altération ne se produisit jusqu’à la fin des temps. Ce fut pourquoi Dieu donna au Livre une force telle, que les péripéties des siècles ne pourraient en rien le travestir.

Dieu révéla une Loi parfaite et Il décida qu’elle demeurât jusqu’au Jour de la Résurrection. Ce fut ainsi que l’Islam fut proclamé la religion de Dieu :

          « Aujourd’hui, J’ai rendu votre religion parfaite ; J’ai parachevé Ma grâce sur vous ; J’agrée l’Islam comme étant votre Religion. » (S.5, 3) et ajouta : « La Religion véritable, aux yeux de Dieu, c’est l’Islam. » ((S.3, 19)

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