Entre deux maux, les électeurs de la région PACA devront dimanche prochain choisir le moindre…
Entre Christian Estrosi, le maire ultra-Sarkozyste de Nice, grand pourfendeur des « mariages bruyants » et démagogue invétéré, dont le très anachronique et incendiaire « Vive l’Algérie Française » lancé, en 2013, devant des administrés pieds-noirs a soufflé sur les braises de la haine sans pour autant surclasser la dynastie Le Pen, et la députée Marion Maréchal-Le Pen, la petite-fille du patriarche et bourreau de l’Algérie française, qui doit sa fabuleuse ascension au népotisme atavique familial et sa victoire au premier round des régionales à une campagne électrisante, dressant des murs entre les Français et non pas des ponts apaisés. Un choix cornélien, s'il en est, mais peut-on vraiment choisir entre la peste et le choléra ?!!
Largement distancé par la petite dernière du clan lepéniste, parachutée en région PACA grâce au prodigieux favoritisme de sa présidente de tante, Estrosi a phosphoré toute la nuit, entouré de ses proches conseillers, pour concevoir son affiche de l’entre-deux tours et trouver le titre choc censé faire la différence, et voire même coiffer au poteau l’intruse qui est à deux doigts de lui ravir la présidence de son fief.
« Le Résistant » de la citée azurée, c’est lui, non vous ne rêvez pas !! Le maire « motodidacte » de Nice, qui a braconné sans état d’âme et sans répit sur les terres du FN, fait un bien curieux résistant, celui de la dernière heure qui retourne sa veste prestement et s’invente un héroïsme de conte à dormir debout n’abusant que lui-même.
"Nous avons travaillé toute la nuit pour arriver à ce mot", a-t-il déclaré totalement imprégné par son rôle de composition, ajoutant sans craindre le ridicule, ni même d’être renvoyé à sa propre duplicité : "C'est le mot qui doit tous nous rassembler contre le sectarisme du FN". Avec un tel résistant pour protéger leur citadelle, les Niçois n’ont assurément plus besoin d’ennemis…
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