Fort heureusement pour Nicolas Sarkozy, le contrôle antidopage n’est pas encore dans les us et coutumes de la politique, sinon il y a fort à parier que l’hyperactif président de la politique spectacle, aux gesticulations nationalistes et islamophobes inquiétantes, affolerait tous les signaux positifs ! C’est à Denis Demonpion, journaliste au Nouvel Observateur, que l’on doit la révélation de sa prise d’énergisants, ou parfois de calmants, après une enquête de deux ans, en immersion dans l’univers élyséen. Balayé d’un revers de main par le principal intéressé, qui nie tout en bloc, ce scoop n’est pas à minimiser car, en 2007, le candidat Sarkozy jurait ses grands dieux qu’il publierait deux bilans de santé annuels, dans la plus grande transparence, contrairement au règne opaque de ses prédécesseurs … Dans ce domaine, comme dans d’autres, la belle promesse de campagne s’est envolée dans le tourbillon de sa gestion survoltée et diablement démagogique du pays.
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