Tareq Oubrou, éventuel futur Grand Imam de France est-il réellement l’auteur de ses écrits ? Aujourd’hui qu’il apparaît comme le prétendant à un hypothétique poste de premier des musulmans dans la République, on peut se poser la question : sa réputation intellectuelle est-elle vraiment méritée ?
Tareq Oubrou est arrivé du Maroc en France en 1978, âgé de 19 ans, renonçant très vite à un cursus universitaire scientifique pour un engagement auprès des Frères Musulmans (UOIF) – qu’il dit avoir quittés en 2018 – et une prédication d’imam notamment à Bordeaux. Il acquiert en autodidacte une culture théologique musulmane qui le place loin devant Tariq Ramadan, au moins dans l’esprit de ceux qui suivaient sérieusement l’évolution de l’islam militant avec quelque compétence islamologique.
Ramadan cherchait la notoriété par le charisme, Oubrou cherchait l’influence par la réflexion. Il y a vingt ans, l’élocution du premier était déjà soignée, celle du second moins sophistiquée. Ramadan prit le pas.
Mais la stratégie sépara la destinée des deux leaders. Tareq Oubrou semblait présenter les éléments théologiques d’un islam compatible avec la République. Alors que Ramadan entretenait la confrontation avec celle-ci tout en multipliant les contacts avec de nombreux milieux associatifs et institutionnels qu’il a longtemps bernés. Avant sa chute pour imposture notoire en 2018. Oubrou, lui, devint l’interlocuteur préféré d’Alain Juppé qui lui remet la légion d’honneur en janvier 2013.
Aujourd’hui, dans les tractations obscures sur le sort institutionnel de l’islam en France, Tareq Oubrou apparaît comme la figure première de l’édifice à venir.
Cette confiance lui est accordée par ses écrits, par les prestations télévisées de l’intellectuel d’un islam modéré, par le profil rassurant d’un «savant musulman» libéral en accord avec les principes de la République.
Et pourtant que valent les propos de Tareq Oubrou ? Quel degré de confiance peut-on lui accorder ?
La lecture de l’ouvrage du philosophe allemand Karl Löwith (1897-1973), Histoire et Salut. Les présupposés théologiques de la philosophie de l’histoire, paru en langue allemande en 1949 puis en 1983 et traduit en français en 2002 aux éditions Gallimard révèle une surprise. Dans l’article ajouté à la fin du livre, «Le sens de l’histoire», datant de 1961, et condensant les formulations de l’ouvrage lui-même,
on tombe sur cette belle formule : «…à partir du procursus d’Augustin vers le royaume de Dieu jusqu’au progrès hégélien dans la conscience de la liberté …». En lançant une requête sur Google : «procursus d’Augustin», les deux premiers résultats mentionnent Tareq Oubrou ! Étonnement.
Les liens vers Tareq Oubrou constituent en fait son propre site, et on y trouve un article (6 janvier 2019) intitulé «Une histoire du progrès», publié d’abord dans une revue aujourd’hui disparue, Actualis, islam et société, n° 4, 2005.
Alors là, stupéfaction ! Tareq Oubrou a carrément pompé Karl Löwith, se démarquant plus ou moins habilement pour certains passages ou copiant mot pour mot des phrases entières de ce penseur allemand protestant d’origine juive.
Sur le fond, on ne peut que s’en féliciter. Sur la forme, on invoquera la déontologie intellectuelle : citer un auteur en omettant son nom et les guillemets d’identification du propos ne sont plus une citation, c’est du copier-coller. En voici quelques exemples.
1 – Karl Löwith : «La dimension temporelle d’un but définitif est donc un avenir eschatologique (…) elle était inconnue des philosophes grecs» (p. 27).
- Tareq Oubrou : «Pour les grecs l’avenir n’était pas déterminant».
2 – Karl Löwith : «Chez Thucydide (…) l’histoire est l’histoire des luttes politiques qui font partie de la nature humaine. Et comme cette nature humaine ne change pas pour l’essentiel, ce qui est arrivé dans le passé se répétera sans cesse à l’avenir “de manière plus ou moins semblable”. L’avenir ne saurait rien nous apporter de totalement nouveau si “croître et disparaître est la nature de toute chose”» (p. 28).
- Tareq Oubrou : «Les événements futurs seraient soumis aux mêmes lois que ceux qui les précèdent, parce que la nature des hommes reste essentiellement la même et que “c’est la nature de toutes choses que d’apparaître et de disparaître” (Thucydide)».
3 – Karl Löwith : «Les Pères de l’Église développèrent à partir du prophétisme juif et de l’eschatologie chrétienne une théologie de l’histoire qui est orientée vers l’avènement métahistorique de la Création, de l’Incarnation, du Jugement et de la Rédemption» (p. 41 et p. 277).
- Tareq Oubrou : «Ce sont les Pères de l’Église qui développèrent une vision linéaire de l’Histoire à partir de la prophétie juive et de l’eschatologie chrétienne, selon une théologie de l’Histoire qui s’étend de la Création jusqu’à la rédemption et au Jugement dernier».
4 – Karl Löwith : «Le cercle qui d’après les Anciens constituait le seul mouvement parfait parce que clos sur lui-même, est sans fin et donc condamnable, s’il est vrai que la croix est le symbole de la vie dont le sens parvient à son accomplissement en atteignant un but» (p. 206-207).
- Tareq Oubrou : «Le cercle d’après les Anciens présente le seul mouvement parfait, car clos sur lui-même et sans fin, alors que la croix pour les chrétiens est le symbole de la vie dont le sens parvient à son accomplissement en atteignant un but».
5 – Karl Löwith : «La pensée moderne se nourrit toujours de ces deux symboles : la croix et le cercle, et l’histoire intellectuelle de l’humanité occidentale est une tentative durable pour concilier l’Antiquité et le christianisme. Cette tentative ne peut pas réussir, même par un compromis entre deux choses incompatibles. Nietzsche aussi bien que Kierkegaard ont montré que la décision originaire entre christianisme et paganisme demeure essentielle. Car comment la théorie antique de l’éternité du monde pourrait-elle jamais s’accorder avec la foi chrétienne en la Création, le cycle avec l’eschaton, et la reconnaissance païenne du fatum avec le devoir chrétien d’espérance ?» (p. 207).
- Tareq Oubrou : «Que ce soit pour un Nietzsche ou un Kierkegaard, le christianisme et le paganisme – la croix et le cercle – en ce domaine restent inconciliables. Jamais la foi chrétienne en la Création ne peut s’accorder avec la théorie antique de l’éternité du monde, le cycle avec l’eschaton, et la reconnaissance païenne du fatum avec le devoir d’espérance chrétienne».
6 – Karl Löwith : «Hérodote, Thucydide et Polybe ont rapporté et relaté les grands événements de leur époque, mais la guerre des Grecs contre les Perses, d’Athènes contre Sparte et l’ascension de Rome à la domination mondiale, n’ont pas été pour les philosophes contemporains l’occasion de construire une philosophie de l’histoire» (p. 280).
- Tareq Oubrou : «Quand Hérodote, Thucydide et Polybe ont relaté les évènements historiques de leur époque, ils n’ont pas permis aux philosophes d’en déduire chez eux l’existence d’une quelconque philosophie de l’histoire».
