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Royaume-Uni : de jeunes développeurs musulmans s’attellent à favoriser un meilleur apprentissage du Coran

Pendant deux jours d’une grande intensité intellectuelle où, derrière les murs de la Makers Academy, à Londres, ils ont conjugué leurs compétences informatiques, fusionné leur technicité et ingéniosité, et axé tous leurs efforts vers un seul et même but, fort louable, de jeunes développeurs musulmans ont donné une nouvelle dimension au « Hackathon ».

Hautement éducatif, ce marathon de la programmation a créé l’événement fin janvier, dans l’enceinte de l’école de codage qui l’a abrité. Une école transformée pour l’occasion en une véritable ruche bourdonnante… En effet, ce grand processus créatif, privilégiant le travail collaboratif, était consacré à la recherche de solutions innovantes visant à favoriser un meilleur apprentissage du Coran et à combler les lacunes qui nuisent à la bonne compréhension de ses enseignements.

Entré de plain-pied dans le 21ème siècle, ce Hackathon dédié à l’éducation islamique était supervisé par deux associations, Muslamic Makers et Deen Developpers. Depuis Londres où elles s’efforcent, année après année, à travers l’ensemble du royaume britannique, de fédérer les talents et les énergies d’experts musulmans en nouvelles technologies, ou de purs passionnés en la matière, une seule ambition suprême les pousse à agir : servir au mieux les intérêts de la communauté musulmane.

Sohaid Saeed

Sohaid Saeed, un exégète de renom qui chapeaute la recherche au sein de l’Institut Bayyinah, n’a pas hésité à faire un long trajet en voiture depuis Glasgow, estimant que cette opération, ayant vocation à faciliter l’accès à la Connaissance pour tous ses coreligionnaires, valait vraiment le détour. « Les études islamiques sont mon domaine de prédilection. Je suis venu pour apporter ma contribution, mais aussi pour encourager dans leurs efforts et leurs recherches de jeunes développeurs musulmans très doués et surtout très motivés, qui ont à coeur d’améliorer l’apprentissage islamique. Cela fait plaisir à voir », a confié ce spécialiste de l’étude du Coran qui, lui-même, fourmille d’idées en la matière.

En l’espace de quatre ans, le nombre de candidatures de jeunes musulmans, désireux de phosphorer ensemble et de créer des synergies fructueuses pour la bonne cause, a doublé, passant de 50 volontaires en 2016 à 130 à l’orée de cette nouvelle année.

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Un heureux constat qui conforte Ibrahim Javed, fondateur de Deen Developers et ingénieur informatique de son état, dans le bien-fondé de sa démarche novatrice. « Cet événement démontre clairement que si vous consacrez un peu de temps et que vous utilisez les compétences que vous avez acquises, vous pouvez réaliser quelque chose de très gratifiant sur le plan personnel, car s’avérant bénéfique pour la Oummah et la collectivité », a-t-il déclaré.

Devant le succès grandissant de l’opération dont il a été l’une des têtes pensantes, Ibrahim Javed a cette année toutes les raisons de se réjouir. En effet, la présence notable de jeunes développeuses informatiques musulmanes, apportant une touche féminine très appréciable et unanimement appréciée, aura été l’autre fait marquant de ce Hackathon Spécial Islam 2020.

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