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Kareem Dennis, le rappeur britannique engagé, refuse de se taire au sujet de la Palestine

« Je ne serai pas réduit au silence sur la Palestine ! ». Non, le rappeur britannique pro-palestinien Kareem Dennis, alias Lowkey quand il se produit sur scène, ne se laissera pas museler par les lobbies pro-israéliens et leurs ardents zélateurs, aussi puissants soient-ils, qui se déchaînent contre lui au royaume de Sa Gracieuse Majesté !

Non, le célèbre activiste du Hip-Hop Outre-Manche, résolument rangé dans le camp de la Palestine outragée, martyrisée et illégalement occupée depuis plus de 70 ans, ne se laissera pas impressionner par l’odieuse campagne de dénigrement qui le prend actuellement pour cible, et les pressions exercées sur la plateforme de streaming musical Spotify pour retirer l’ensemble de son oeuvre.

Une oeuvre musicale qui heurte les oreilles du groupe ultra-sioniste « We Believe in Israël », lequel, fort de l’impunité insolente de la « Terre promise », affiche fièrement son appartenance et ses intentions. « La tentative de retirer ma musique de Spotify provient d’un groupe qui a été créé, financé et mis en ordre de bataille par BICOM (Britain Israël Communications and Research Centre). Il s’est publiquement identifié comme un groupe de pression israélien, travaillant pour le compte du régime d’apartheid », a vigoureusement dénoncé Kareem Dennis auprès de Middle East Eye.

Avec, à leur tête, le très zélé Luke Akehurst, dont l’imagination pour interdire et criminaliser le soutien à la cause palestinienne est aussi maléfique que débordante, les nervis de « We believe in Israël » exhortent crânement à la censure d’un artiste pour ses idées, pour son engagement de la première heure aux côtés des opprimés.

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« Les Palestiniens sont régulièrement arrêtés par Israël pour des publications sur les réseaux sociaux, même des enfants. Dareen Tatour a passé près d’un an en prison pour avoir publié un poème sur son Facebook », s’est indigné Kareem Dennis, avant de déclarer solennellement : « Les artistes et les musiciens ne devraient jamais avoir à subir des menaces, que ce soit sur leurs moyens de subsistance ou sur leur personne, pour la musique qu’ils font. Nous ne serons pas réduits au silence sur la Palestine, pas maintenant, jamais ! ».

 

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