Tombant comme un cheveu sur la soupe, mais transpirant l’électoralisme effréné, le nouvel empressement législatif du locataire de l’Elysée, visant à sanctionner la négation du génocide arménien en 1915, a été purement et simplement censuré par le Conseil constitutionnel français.
A l’origine d’une grave crise diplomatique entre Paris et Ankara, l’inconséquence parlementaire orchestrée par l’UMP vient de subir un cuisant désaveu officiel, forçant Nicolas Sarkozy à revoir sa copie. Le Conseil constitutionnel a en effet estimé "qu'en réprimant la contestation de l'existence et de la qualification juridique de crimes qu'il aurait lui-même reconnus et qualifiés comme tels, le législateur a porté une atteinte inconstitutionnelle à l'exercice de la liberté d'expression et de communication".
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