En matière internationale, les socialistes ont toujours eu l’art de se placer du côté du manche. Mais à quoi bon, si c’est pour finir dans les poubelles de l’histoire ?
Voici l’exposé des neuf erreurs historiques du « parti socialiste ».
A l’aube de la Première Guerre mondiale, Jean Jaurès appelle les nations à refuser la boucherie qui se prépare. Son assassinat par un fanatique lève le dernier obstacle qui interdisait le ralliement de ses camarades socialistes à cette « union sacrée » au nom de laquelle la jeunesse française sera massacrée entre 1914 et 1918.
Dans les années 1930, le parti socialiste SFIO est l’ardent partisan d’une « politique d’apaisement » face à la montée des périls nazi et fasciste. Lorsque le gouvernement Daladier signe les accords de Munich qui cautionnent l’expansionnisme allemand en Europe centrale, les socialistes l’approuvent majoritairement.
En 1936, le nouveau président du conseil issu de la majorité de Front populaire, Léon Blum, livre l’Espagne républicaine aux franquistes massivement soutenus par Hitler et Mussolini. Contre les communistes français, il opte pour la « non-intervention » dans la guerre civile, offrant aux nazis un formidable terrain d’expérimentation.
En 1940, le maréchal Pétain est investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale pour signer l’armistice et instaurer un nouveau régime. Elus en 1936 avec le Front populaire, la majorité des députés socialistes votent pour Pétain. Grâce à cette investiture, le chef de l’Etat français peut engager le pays dans la voie de la collaboration avec l’occupant.
De 1946 à 1958, les socialistes sont les principaux responsables des guerres coloniales qui, à Madagascar, en Indochine, en Algérie, font des centaines de milliers de morts. Président du conseil en 1956, le secrétaire général du parti socialiste SFIO, Guy Mollet, envoie le contingent en Algérie et couvre l’usage de la torture par les militaires.
En 1949, avec la signature du traité de l’Atlantique-Nord, les socialistes sont les artisans zélés de l’alignement de la France sur la politique américaine. En 1966, François Mitterrand reproche au général de Gaulle la sortie des forces françaises du commandement intégré de l’OTAN. Nicolas Sarkozy y met fin en 2007. François Hollande, aujourd’hui, s’en félicite.
Après François Mitterrand, François Hollande est le deuxième président français à effectuer une visite d’Etat en Israël, seul Etat de la planète qui colonise en toute impunité une terre qu’il veut vider de ses habitants. Il y proclame son « amitié éternelle » avec un occupant qui pratique le nettoyage ethnique au nom d’une légitimité biblique.
En 1991, François Mitterrand engage la France au côté des USA dans une guerre dévastatrice contre l’Irak. En 2013, à son tour, François Hollande soutient la rébellion armée en Syrie et prône une intervention militaire contre Damas. Alliés des pétromonarchies obscurantistes du Golfe, les socialistes combattent le nationalisme arabe laïc, comme en 1956 ils combattaient à Suez le président égyptien Gamal Abdel Nasser.
Depuis la signature de l’Acte unique en 1986, de traité en traité, les socialistes se font les chantres de l’union économique et monétaire européenne. Cette entité supranationale prive les Etats européens de leur souveraineté et impose le dogme libéral de la libre concurrence. Au nom du « grand marché », la construction européenne conduit à la récession économique et conforte la dictature de la finance mondialisée.
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