Dans une France qui compte en son sein des policiers à la gâchette de plus en plus facile, surtout depuis la fameuse loi de 2017 sur l’usage des armes à feu, considérée comme un véritable permis de tuer, la liste des victimes tombées sous les tirs de flashball s’allonge effroyablement, des Gilets jaunes aux jeunes des banlieues, notamment issus de l’immigration post-coloniale.
Nouvelle singularité française qui glace d’effroi, la dérive répressive des forces de l’ordre a une fois encore sévi à Chilly-Mazarin, dans la nuit du 1er au 2 juillet, éborgnant Jalil, un adolescent de 15 ans.
Le jeune garçon, profondément meurtri dans sa chair et son âme, a été fauché par le projectile du très controversé LBD (lanceur de balle de défense). Une arme que le pays des droits de l’Homme, qui n’est plus que l’ombre ténébreuse de lui-même, utilise sans modération, contrairement à ses proches voisins européens.
Après Hedi, nous diffusons le témoignage déchirant de Jalil, qui a appris des médecins que sa grave blessure à l’oeil avait été causée par un flashball. Avec sa famille, ils ont porté plainte auprès de l’IGPN.
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