7 – Karl Löwith : «La confiance chrétienne en un accomplissement futur est certes perdue pour la conscience moderne, mais la vision de l’avenir en tant que tel est demeurée dominante. Elle pénètre toute la pensée européenne post-chrétienne et toute préoccupation concernant l’histoire, son pourquoi et son but. (…) F. Schlegel a ainsi résumé l’origine de notre pensée et de notre agir historique : “Le souhait révolutionnaire de réaliser le royaume de Dieu est le point décisif de toute culture du progrès et le début de l’histoire moderne”. Ce souhait est révolutionnaire parce qu’il bouleverse le sens originellement naturel des re-volutiones, et toute culture post-chrétienne est culture du progrès parce que, à partir du procursus d’Augustin vers le royaume de Dieu jusqu’au “progrès hégélien dans la conscience de la liberté” et à l’attente chez Marx d’un royaume terrestre de la liberté, elle a progressivement sécularisé la théologie de l’histoire» (p. 277-278).
- Tareq Oubrou ne cite même Schlegel, il reprend tout d’une traite : «C’est le souhait révolutionnaire de réaliser le “Royaume de Dieu”, qui a fini par être le point décisif et l’origine de toute culture du progrès et le début de l’Histoire moderne. La confiance chrétienne en un accomplissement eschatologique futur a fini par se perdre dans cette inertie de l’Histoire pour la conscience moderne, laquelle a gardé d’une manière positive et sécularisée la vision de l’avenir en tant que tel. L’attente de la Cité de Dieu fut remplacée par l’action pour réaliser une société parfaite. Au fond, cette philosophie du progrès radicalement profane a continué l’inertie du pro cursus d’Augustin en passant par le “progrès hégélien”, dans la conscience de la liberté, jusqu’à l’attente, chez Marx, d’un royaume terrestre de la liberté».
Sur son site, Tareq Oubrou justifie son entreprise intellectuelle en signalant la parole d’un théologien médiéval, grand cadi de Séville, mort en 1148 : «Pour qu’une œuvre soit digne de ce nom, son auteur doit répondre à deux qualités : nouvelle dans le style et la forme et/ou une création d’un sens inédit ; sinon, dit-il, l’auteur ne fait que noircir – inutilement – du papier ou commettre le plagiat». Belle phrase. Le cadi de Séville a-t-il vraiment été entendu ?
Michel Renard, historien
https://tareqoubrou.com/une-histoire-du-progres-part-1/
Karl Löwith, Histoire et salut. Les présupposés théologiques de la philosophie de l’histoire, 1983, éd. Gallimard, 2002.
@Mouhib Jaroui
Tout à fait. Me concernant, je trouve étrange de lire des imams qui osent donner des cachets de spiritualité selon la façon de se vêtir. Du genre : “Bonjour Madame, veuillez retirer votre foulard svp, dans le maghreb totalitaire et autoritaire les femmes peuvent se vêtir comme elles l’entendent mais ici, nous sommes dans le pays de la liberté et de la démocratie, alors ôtez le ! Schnell !”.
Est-ce que l’habit fait le moine ? Non. Mais pour autant, l’habit du moine lui enlève-t-il toute capacité spirituelle ? Celui qui ne porte pas l’habit, devient-il soudainement meilleur et certifié hallal parce que, nous dit-on, tout est dans le coeur. C’est quand même une grande bizarrerie que d’expliquer que la tenue importe peu mais qu’il faut adopter une certaine tenue quand même. Soyons contents, la France est un demi-Iran inversé.
Est-ce que la laïcité et l’assimilation des juifs ont empêché la shoa ? Non. Est-ce que la conversion forcée des musulmans d’Europe a empêché l’inquisition et le génocide de tous les musulmans d’Europe de l’ouest ? Non. Est-ce que la discrétion des musulmans sous le régime soviétique athéegriste a empêché le massacre et l’oppression des musulmans ? Non. Est-ce que l’aplatissement face au dictat du plus fort évite la répression et l’apartheid ? Non.
L’islam et les musulmans ont quand même 15 siècles de multiculturalisme et une grande expérience à expliquer aux monocultures et nouveaux arrivants de la diversité. Il faudrait peut-être que ces messieurs et dames propagandistes de la “culture” dite “dominante” commencent un peu à réfléchir à leurs bêtises et faire l’autocritique de leur propre croyance. Parce qu’entre le racisme purulent qui confond toute bonne âme d’origine maghrébine à une entité essentialisée de manière romanesque dont le rôle n’est pas très joyeux sans lui laisser l’ombre d’une citoyenneté française, et l’islamophobie encouragée pour instiguer la haine et l’animosité, quelle porte d’entrée (sortie?), ces pauvres attardés de “culturalistes” de la propagande comptent-ils laisser sinon un joli cul de sac que seuls les peu doués d’intelligence empruntent croyant ainsi sortir la tête basse et bien docile tel un mouton de panurge.
Si il y a une constante dans l’histoire, c’est que peu d’Hommes en tirent les leçons adéquates.
Nul bonheur en dehors de notre religion. N’est-il pas ? Comment puis-je abondonner une religion de vérité qui donne des droits aux femmes depuis 15 siècles (droit à l’héritage, au commerce, à un contrat de mariage égalitaire, à des finances personnelles etc), qui prêchent la laïcité et le multiculturalisme depuis 15 siècles, et prendre comme croyance des savants grecs sans aucune preuve de leur existence réelle ou suivre aveuglément la croyance de ceux qui viennent de découvrir le respect de la femme depuis même pas un siècle. Oublirait-on que l’islam a une histoire millénaire en Europe ? Oublirait-on de rappeler aux républicanistes que la République n’est pas synonyme de démocratie ? Et que dans son histoire, la République Française a été bien plus autoritaire que démocratique. Oublirait-on de rappeler aux adorateurs des Grecs de l’antiquité, que l’antiquité a précédé les moyen-âgeux, que leur démocratie était misogyne et raciste en plus d’être accessoirement pédéraste. Mais là encore, faut-il rappeler que ce n’est pas parce que wikipédia (et autres joyeux lurons littéraires pour ne pas dire lettreux) fait de tout savant grec fictif et imaginaire le débutant en toute science (mimant le bismilah quand on commence un texte et invoquant ainsi le racialisme dont la source se trouve dans ces savants imaginaires qui permettent d’entretenir cette chimère de la race blanche) que cela empêche de rappeler quelques vérités scientifiques bien connues. Parce que sans chiffres, sans mathématiques et sans chimie, on se demande bien comment Einstein et Curie auraient pu faire leurs découvertes. Parce que concernant Pythagore et Thalès dont on n’a aucune preuve de leur existence ni aucun écrit qui date d’avant les grands savants musulmans, c’est déjà plié puisqu’incapables d’écrire 3,14. Et oui, les nombres décimaux ne sont certainement pas une création grecque mais bel et bien arabomusulmane. Quelle grandeur ces Grecs. Je suis impressionné.
