Une Prix Nobel de la Paix qui ne dit mot et consent au massacre en silence des musulmans de Birmanie, opposant sa souveraine indifférence à l’effroyable extermination des Rohingyas – ces damnés de la terre apatrides qui comptent parmi les minorités les plus persécutées au monde selon l’Onu – cela semble être une incroyable anomalie, à moins que ce ne soit révélateur d’une belle imposture dans le vaste jeu de dupes de la géopolitique, sous les traits de l’adulée Aung San Suu Kyi qui ne craint pas de briser le mythe et par là même de dévaloriser sa très haute distinction ! Fermant obstinément les yeux sur les exactions d’une cruauté inouïe qui font rage dans son pays, sur leur long cortège de victimes musulmanes, ainsi que sur les moines bouddhistes nationalistes et fanatisés à l’extrême qui ont du sang sur les mains, la nobelisée, dont la médaille a perdu de son lustre, ne rompt son silence que pour s’enferrer dans sa posture dangereuse et peu glorieuse, ou pour dévoiler le sentiment anti-musulmans qui l’anime au tréfonds d’elle-même. En savoir plus