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“La femme voilée du métro” : le portrait infâme d’un éditorialiste de Libération suscite une avalanche de critiques

Les plus sarcastiques lui conseillent d’entamer d’urgence une thérapie pour se libérer des obscurs fantasmes qui le font délirer à la vue d’une femme en abaya, les plus indignés exigent de son journal qu’il le désavoue ainsi que son brûlot infâme, tandis que les plus islamophobes le supplient de ne pas réfréner son imagination perverse et de forcer encore plus le trait, Luc Le Vaillant, le rédacteur en chef du service Portraits à Libération, ne s’allongera pas sur un divan, ne fera pas amende honorable, mais se laissera certainement aller à de nouvelles divagations ignobles après que son édito « La femme voilée du métro » ait été défendu par Laurent Joffrin, son Big Boss.

Ce n’est ni la camisole de force, ni la porte qui guettent Luc Le Vaillant, en dépit de l’avalanche de critiques suscitée par sa description raciste et sexiste d’une femme un peu trop visiblement musulmane et couverte à ses yeux, dont le seul tort fut de partager, un soir, la même rame de métro que lui.

Libération se serait honoré à lui faire revoir sa copie, mais au lieu de cela, la direction du journal a choisi de publier mardi son portrait immonde sans y apporter la moindre retouche, au risque de ternir son blason. Il est à noter que certains journalistes se sont désolidarisés en interne de cet article et que la société des journalistes du quotidien a fait part de sa "désapprobation".

Voici donc, en substance, ce qu’a inspiré à Luc Le Vaillant la vision d’une inconnue revêtue d’une abaya, sans réaliser que son portrait de femme, vitriolé et scabreux à la fois, nous en révélerait infiniment plus sur lui, sur son islamophobie, sa misogynie et la noirceur de son âme que sur l’objet même de ses fantasmes…

"Elle a la puissance de celles qui aimantent à parité l'attention et la répulsion, la fascination et la détestation. Impavide, immobile, elle tient serrées les paranoïas ambiantes et calcifie les fantasmes destructeurs. Elle se retrouve encagée dans un grillage d’affects réprobateurs et de désirs ambivalents. Le tout lui fait un bouclier protecteur et un podium de pole-dance pour un strip-tease mystique terrorisant", écrit-il en guise d’introduction, avant de laisser sa plume noircir la page blanche : "Cette autre soutane monothéiste lui fait la cuisse évasive, la fesse envasée, les seins restreints […] Elle doit avoir dans les 25-30 ans. Elle est la soeur désolée et désolante des beurettes sonores et tapageuses qui égaient les soirées RATP.

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Et de poursuivre : "Tant qu'elle ne rafale pas les terrasses à la kalach, elle peut penser ce qu'elle veut, croire aux bobards qui la réjouissent et s'habiller à sa guise mais j'aimerais juste qu'elle évite de me prendre pour une buse".  N'en jetez plus !! 

Extrait de l'article

  

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