Mais là encore et encore, la raison, cette raison tant chérit, qu’il a fallu transmettre à toute l’Europe et l’humanité sous le modèle université-doctorat puisque les premières universités furent des mosquées, perdue qu’elle était dans son moyen-âge de la terre plate d’Aristote soutenue par le clergé greco-latin et les laïcs écervelés comme grand maître universel à penser. Sans oublier bien évidemment le modèle secondaire-supérieur hérité du modèle islamique madrassa-université. Et si jamais Tareq Oubrou arrive à me trouver un livre écrit par Socrate, et bien je lui donne illico 1 millions de … qu’il le trouve et on en reparlera. Bref, tout le monde l’a compris, cette histoire sent la réécriture des textes dits grecs (les historiens critiques ne s’y trompent pas et tout bon prof de latin/grec le sait pertinemment : les Grecs n’écrivaient pas, on parle de tradition orale réécrite encore et encore pour transmettre de belles incantations magiques) par plusieurs auteurs qui n’arriveront décidément jamais à une logique acceptable pour les doués de raison qui maîtrisent l’art de la logique algorithmique coranique. Ceci dit, moi aussi j’aime bien Hollywood et Netflix.
Alors, oui à chacun sa croyance. La mienne est une science qui se trouve dans le premier livre (imprimé et relié par la méthode de l’imprimerie fixe) de l’humanité. On peut même croire qu’on descend du singe et que son arrière arrière arrière grand-père était un microbe. Je m’en fous, mais qu’on ne vienne pas insulter ma raison en me faisant passer cela pour vérité. Que cela soit le déluge de la Bible ou le déluge qui aurait fait disparaître l’ancêtre d’homo sapiens dont l’apparition est toujours inexpliquée. Ça va, merci, allez la jouer à d’autres svp. Et qu’on ne vienne pas insulter ma raison en m’expliquant que le patrimoine Français ne doit rien à l’islam et aux musulmans d’Europe.
Faut-il rappeler que le mot mécréant n’existe pas en islam ? Le mot kafir est si majestueux qu’il signifie simplement, celui qui cache la vérité. Que cela soit sur l’hydroxychloroquine ou sur l’histoire, finalement quelle différence ? Chacun son rôle selon le contexte, Dieu jugera et le paradis n’est réservé ni aux chrétiens ni aux juifs mais d’abord à Notre Créateur qui décide de faire entrer qui Il veut.
Je m’arrête ici parce que si je vous informais des découvertes linguistiques récentes sur l’origine des mots “logos”, “démocratie”, “technologie” et bien d’autres encore, assurément, vous diriez que les phéniciens étaient bel et bien des arabes et que marsa a donné son nom à marseille et à d’autre villes portuaires puisque marsa ne signifie rien d’autre que quai en arabe. Je vous invite à lire le livre de Rachid Bénaïssa “et si les Grecs et les Latins parlaient arabe sans le savoir”.
L’Europe n’a jamais cessé de briller depuis le début de l’époque moderne Andalouse à nos jours (enfin presque, parce que la parenthèse des fanatiques catholiques n’a pas été très joyeuse et la réponse des athéegristes a été douloureuse).
Les pères de la science moderne qui ont créé les mathématiques, la chimie, l’algorithmique, l’histoire, la géographie, la sociologie etc ont permis à leurs héritiers chrétiens et pour partie juifs de prendre le relais afin de performer. Aujourd’hui ces sciences nous unissent malgré l’époque sombre de l’inquisition barbare et celle de la colonisation raciste. Les croyances faussées dogmatiques ont toujours besoin pour se maintenir de la calomnie, le mensonge, l’inquisition, le génocide, l’apartheid ségrégationiste. Dans toute l’histoire de l’humanité, et pour ce qui nous concerne en Europe de l’ouest malgré les guerres de domination innombrables, jamais les musulmans et l’islam n’ont été responsables d’un génocide, de racisme ségrégationiste de l’apartheid, ou d’inquisition exterminatrice et barbare.
Historiquement, de venir expliquer que les musulmans constituent le plus grand danger et problème d’Europe relève au mieux de l’ignorance, au pire de l’extrêmisme fanatique islamophobe.
Personnellement, et ceci est une question de probité, je vois l’histoire moderne de l’Europe à partir du début de l’époque moderne Andalouse à nos jours. L’islam fut, est, et a toujours été une chance pour l’Europe et l’humanité en lui apportant la raison, la science et la renaissance. Je suis fier des pères de la science moderne qui ont fait honneur à ma religion et je suis fier des chrétiens et des juifs qui en ont héritée. Bravo à la religion Ibrahimique (autre nom de l’islam) multimillénaire du véritable monothéisme, que la concurrence continue avec altérité, mansuétude, justice, diversité, pluralité pour le bien et le respect de l’humanité. Les plus grands scientifiques des sciences modernes ont quasi unanimement tous cru en un Dieu Unique. Et quant à Higgs l’athée, c’est bien malgré lui que sa découverte fut surnommée la particule de Dieu. Et c’est cette capacité scientifique à sortir de toute fausse croyance et dogme injuste que j’admire, celle qui exprime au sein même de l’UNESCO que l’archéologie reconnait qu’Al Aqsa est uniquement un patrimoine historique arabomusulman. Nulle trace historique d’un quelconque temple ou juif antique. Les véritables gardiens de la tombe d’Ibrahim as et descendants spirituels du monothéisme pur toléreront toujours, par obligation divine même, et parce que l’erreur est humaine, la diversité sur cette terre sacrée. L’histoire est là pour le prouver. La réécriture du sacré a une unique constante qui permet à la raison et la science de toujours la remettre à sa juste place. Votons tous pour la diversité !
Toute la gloire est à Allah swt qui par Sa Miséricorde infinie nous nourrit de Sa Science. Le seul salut de l’Europe fut, est et sera le Tawhid, l’Unique Vérité, l’Unique Réalité vers laquelle nous nous dirigeons tous.
Il est un cycle étrange et mystérieux. C’est celui où le savoir nouveau se lève en orient pour mourir en occident. Et c’est toujours marrant de voir combien de personnes se trompent quand, observant le crépuscule du savoir, ils croient qu’il est naissant. C’est la fin de l’histoire disait un japonais, il avait juste oublié que l’écriture japonaise doit tout à la Chine. Aurait-on oublié de qui l’asie et l’occident tiennent l’écriture et les chiffres ? Nous oublions mais Dieu n’oublie pas. Pourtant, quel beau discours entre les créateurs du savoir et de la science et les innovateurs du savoir et de la science puisqu’il s’agit d’une question qui va au-delà de la position géographique et touche à l’essence même de la spiritualité, comme une sorte de capacité de synthèse qui ne regroupe que le vrai, le véritable, l’unifiant. Quand l’innovation n’est plus féconde, le besoin de ressourcement devient incontournable et c’est là que La Source nous rappelle son infinie et continuelle Miséricorde en abreuvant ses humbles serviteurs afin qu’ils éclairent l’humanité.
Salam
Bonjour.
Tareq OUBROU comme je l’ai déjà signalé cite bien sûr ses références y compris Karl Löwith.
Il cite l’auteur et son ouvrage ”Histoire et salut” plusieurs fois. Certains de ses lecteurs ont même connu cet auteur à travers Tareq OUBROU.
Le problème n’est pas Là.
