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New York : la nouvelle campagne islamophobe de Pamela Gellar exploite la mort de James Foley sur des bus

C’est au lance-flammes de la haine que Pamela Gellar, la pasionaria islamophobe à la solde de l’ultra-sionisme, s’acharne à réduire en cendres la liberté d’expression Outre-Atlantique, sa dernière campagne d’affichage sur plus de 100 bus et dans certaines stations de métro à New York étant la preuve en images de sa volonté de faire de l’Amérique un immense brasier incandescent.

Protégée par une justice américaine particulièrement clémente qui, soit n’y voit que du feu, soit aurait aimé pouvoir condamner l’islam au bûcher, Pamela Gellar a les coudées franches pour donner libre cours à sa fureur raciste à travers un nouveau concept de communication abject, exploitant la mise à mort de James Foley sur l’un des transports en commun les plus fréquentés qui soient.

Impuissante, juridiquement, à circonscrire l’incendie criminel allumé par cette dangereuse pyromane, la société de bus, qui garde un souvenir cuisant de la plainte déposée en vain pour la mettre hors d’état de nuire lors d’une précédente campagne dans laquelle les musulmans étaient traités de « sauvages »,  se dit "pieds et poings liés", n’ayant d’autre alternative que de laisser cet habillage hautement inflammable envelopper ses véhicules et polluer la vue et les esprits des milliers de New Yorkais, badauds comme passagers.

Avec un aplomb phénoménal qui en dit long sur son impunité sans limites, Pamela Gellar fait fièrement la promotion d’une action coup de poing vantée pour ses qualités "éducatives, alertant sur le problème du djihad et de la charia", en d’autres termes fait prendre des vessies islamophobes pour des lanternes pédagogiques… Ne reculant devant aucune supercherie grossière, après sa campagne odieuse associant l’islam au nazisme, l’ardente propagandiste pro-israélienne jubilait en conférence de presse, les lèvres crispées par un sourire sardonique, en dévoilant la seconde affiche qui établit une équation incendiaire et paraphrase son maître à penser, le criminel de guerre Netanyahou : "Le Hamas est l’ISIS, le Hamas est al-Qaïda, le Hamas est Boko Haram, le Hamas est le CAIR en Amérique".

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Outrés, les responsables de l’association américano-islamique CAIR, conscients d’être dans le viseur de Pamela Gellar en raison de leur influence grandissante, se heurtent à leur tour à une législation étonnamment très protectrice envers la liberté de diffamer, et en l’occurrence d’électriser les foules en toute quiétude.  "Gellar est une ennemie connue et il n'y a pas de loi dans ce pays qui l'oblige à dire la vérité", déplore vivement Corey Saylor, un porte-parole du CAIR, en réfléchissant toutefois à une contre-offensive pacifique et intelligente, dont la hauteur de vue discréditera d’autant plus la furie Gellar.

  

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