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Quatre animateurs de colonies de vacances suspendus pour cause de Ramadan

Y a-t-il une nouvelle fois anguille sous roche dans l’affaire des quatre animateurs de colonies de vacances suspendus le 20 juillet dernier, soit dès le premier jour du Ramadan, pour avoir observé le jeûne, par la mairie PCF de Gennevilliers ?

Alors que la polémique enfle, le CFCM protestant contre l'arbitraire de la sanction, cette décision, tombée comme un couperet, ressemble à s’y méprendre à la stigmatisation pure et dure de l’islam, à travers le dénigrement de l’un de ses rituels essentiels pendant un mois sacré.

Se retranchant derrière "la sécurité des enfants", l’argument guère recevable de la Ville de Gennevilliers est battu en brèche par les principaux intéressés eux-mêmes, ces animateurs congédiés sur-le-champ sans autre forme de procès : "On trouve que c'est injuste et inadmissible. On ne peut pas forcer quelqu'un à manger. Ce n'est pas prouvé qu'en sautant un repas, on n'est pas en pleine possession de ses moyens", a déclaré à l'AFP Samir, directeur-adjoint de cette colonie.

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"On réfléchit à aller devant les Prud'Hommes pour avoir des réponses claires à nos questions: Est-ce qu'une personne a le droit de ne pas manger le midi? Est-ce que les médecins qui pratiquent le ramadan mettent en danger la vie de leurs patients?", poursuit-il, en précisant que le salaire de juillet leur a bien été versé.

Ne décolérant pas,  le CFCM, par l’intermédiaire d’Abdallah Zekri, a désapprouvé avec force cette décision dans un communiqué : "Je condamne avec la plus grande fermeté la décision arbitraire et discriminatoire du maire de la ville de Gennevilliers", écrit le président de l'Observatoire contre l'islamophobie, ajoutant : "La liberté religieuse est une liberté fondamentale et on ne peut en aucun cas interdire à une personne de pratiquer sa religion. L'observatoire se réserve le droit de porter plainte pour discrimination".

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