A qui profite l’article de Michel Renard ? Pourquoi Oumma .com ?
Michel RENARD prétend dés le début de l’article que M.OUBROU n’est pas l’auteur de ses écrits, pour ne finalement citer qu’une référence marginale, dans un site qui comprend plusieurs articles doctrinaux.
L’intention, n’est pas de débattre intellectuellement d’un sujet relatif à l’exigence éthique et scientifique de citer ses sources mais de nuire à un homme, l’un des rares à donner un contenu doctrinal à l’islam de France. (Voir son dernier ouvrage: Appel à la réconciliation).
Le problème n’est pas le contenu de ses écrits mais juste parce que son nom est cité pour être une référence religieuse pour l’islam de France, alors qu’il n’a jamais rien demandé.
Que Michel RENARD nous explique : A qui profite votre article accusateur, dans, (je vous cite) « les tractations obscures pour structurer l’islam de France ».
Pourquoi Oumma.Com ,qui se présente comme un site d’information sur l’islam et les musulmans, n’a jamais publié le moindre compte rendu des ouvrages de Tareq OUBROU, publié chez les grands éditeurs connus (Albin Michel, Plon, First éditions…), dont la presse s’est faite largement l’écho (Le Monde, Libération, le point, l’express et même Marianne, pourtant réservée vis-à-vis des religieux) s’intéresse aujourd’hui aux écrits de l’imam Tareq OUBROU? , à un article dont le seul objectif est de salir un homme ? .Un rapport « aux tractations sur la question de l’organisation de l’islam de France) ? Au profit de qui ?
Rassurez –Vous Tareq OUBROU, n’a jamais demandé à être publié par Oumma.com ,ni par aucun journal, n’a jamais demandé le moindre entretien avec un journaliste.
Une chose est sûre, l’accusation de Michel Renard ne sert pas ni les musulmans, ni la France. Depuis longtemps, il manque aux musulmans une voix savante qui rend l’islam audible à la société et donne un cadre théologique et canonique à la pratique musulmane. M.OUBROU fait partie de ses savants .Pourquoi tiré sur cette ambulance ?
Le discours et les écrits de Tareq OUBROU dérangent, parce qu’il cherche à libérer l’islam des enjeux entre Etats, des chocs et des frustrations identitaires, de l’activisme militant, de son instrumentalisation politique et financière (les marchands du temple ).
Il cherche à rendre à cette religion son esprit et sa finalité, d’une manière savante et en osmose avec son environnement culturel et civilisationnel occidental.
« Depuis longtemps, il manque aux musulmans une voix savante qui rend l’islam audible à la société et donne un cadre théologique et canonique à la pratique musulmane. M.OUBROU fait partie de ses savants ».
Qui vous a dit que cet homme était un savant? Ça n’est pas parce que nous vivons dans un pays où mêmes les plus incultes parmi les non musulmans donnent leur avis sur l’islam que tout le monde peut s’autoproclamer théologien et savant. On n’entre pas dans le champ théologique comme on entre dans un moulin. Les théologiens, comme dans les autres disciplines, sont reconnus, validés ou accrédités par leurs homologues, par leurs pairs et/ou au minimum par ceux qui sont connaisseurs du domaine. Or, ici en France, c’est la cacophonie, tout le monde, y compris les non musulmans, donnent leurs avis sur les prescriptions normatives des Textes. Et je ne parle même pas de ces jeunes prédicateurs-youtubeurs qui créent carrément des instituts/PME et des chaînes YouTube / PayPal/Cotizup.
Ce monsieur n’a rien compris à la France. Il ignore complètement qu’en France les droits sont acquis par des mobilisations, des mouvements sociaux, des rapports de forces et le dialogue social. C’est ça l’histoire de la France et sa culture. La France ne serait pas ce qu’elle est si on avait demandé aux acteurs concernés de se faire « discret », d’être « invisible ». Pour ma part je pense que ce monsieur se trompe de pays, il se croit peut être encore au Maroc sous Hassan II. Demander aux musulmans de France d’être invisibles c’est aggraver leur situation. Les essentialiser par une culture supposée, c’est mettre de l’huile sur le feu.
Et se tromper de pays c’est se tromper de théologie. N’est ce pas? 😉
Cher Mouhib
La contribution savante de Cheikh Tareq OUBROu se trouve dans ses ouvrages (10 au Total en particulier le dernier :Appel à la réconciliation) , une quinzaine d’articles dans les revues spécialisés et 1200 prêches en arabe et en français;(Voir son site).
Quand à sa connaissance de la France ,il suffit encore de lire son dernier ouvrage.
Oui la France politique est le pays de la révolution ,de la contestation mais par sa parfaite connaissance de la France profonde ,il appelle à l’adaptation de l’islam, non pas seulement au droit(voir sa Charia de minorité ,Tareq OUBROU,revue de philosophie de droit) mais aussi à la culture et la culture dominante de la France ,c’est sa catholicité;(théologie d”acculturation).
Partout dans le monde l’islam a fait sa place et son enracinement par l’acculturation (Pakistan,Iran,Turquie,Afrique..) pas par la Contestation.
L ‘invisibilité dont il parle est une invisibilité religieuse:La priorité donné à la pratique exotérique du cœur , plus importante que la pratique exotériques du corps.
Il appelle à la discrétion pour ne pas doper le catholicisme identitaire de l’extrême droite.Tout simplement.
Je ne suis pas certain je vous sachiez ce qu’est une revue spécialisée. Ni le classement des revues.
Quant à la discrétion, j’insiste, demander aux musulmans de sur-jouer leur discrétion, de façon artificielle, c’est admettre que leur seule existence, leur seul présence est en soi problématique. C’est donner un blanc-seing à la haine contre les musulmans. C’est faire croire en effet que les musulmans ont quelque chose à se reprocher, et donc alimenter l’islamophobie.
Il ne suffit pas d’utiliser un terme sociologique (acculturation) pour se prévaloir de l’analyse profonde dans cette discipline. À force de vouloir s’y connaître dans tout, on finit par ne rien connaître.
C’est un peu la thèse de Abdelilah Belqziz dans son ouvrage « Nihâyatu Addâ’iya » (=la fin du prédicateur).
Salam mon frère Mouhib Jaroui, je reviens sur le vocable “acculturation” qui a des sens multiples, le correspondant Ould nous amuse avec sa comparaison abusive de la situation des Turcs et autres. D’ailleurs il y a un autre vocable plus exact s’agissant d’une religion ou toute vraie nouveauté dans une civilisation et corps social, l’inculturation, mettre l’Islam ou autre phénomène dans la culture Française et Européenne, c’est de l’inculturation. Quant à l’acculturation entendue dans le sens général aujourd’hui, laissons-la à Ould et à Tareq Oubrou, je sais pas vraiment ce que ça veut dire cette acculturation sinon la mise au goût du jour et du lieu, un peu comme un folklore qu’on acclimate. Passe encore que les choses se fassent d’elles-mêmes, naturellement, mais ici nous sommes plus près d’une relative désislamisation qu’on voudrait nous présenter comme de l’acculturation acceptable, je préfère l’inculturation.
Croissant de lune.
@ Croissant de lune,
Salam,
La notion d’acculturation a surtout été utilisée à l’époque coloniale par les anthropologues employés par les administrateurs des colonies.
