Stupéfaits, attristés et déroutés par son dernier message sibyllin, en forme d’adieu aux réseaux sociaux, les fans inconditionnels de Mohamed Salah, le virtuose du ballon rond, ont le cœur brisé depuis hier matin.
« Résolution 2019 : le temps est venu d’entrer en contact, réellement ». Ce sont ces quelques mots énigmatiques écrits par le « roi égyptien » du Liverpool FC dans le courant de la nuit, et que ses nombreux followers ont découverts mercredi sans en saisir immédiatement la portée, qui les laissent aujourd’hui perplexes et affligés.
Errant comme des âmes en peine sur la Toile en quête d’explications, ils ont réalisé, avec effarement, que les comptes Twitter, Facebook et Instagram de leur champion avaient été supprimés en douce, en quelques clics nocturnes.
Jugée incompréhensible par certains, voire inquiétante par d’autres, la soudaine disparition de Mohammed Salah sur le Web donne lieu à toutes les spéculations (des internautes évoquant des tweets haineux) et provoque même des crises d’angoisse chez ses plus fervents admirateurs ou admiratrices, qui ne passaient pas une journée sans consulter ses posts.
La communication virtuelle avait-elle atteint ses limites pour la star du football, adulée en Egypte et de l’autre côté de la Manche, mais aussi vouée aux gémonies par des islamophobes de tous poils ? Estimait-il que les réseaux sociaux avaient perdu de leur magie, pour n’être plus qu’un exutoire du racisme ordinaire et de bien des rancoeurs, sans garde-fous ?
Ce sont les questions, à ce jour sans réponse, qui n’ont pas fini de tourmenter des milliers d’internautes, désormais orphelins de leur idole sur la cybersphère.
I don't understand this tweet? ??? #MoSalah pic.twitter.com/N4LBzMt5XT
— Waseem Haider (@WaseemHaider445) January 23, 2019
When Mo Salah deletes his twitter account pic.twitter.com/ZeL7S3F20S
— Luke Davies (@LDavies_) January 23, 2019
Not surprised #MoSalah has deleted his Twitter and Instagram after the vile comments I’ve seen !
— Brahim Boulayd (@BrahimBoulayd) January 23, 2019
good article
On s’en fiche complètement !