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«Le bonimenteur Izzat Khatab a financé l’imam Chalghoumi». L’enquête accablante pour l’imam éclairé des Lumières…

S’il n’a échappé à la sagacité de personne, notamment d’aucun citoyen français de confession musulmane, que le servile Hassen Chalghoumi n’est qu’un pantin grotesque dont le CRIF tire frénétiquement les ficelles, plus rares sont ceux qui savaient qu’un autre personnage peu recommandable gravitait autour de lui à dessein, dans les coulisses de la vaste Tartufferie républicaine…

S’il ne fallait pas être grand clerc pour déceler la grossière supercherie qui se cachait derrière la fulgurante ascension médiatique de l’imam de Drancy, il fallait naviguer dans certaines eaux troubles de la politique, de la religion et de la diplomatie pour savoir qu’Izzat Khatab, le « faux milliardaire syrien », le finançait pour mieux servir ses propres ambitions.

Ce sont ces liaisons dangereuses, qui ne sont pas de nature à redorer le blason déjà passablement terni d’Hassen Chalghoumi, que Mediapart révèle dans une enquête accablante.

Adoubé par le CRIF, BHL et consorts, encensé par la République, mais désavoué par la communauté musulmane, l’imam le plus médiatisé de l’Hexagone, qui a l’art d’écorcher la langue de Molière jusqu’à être parfaitement inintelligible, a aggravé son cas en acceptant d’être soudoyé par Izzat Khetab, l’homme d’affaires syrien qualifié de « bonimenteur ».

Comme le dévoile Mediapart dans son article à lire sur son site, Hassen Chalghoumi « a été utilisé, avec l’ancien socialiste Julien Dray, dans une stratégie d’influence permettant à Izzat Khetab d’atteindre l’Elysée, selon le témoignage d’Alexandre Benalla auprès de la justice».

Et de poursuivre en substance : « D’après l’ancien collaborateur du chef de l’Etat, M. Khatab s’est notamment appuyé sur l’imam Hassen Chalghoumi ainsi que sur l’ancien député socialiste Julien Dray – le fondateur de SOS Racisme – pour se notabiliser, malgré un curriculum vitae et une fortune aux réalités pour le moins douteuses. Les policiers de la BRDA ont pu identifier un paiement au profit d’Hassen Chalghoumi, prouvant son lien financier avec l’homme d’affaires syrien. Cette transaction, d’un montant de 100 000 euros, a été réalisée au profit d’un événement religieux lancé par l’imam de Drancy, en 2018.»

On apprend aussi qu’en juillet 2017 déjà, la coquette somme de 100 000 euros était tombée dans l’escarcelle d’Hassen Chalghoumi à l’occasion de la « Marche des Musulmans contre le terrorisme », la prodigieuse générosité de son mécène, Izzat Khatab, étant tout sauf désintéressée !

Propulsé en un éclair sous les feux des projecteurs, sur les plateaux de télévision, à des tribunes indignes, jusque dans le saint des saints du pouvoir israélien, chez Netanyahou, le haut degré de compromission de l’imam de Drancy est à l’aune du ridicule de son personnage : il est notoirement et tristement connu.

On peut désormais compléter ce beau portrait de l’imam éclairé des Lumières, qui n’a jamais éclairé quiconque de ses lumières, par un nouveau trait de caractère : la vénalité.

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