Ce terme désigne le contact entre deux cultures différentes que ce soit chez les anthropologues ou chez les sociologues.
T. Oubrou veut culturaliser et donc essentialiser le « problème » musulman en France. Le « problème » viendrait selon lui de la culture des musulmans.
Alors que les musulmans se sont battus depuis plusieurs décennies contre cet autre terme équivoque d’intégration et d’assimilation, voilà que M. Oubrou souhaite réhabiliter ce débat répugnant à travers la notion d’acculturation entendue chez lui au sens d’assimilation. D’où ses appels à la discrétion et l’invisibilité.
Chez lui les musulmans ne sont pas vraiment français, ils sont une espèce d’entité étrangère qui est venue se greffer à une réalité chrétienne.
Bref, vous l’aurez compris. Alors que des citoyens français revendiquent leurs droits en toute légitimité, les musulmans (français au conditionnel) se doivent de se faire discrets à cause de leur culture supposée. Des citoyens de seconde zone, quoi.
Monsieur Ould Doua, Salam,
La culture est universelle. Par essence même de la culture, peu de différences existent. Les marqueurs culturelles sont ce qu’ils sont et il semble que ceux-ci ne sont pas si différents car plutôt communs si on réfléchit bien. Même la question de l’abattage des animaux de manière non industrielle fait partie de la culture de la France. La bonne viande du terroir et traditionnelle en France c’est surtout un abattage traditionnel qui respecte bien plus l’animal en procurant une bien meilleure viande.
En France, ce n’est pas la catholicité qui règne, ce sont même des valeurs plutôt éloignées du catholicisme fondamentalement. Il ne faut pas confondre patrimoine (qui est bien plus vaste que le catholicisme en France) avec la croyance dominante en France qui est d’abord athée et également prostestante, agnostique, juive et musulmane. La France est l’un plus grand pays athéiste au monde juste derrière la Chine. Le catholicisme en tant que pratique et spiritualité est devenu minoritaire en France. C’est même d’ailleurs grâce à ce fait que des musulmans ont pu revenir vivre en Europe de l’ouest.
Votre vision ressemble vraiment à celle des musulmans néo-immigrés qui confondent allègrement chrétien, catholique et Français. C’est pourtant des identités diverses à ne surtout pas réduire au catholicisme.
Juste pour rappel, je vous invite à découvrir ce qu’est le génocide des vendéens et pourquoi il a eu lieu. C’est un bon début pour comprendre que les catholiques dont vous parlez sont d’abord en majorité ennemis de la République et de la démocratie.
Ce que Mouhib Jaroui essaye de vous expliquer, à mon avis, est qu’il faut trouver sa place dans cet orchestre, pas s’aplatir comme un peureux en ne servant à rien et en rasant les murs. S’affirmer est bien plus bénéfique et beaucoup moins dangereux que refouler sans cesse jusqu’à atteindre une psychose aliénante. Si les Turques et autres peuples ont adopté l’islam, c’est d’abord parce qu’Allah swt l’a voulu et ensuite parce que cela leur a été profitable. Ce sont effectivement les plus anciens peuples de l’humanité qui ont adopté l’islam et ils sont d’une très grande sagesse.
Un musulman n’a pas besoin de se dire laïc ou laïque parce que sa spiritualité contient la laïcité en tant que droit : pas de clergé en islam, à chacun sa religion et nulle contrainte en religion. Le terme laïque concerne les athées, le terme laïc concerne les catholiques non clercs, il faut donc faire très attention à la doctrine politique des athéistes et des christianistes qui consiste à nous faire sortir de l’islam en nous faisant doucement incruster leur croyance. Car là est le débat et nulle part, pour peu que vous soyez réellement armé intellectuellement, quand on parle de culture en France chez les politiques et journalistes, il s’agit simplement de parler de religion et donc surtout de croyance. Au passage, les débats sont souvent très limites par rapport à la laïcité en tant que droit voire la bafouent.
Si tant est que Tareq Oubrou soit ce que vous prétendez qu’il soit, vous devriez savoir que l’intelligence libère, elle affirme la personne. Il n’y a pas que la “culture dominante” qui a des leçons à donner parce que la culture est immatérielle, un “dominé”, a la capacité grâce à Dieu d’être aussi riche voire bien plus riche culturellement. La culture, bien comprise, libère de l’emprise des dominants en dépassant les concepts ineptes que ceux-ci forgent. C’est cela la leçon de l’islam qui donne à la raison une grande importance, autant qu’au coeur, à la différence de ce que vous prétendez. C’est le fameux équilibre Raison et Foi. Ne raisonnez-vous donc pas ! Alors au lieu de ne critiquer que les musulmans et de ne porter tout le poid que sur eux, il faudrait peut-être équilibrer votre critique (l’équilibre et la modération sont très importants en islam) et commencer à critiquer les autres croyances dans ce qu’elles ont de dangereux et d’ineptes (comme le fait de rejeter la raison en tant qu’outil essentiel de la spiritualité dans le catholicisme ou le manque de vision du coeur dans l’athéisme). Sauf si vous avez peur de forger une critique sur ce que vous appelez la culture dominante, ce que je veux bien concevoir. Mais dans ce cas, est-ce que la peur est un bon guide ? Et si il n’est pas possible de critiquer les autres croyances, ne s’agit-il pas d’une oppression ? Et dans ce dernier cas, n’est-il pas grave que des imams appellent à faire profil bas sans forger une critique saine et bénéfique (pour donner le bon exemple qu’un musulman se doit de critiquer les autres croyances sans entrer dans la calomnie interdite dans le Noble Coran) des autres croyances ? N’est-ce pas une manière dangereuse de légitimer l’ignominie et la calomnie si nous n’aidons pas à éveiller les consciences ? Alors que nous savons de quoi est capable ce que vous appelez la culture dominante (inquisition, shoa, athéegrisme communiste des goulags et autres joyeusetés modernes).
Salam
« Ce que Mouhib Jaroui essaye de vous expliquer, à mon avis, est qu’il faut trouver sa place dans cet orchestre, pas s’aplatir comme un peureux en ne servant à rien et en rasant les murs. S’affirmer est bien plus bénéfique et beaucoup moins dangereux que refouler sans cesse jusqu’à atteindre une psychose aliénante. »
Exactement. J’irai même plus loin. Quand bien même les musulmans changeraient de religion ou se convertiraient au christianisme, cela ne réglerait pas le problème. Pour deux raisons: il faut bien un bouc émissaire et l’histoire nous montre que la discrétion et l’invisibilité ne sont pas une solution efficace, l’exemple des Maurisques en Espagne montre que malgré la conversion forcée des musulmans, ceux-ci n’ont pas échappé à la violence. Ils pratiquaient leur islam en cachette, ils fermaient le dimanche pour faire croire aux fanatiques qu’ils allaient à l’église, ils célébraient aussi les mariages à l’église (tout en le célébrant ensuite en cachette selon le rite islamique), ils priaient en cachette, etc. Et vous croyez qu’ils ont été épargnés? Absolument pas! @méditer.
