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Une prière musulmane résonne dans le Parlement néo-zélandais, après la tragédie de Christchurch

Dans une lointaine Nouvelle-Zélande qui connaît les heures les plus sombres de son histoire récente, les visages des parlementaires étaient empreints de gravité lorsque les portes du Parlement se sont ouvertes devant l’imam Nizam ul Haq Thanvi, en ce premier jour de session après l’horreur du massacre de masse qui a tué, avec une détermination glaçante, 50 musulmans à Christchurch.
Alors que les images insoutenables de ce carnage commis dans deux enceintes sacrées, les mosquées Al Noor et Linwood, et qui porte l’empreinte sanglante du terrorisme d’extrême droite, hantent et hanteront longtemps les esprits, l’heure était au recueillement et à l’infinie compassion dans le temple législatif, à Wellington.
D’une voix solennelle, le président du Parlement, Trevor Mallard, a inauguré cette séance placée sous le signe du deuil, appelant de manière vibrante à « l’unité et à la solidarité ». Puis, il a cédé la parole à Nizam ul Haq Thanvi, afin que s’élève une prière musulmane à la mémoire des 50 vies innocentes foudroyées par l’islamophobie au paroxysme de la violence.

Au cours de cette même session marquée du sceau de la tragédie, les murs de l’hémicycle auront résonné de la psalmodie du Noble Coran, mais aussi d’un « Salam Aleikoum » émanant du président du Parlement et de Jacinda Ardern, la Première ministre. Celle-ci se refuse absolument à citer le nom du terroriste australien, incarnation de la barbarie à visage humain.
« Il a peut-être recherché la notoriété, mais nous, en Nouvelle-Zélande, nous ne lui donnerons rien. Pas même son nom », a-t-elle déclaré sur un ton aussi ferme que son « Salam Aleikoum » fut prononcé avec une grande émotion.

 Jacinda Ardern, Première ministre de Nouvelle-Zélande, venue témoigner son soutien aux familles des victimes

 

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6 commentaires

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  1. Reedouane,
    Cela ne me gêne en rien qu’on me réplique à condition de le faire sur le sujet que j’évoque. Je parle de l’impossibilité de manifestation religieuse à l’Assemblée Nationale qui est un haut lieu de l’État s’il en est, et ce en raison de la loi de 1905, et vous me répliquez en citant le “contrexemple” le CRIF qui n’en est absolument pas un.

  2. Quand nous avons eu tous ces attentats islamistes en France, notamment Paris, 13 novembre 2015, 132 morts, et Nice, 86 morts le 14 juillet 2016, plus beaucoup d’autres crimes moins importants, des imams sont-ils venus réciter une prière dans notre assemblée nationale ???

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