Musulmans et juifs fédérés sous la même bannière, montant ensemble au créneau contre une inégalité sociale qui les rapproche ostensiblement, la scène qui se déroule actuellement à Washington n’est assurément pas banale…
C’est sous la coupole du Capitole que cette indignation partagée, qui dépasse tous les clivages, résonne fortement, depuis qu’une lettre, signée par 48 parlementaires démocrates et adressée à Tom Vilsack, le secrétaire à l’Agriculture, a fait apparaître au grand jour la même situation de grande précarité et la même revendication pressante : musulmans et juifs exhortent le gouvernement Biden à mettre, toutes affaires cessantes et en quantité suffisante, de la viande halal et casher à la disposition des membres de leurs communautés respectives qui bénéficient du programme d’aide alimentaire d’urgence.
Fer de lance de la protestation qui rassemble des associations caritatives, musulmanes et juives – notamment ICNA Relief Muslims for Humanity et Met Council on Jewish Poverty, pour ne citer que ces deux-là – Grace Meng, la représentante démocrate de l’Etat de New York, est parvenue à sensibiliser 48 de ses pairs, parmi lesquels certains d’entre eux, bien qu’appartenant au même camp, sont à couteaux tirés concernant la politique colonialiste d’Israël.
Considérés comme irréconciliables quand le sujet qui fâche est abordé dans et en dehors de l’hémicycle, Ilhan Omar, la représentante musulmane et pro-palestinienne de l’Etat du Minnesota, et Ted Deutch, le représentant juif et pro-israélien de l’Etat de Floride, ont fait taire leurs profondes dissensions pour, eux aussi, faire cause commune.
« Alors que les États-Unis continuent de lutter contre la pandémie de COVID-19, jusqu’à 29 millions d’Américains font face à l’insécurité alimentaire », alertent les signataires de la lettre. « La pandémie a contribué grandement à aggraver cette disparité intolérable. Nous sommes extrêmement préoccupés par l’importante carence en viande halal et casher, mais aussi en protéines, qui touche les nombreuses personnes et familles, musulmanes et juives, entrant dans le cadre du programme d’aide alimentaire d’urgence », avertissent-ils, avant de demander instamment à la présidence Biden de prendre le problème à bras-le-corps.
Alors que les êtres les plus vulnérables sont les proies faciles d’un virus qui, entre autres effets ravageurs, accentue la misère économique et sociale, les associations musulmanes et juives, qui tirent la sonnette d’alarme Outre-Atlantique, sont animées par les mêmes sentiments ambivalents : consternées par cette cruelle injustice qui leur paraît insupportable en 2021, elles se réjouissent toutefois d’avoir eu l’opportunité d’unir leurs forces pour une juste cause.
Le très enthousiaste Alexander Rapaport, directeur de Masbia (voir photo sous le titre), un réseau de soupes populaires casher à New York, n’a d’ailleurs pas caché sa joie devant les médias : « Quelle expérience formidable, édifiante, de lutter ensemble contre la faim, main dans la main avec nos frères et sœurs musulmans, notamment lorsqu’il s’agit de besoins casher et halal ! ».
Cela veut rien dire du tout.
Moi je lis le Coran et la sourate la Table me dis autre chose mais enfin la fraternité religieuse n’existe pas car il y a qu’une seule religion .
Les autres ne sont pas acceptés par Allah et vous le savez .
Les équipements utilisés pour la viande du porc ne doivent pas être utilisés pour la viande halal.
Dans les resto universitaires , on mélange les marmites, les louches, les couteaux. Les produits de la mer qui sont tout le temps halal ne le sont plus par manque de confiance.
casher et halal, parce qu’on adore le même dieu, le différent est dans la prophétie.