Monsieur OULD DOUA vous écrivez que “Le discours et les écrits de Tareq OUBROU dérangent, parce qu’il cherche à libérer l’islam des enjeux entre Etats”. Cependant Tareq Oubrou a déposé les statuts de l’AMIF avec HAKIM EL KAROUI, le Monsieur Islam D’Emmanuel MACRON, à quoi bon vouloir sortir l’Islam de France de la tutelle consulaire si c’est pour passer sous la tutelle de l’Etat Français. Vous affirmez également que “son nom est cité pour être une référence religieuse pour l’islam de France, alors qu’il n’a jamais rien demandé”, mais rien que le fait de se présenter comme GRAND Imam de Bordeaux renvoit à une communication qui l’inscrit comme un futur Grand Imam de France sur le Modèle du Grand Rabbin de France, ladite com’ est aux antipodes de ses enseignements sur le soufisme, l’humilité et la discrétion. Pour ne rien vous cacher je trouve certains écrits de l’imam Oubrou intéressants, cependant au lieu de perdre son temps à écrire sur “Le vert est il la couleur de l’Islam”, “La féministe et l’imam (qui ressemble plus à un interrogatoire qu’à un échange)”, on aurait aimé voir l’imam développer les éléments de sa Fatwa négative par omission volontaire sur le foulard plutôt que de jeter des pavés dans la marre sans production écrite à la hauteur du sujet. Je pense, et cela n’engage que moi, que si l’imam Oubrou arrête de faire de la com’ et produit les écrits dont il est réellement capable à la fois en langue Française mais aussi en langue arabe, les musulmans seront bien plus à l’écoute de son discours. Je pense savoir que vous êtes très proche de Tareq Oubou, si vous pouviez lui faire connaître ces quelques attentes, ce serait avec plaisir. Ne voyez ici aucune animosité. As Salam Alaykoum
Assalamou ‘alaïkoum, mais qu’est-ce que c’est qu’un théologien? C’est quoi mais c’est quoi un théologien, définition? Et un Islamologue c’est quoi donc?
Pour le peu que j’ai entendu de Tareq Oubrou lui-même, c’était trop compliqué pour moi, aussi allambiqué vous m’en direz tant que Ghaleb Ben Cheikh. Ah si, j’ai retenu cette histoire de l’intériorisation, intériorisez, bon en clair ça veut dire dissimulez non? Et puisqu’il y a des choses à intérioriser, pourquoi pas toutes les choses du dine après tout? Y compris verser la zakat, je vais intérioriser le versement de la zakat, ce sera comme si c’était fait mais en pensée, lol, et si j’habitais à Bordeaux, j’intérioriserais la prière collective les jours où officie Tareq Oubrou, puisque tout est intérieur, à quoi bon s’y présenter?
Bon, je ne connnais pas Tareq Oubrou de près, mais je sais qu’il a échoué en première année de médecine, eut-il été reçu, les choses auraient sans doute changé mais sa carrière dirait-on religieuse, enfin sans droit ni titre, sa carrière n’est pas sans lien avec cet échec. Il se sera formé lui-même, d’accord, sauf qu’il a laissé croire à une formation à El-Azhar, il a porté le costume d’étudiant d’Al-Azhar, donc faut admettre qu’il ne fut qu’à regret auto-didacte.
Au total, ce que je veux dire c’est qu’il n’a pas Islamiquement parlant le statut de savant, pas moyen de sortir de là et c’est pas nous qui pourrions le lui conférer, il n’a pas le statut de savant un point c’est tout. Y a-t-il au CFCM ou en dehors dans ce qui est présenté comme Islam de France un seul savant? Je n’en suis pas sûr. Bon, il y a plein de théologiens et d’Islamologues, du flanc pour ainsi dire, des intellectuels ou des intellos médiatiques, de longs discutailleurs. Tareq Oubrou s’est laissé inviter il y a deux ans à une soirée de Noël par le tordu abbé de Tanüarn, il a péroré sur, je sais pas quoi, et des catholiques de la sensibilité de l’abbé en ont fait des gorges chaudes, cherchez sur YouTube “Noël est-il hallal?” donc des gus se sont moqué de lui en gros parce que le fameux abbé le leur a permis voire les y a encouragés.
Ce projet du grand imam de la république qu’on nous a présenté ici, promu par notamment Hakim El-Karoui, ben forcément Tareq Oubrou était au courant, on n’a pas suggéré cette place pour lui sans qu’il en soit averti, enfin, ou s’il s’en est défendu, je ne sais pas où ni quand. Oui, vous savez ce projet qui se serait financé aux dires du banquier par une taxe prélevée sur le hallal, probablement anti-constitutionel d’ailleurs de lever une taxe sur une marchandise, si jamais ça voyait le jour, de mon côté, la taxe sur le hallal ils pourront se la c… là où je pense.
Maintenant si on démolit Tareq Oubrou, au minimum un conducteur de prière, un iman avec un n, un desservant, c’est pour sustenter qui à sa place? Attendez, je votte pour Chal… Non, je votte pour Birbach loll, ou bien les femmes qui tiennent un local à Paris avec juste un temps de prière à l’heure où on pourrait se passer de local, elles se fatiguent bien pour rien, oui celles-là à tour de rôle n’ont qu’à se faire grandes imams de Francepluriellement vôtre.
Croissant de lune.
Croissant de lune : Est que tu en sais plus, sur l’ affaire ‘ Tareq Oubrou ‘, que sur l’affaire de ‘ l’imam Mohamed Khattabi ‘ ?
Tu dis en substance ” il a péroré sur, je sais pas quoi, ” , et paf, encore une fois, tu argumentes sur du ” du je ne sais pas quoi “, c’est maladif, chez toi, je pense, que tu dois passer des soirées a relire, tes commentaires, en atteignant la jouissance que d’ autres éprouvent en regardant des vidéos, faites a cet effet !
Voici l’article original avant la dernière modification!
https://web.archive.org/web/20190613114602/https://tareqoubrou.com/une-histoire-du-progres-part-1/
Merci pour ce témoignage de vérité. Je dispose des mêmes captures d’écran. Je les publierai un jour sur l’un de mes blogs.
Il parle pas droit de minorité mais de Chari’a de minorité.
La différence est grande.
Bonsoi,
Dans les deux écrits respectifs de Qaradawi et Jâbir al-Alawânî il est bien précisé en préambule (chez le deuxième) et à partir de la page 30 (chez le premier) qu’il ne s’agit pas du droit au sens étroit, par exemple Taha Jabir al-Alawâbî propose de faire le lien entre ce droit des minorités et le fiqh al-akbar (au sens de Abou Hanifa). De même Qaradwi intègre la spiritualité aux côtés du « grand fiqh » en évoquant l’ihyâ de Ghazalî dans ce fiqh des minorités, etc.
Alors oui, il faut rendre à César ce qui est à César. C’est bien le slogan de la sécularisation, n’est ce pas ? 😉
Mouhib
Michel RENARD est l’un des premiers à publier Tareq OUBROU, sa théorie de Chari’a de minorité (Revue islam de France). Il connaît l’auteur, son capital intellectuel, son honnêteté et surtout son désintéressement total. Il ne cherche pas à être grand imam, ni même pas imam. (Voir son portrait dans profession imam, Albin Michel).
