Elle a l’injure raciste à la bouche sous le soleil californien, Denise Slader, une quadragénaire multirécidiviste des outrages à caractère islamophobe, comparaissait récemment devant le tribunal de San Francisco pour avoir franchi un palier supplémentaire dans la haine implacable de l’altérité : s’en être pris violemment à Rasheed Albeshari, un musulman sans histoire qui était en train de se recueillir dans un grand parc régional verdoyant, à l’abri des regards, et lui avoir jeté un café brûlant au visage en hurlant des insanités.
Fuyant les caméras, la forêt de micros, et la nuée de journalistes qui l’attendait avec impatience pour connaître sa ligne de défense, cette technicienne informatique, mise en congé administratif du ministère des services correctionnels et de réhabilitation de Californie, est arrivée libre devant ses juges pour répondre d’un « crime de haine » caractérisé.
Loin de faire profil bas et amende honorable, elle a maintenu que la religion musulmane est « dangereuse », et que « ses réactions » proches de l’accès de fureur étaient « instinctives », pour ne pas dire épidermiques…
Pour l’heure, Denise Slader a reçu l’ordre de ne pas s’approcher de sa victime, ni de son domicile, et de ne plus se rendre au parc du lac Chabot (voir photo ci-dessus), lieu du délit et de la manifestation de sa folie furieuse, avant de reprendre le chemin du prétoire le mois prochain pour connaître le sort qui lui sera réservé.
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