J’ai lu l’ensemble des ouvrages de M. OUBROU (10 livres). Ce qui m’a toujours frappé, bien sûr le contenu, mais la richesse et la pluralité de ses références, ses notes de bas de page. Ses notes peuvent faire l’objet d’un livre.
Au carrefour des champs du savoir, Il passe d’AL-Ghazali à St Augustin, de Soyûti à Hegel, d’Al Juweïni à Rousseau, de Ben Achour, le grand exégète contemporain à Kierkegaard. Et bien sûr Karl LOWITH sur la théologie de l’histoire, qu’il cite dans ses ouvrages et ses articles.
Pour avoir longtemps travaillait sur la laïcité c’est Tareq OUBROU qui m’a fait découvrir Émile POULAT, le plus grand spécialiste de la laïcité française et de la loi 1905 en particulier.
Parfois on n’a du mal à le classer il se présente en toute modestie comme imam alors qu’il cite les grandes références en biologie, en sciences politiques, en linguistique, en philosophie, en épistémologie des sciences, sans parler des sciences religieuses musulmanes (théologie, fondements du droit canon, soufisme, toutes les écoles).
Après cette forêt de référence on l’accuse de plagiat. Pour une simple omission .Dans sa recherche sur la sécularisation il a cité l’ouvrage ‘’ l’histoire du salut “, sans citer son auteur.
Fidèle à ses sources musulmanes et occidentales, il n’aime pas la rupture, il trace sa propre voie, produit ses propres idées (voir son chapitre VI sur la notion de mécréance. Appel à la Réconciliation, une approche théologique originale…), invente ses propres concepts (Sécularisation comme séparation des ordres).
Les savants d’une telle envergure sont rares. Pourquoi cet acharnement. Cette hostilité. Attaqué par des auteurs que tout divise sur le plan religieux, politique, intellectuel. Pourquoi ? Pour quel objectif ? Au profit de qui ?
Je connais Tareq OUBROU, ses attaques ne le touchent pas, tout simplement parce qu’il n’a pas d’ambition, ni d’intérêts matériel ou symbolique, ni un poste, ni un statut.
Une seule motivation, la quête de vérité, en priorité, la vérité suprême : DIEU.
Mahmoud DOUA
imam de la mosquée de Cenon (Gironde).
Enseignant d’Anthropologie et Laïcité et gestion du fait religieux.
ISFEC-Aquitaine.
« passe d’AL-Ghazali à St Augustin, de Soyûti à Hegel, d’Al Juweïni à Rousseau, de Ben Achour, le grand exégète contemporain à Kierkegaard »
Non mais je rêve, on se croirait face une copie du bac blanc de philosophie en classe de terminale. La culture c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale. A-t-il produit une seule étude critique sur au moins l’un de ces auteurs que vous citez? Aucune! Alors inutile de faire étalage de ces noms propres.
Mon Dieu! Quel cynisme! Si ça continue comme ça, ils vont bientôt accuser les pauvres Jean Hypolite et Alexandre Kojève d’avoir pompé sur l’imam de Bordeaux dans leurs études sur Hégél.
Un peu de sérieux svp, la pensée est une affaire bien trop sérieuse pour la réduire à quelques citations et noms d’auteurs ou des traductions très maladroites d’innombrables publications en arabe de « fiqh al-wâqi’ » (théologie de la réalité ).
Mouhib
Cher Mr Doua,
Votre éloge en sa faveur, vous honore, d’autant plus qu’il semble être votre ami.
Toutefois, en tant que lecteur et faisant partie de cette oumma musulmane, cet article m’interroge sérieusement.
Je pense que si l’article est diffamatoire, libre à Mr Tarek Oubrou de saisir les institutions ou pas, mais rien n’empêche celui-ci de saisir la justice.
Par-contre si c’est bien avéré, qu’il en assume toutes les conséquences, ou qu’il s’excuse (après tout l’homme est faillible et donc excusable).
Ensuite, je ne voit pas où se trouve “l’acharnement” que vous décrivez, ou de l’hostilité “gratuite” dont vous semblez dépeindre, je lis juste un article qui dénonce un fait et qui surtout le commente en argumentant par des sources que tous avons accès, et qui sèment le trouble, du moins pour toute personne normalement constituée et un minimum honnête intellectuellement.
Je rajouterai que le dit article ne dit pas non plus que ce personnage n’est pas un érudit confirmé.
Aussi en tant que lecteur, si le plagiat est avéré, puisque je laisse des spécialistes le vérifier, c’est la posture intellectuelle de Mr tarek Oubrou qui me pose problème, et c’est son intégrité qui va poser problème à beaucoup par ricochets.
Peut-être, qu’Il faut aussi savoir accepter une remarque, je n’ose imaginer que le site Oumma n’a pas auparavant interrogé un avocat pour les mots écrits sur ce site et validé, puisque ce site engage son sérieux et toute sa notoriété qui depuis des années rayonne de manière très positive un islam éclairé et éclairant dans ce monde entre gris clair et gris foncé au travers de ses articles, de ses ses invités, etc … , je rajouterai à titre personnel le site al kanz également dans un autre registre.
Cela intéroge:
A-t- on le devoir de dénoncer une imposture des lors que celle-ci est avérée ?
A-t-on le droit ne serait-ce qu’émettre une critique, une remarque envers un imam ou un savant dans une mosquée ou ailleurs sans se faire taxer aussitôt de personnes qui n’oeuvre pas pour la communauté toute entière ?
Vous écrivez “Les savants d’une telle envergure sont rares…”, je vais me permettre de compléter cette phrase sans vous plagier puisque je vous cite: Les savants “médiatiques”, d’une telle envergure sont rares, certes, … toutefois les savants musulmans d’une telle envergure ne sont quant à elles pas si rares que ça a y regarder de plus près, ce qui ouvre un champs des possibles que vous avez tendance à un peu vite occulter, je pense pouvoir dire qu’il existe un vivier d’intellectuels musulmans en France d’une richesse formidable, alors surement serait’il temps de cultiver cet excellence, que sont toute cette nouvelle génération dans sa singularité par ce qu’elle a de meilleur à nous offrir.
Bien fraternellement
Salam OULD, mais enfin cette affaire de grand imam de la république, il n’était pas au courant qu’on l’a pressenti pour ça? Quand l’a-t-il refusé, comment l’a-t-il refusé et est-ce définitif? Citez vos sources s’il vous plaît!
Croissant de lune.
Hilal-Mr a entièrement raison.
J’avais prévu aussi que, suite à cet article, Oubrou modifie sa propre page. J’ai donc fait un copier/coller du texte (hélas pas une capture d’écran), et les notes n’apparaissaient pas.
Il existe, cela dit, d’excellents logiciels utilisés pour répertorier les plagiats.
On peut tout à fait soumettre le texte de Oubrou, comme n’importe quel texte.
Maintenant, mieux vaut un imam républicain (même par opportunisme personnel) qu’un salafiste dangereux qui nous ferait croire à un islam imaginaire suivi idéologiquement à la lettre.
Ou mieux vaut un imam républicain irréprochable tout court ^^, que l’on arrête de croire que le choix s’arrête entre la peste ou le choléra … ouvrons nos champs des possibles !
Le commentaire de Fouad Bahri est un grossier subterfuge. Ces références bibliographiques viennent d’être ajoutées, aujourd’hui même.
J’ai les copies d’écrans qui prouvent que l’article de Tareq Oubrou sur son propre site n’en faisait pas mention.
Pauvre parade…
La déontologie impose de dire qu’en allant sur le site de M. Oubrou, on trouve plusieurs notes de bas de pages faisant référence aux sources utilisées dans le dit article. On trouve notamment cette note : “Comme la démontré K. Lôwith dans le livre histoire et salut, sous titré par les présupposés théologiques de la philosophie de l’histoire. Ce livre constitue en quelque sorte l’application du « théorème de la sécularisation » énoncé par Karl Schmitt.”…. Cela ne justifie pas l’emprunt non sourcé ou non cité mais cela nuance la charge porté contre Tareq Oubrou. Certains soupçonneront peut-être que ces notes ont été ajoutées après la parution de ce texte, mais alors une capture d’écran devrait le prouver. En dehors de quoi, les insultes et attaques ad hominem qu’on lit en commentaire n’ont pas leur place dans une discussion critique. Merci.
Lamentable. Il y a quelques années c’était le grand rabbin Gilles Bernheim qui se révélait être un plagiaire. À répétition, comme tous les plagiaires (un plagiat révélé est le plus souvent seulement la partie visible de l’iceberg). Il a démissionné. Espérons que Tareq Oubrou renoncera à ses ambitions, ou qu’on l’y fera renoncer. On ne peut rien attendre de bon des tricheurs, des abuseurs, des escrocs intellectuels, quelles que soient les apparences sous lesquelles ils se présentent.
Tareq Oubrou a au moins ce mérite de prendre en considération la culture du pays où il vit. Ce n’est pas un autiste musulman comme on en rencontre un certain nombre sur ce site, malheureusement…
Que les musulmans qui l’insultent en fassent d’abord autant au lieu de se contenter de formules faciles à l’emporte-pièce et on pourra alors avoir une discussion sérieuse au lieu de lire des éructations…
@Italico,
Il y a plusieurs façons de prendre en compte « la » culture du pays. Et là aussi il faut revenir aux travaux de Nasr Hamid Abou Zayd qui traite de façon approfondie de la prise en compte de la culture linguistique et coutumière dans la compréhension du Coran. Il faut lire notamment son livre « Critique du discours religieux ». Le discours de Obrou sur la parole intime de Dieu et le Texte écrit se trouve entièrement chez Abou Zayd (et chez Arkoun), mais encore une fois ils ne sont jamais cités. Au moins, chez eux vous trouverez un raisonnement, une démonstration, une pensée, même s’ils adressent plus aux occidentaux qu’à la communauté musulmane 😉
Mouhib
Quelle belle représentation de théologien….une IMPOSTURE
Ne suivez jamais cette imposture. Tapez juste son nom sur google vous en serez plus sur le personnage. (voile, imam de brest et j’en passe. )
Le plagiat ne date pas d’aujourd’hui. Il n’est ni le premier ni le dernier à copier d’autres auteurs comme avant lui, d’autres théologiens l’ont fait que ce soit chez les catholiques ou les juifs !
Au passage, Tariq Ramadan n’est pas en reste en matière de plagiat, mais ce n’est pas le moment d’enfoncer frère Tariq !
En Islam il est interdit de salir ou diffamer une personne sans preuves claires, (et les personnes non croyantes n’en sont pas dispensées pour autant), il faut apporter la preuve que Tarik Ramadan a plagié ou non, alors vos sources ? …. parce que à ce jour personne n’a démontré qu’il a plagié et sœur Caroline Fourest son plus ardent “amoureuse” (humour) n’a jamais pu prouver, et pourtant elle a essayé et c’est peu de le dire … mais bon nous sommes tous pendus a tes lèvres, et ouverts à lire vos sources … ici l’article prouve par les sources et c’est ce qui en fait sa force de manière limpide et toi frère Yaki93 ?
J’aime vraiment ton article. Il est évident que vous avez beaucoup de connaissances sur ce sujet. Vos remarques sont bien argumentées et compréhensibles. Merci d’avoir écrit du matériel intéressant et intéressant.
Bonjour,
Il n’y a pas que ça, il y a aussi le droit des minorités pensé et écrit depuis au moins les 90’s par Taha Jabir Al-Alawânî et Youssef Al-Qaradawi, etc. Ils ne sont jamais cités comme source d’inspiration.
Il plagie même des vidéos YouTube. De toute façon, ce n’est pas un vrai lecteur, je sais reconnaître un vrai lecteur et un vrai chercheur. Il n’en est pas un.
Cette culture de non citation des sources est malheureusement très répandue, y compris d’ailleurs chez T. Ramadan dans son livre sur la réforme radicale. Mais au moins, lui, il a le mérite d’écrire et s’exprimer correctement.
Bref, c’est d’autant plus facile à pratiquer que l’on s’adresse à un public non connaisseur du sujet, et surtout quand les sources sont dans une langue étrangère.
Allah almosta’ân
Mouhib
Salam mon frère Mouhib Jaroui, vous savez reconnaître un vrai lecteur et un vrai chercheur. De par votre expérience et connaissance, mais même sans cela, on reconnaît assez le vrai savoir du faux, la vérité ne ressemble à rien d’autre, elle consonne en nous. Culture de non citation des sources et de plagiat, c’est très répandu, ou les études bidonnées comme il est récemment arrivé avec cette grande revue Britannique de biologie et médecine. Il y a du faux, il y a de la triche, mais aussi il y a du dévoilement, parce que les gens décodent mieux étant plus outillés, mais aussi parce qu’il y a une disposition naturelle qui fait que la vérité ne ressemble pas à l’ébauche aproximative de la vérité, et elle emporte l’adhésion parce qu’elle est déjà entr’aperçue en nous, enfin, c’est ce que j’ai tendance à croire.
Croissant de lune.
Salam,
Je suis d’accord avec vous qu’il faut écouter son cœur.
Quant à ce monsieur, c’est quelqu’un qui veut entrer facilement dans un champ qui en principe nécessite une trajectoire souvent douloureuse, d’où son immaturité et ses maladresses que ce soit à l’écrit ou à l’oral. On ne peut pas vraiment lui en vouloir puisqu’il n’est pas passé par tout ce processus de validation, discussions de travaux, soumission d’écrits à un comité, faire des prestations orales ou des soutenances devant un conseil scientifique ou théologique. C’est ce processus formateur qui fait qu’on gagne en rigueur et surtout en humilité, car on apprend qu’on ne maîtrise pas tout forcément, on apprend à être mis en difficulté, et à faire preuve de prudence, etc.
Regardez son style, ça manque terriblement de rigueur, ça passe du coq à l’âne, des citations et des auteurs tous azimuts qui se substituent chez lui à l’analyse profonde et argumentée.
Et là je ne parle que de ses « productions », je ne parle même pas de son attitude souvent insolente et pleine de mépris.
Salam mon frère Mouhib Jaroui.
Oui, en gros, un sous-produit d’une certaine culture Française médiatique actuelle où des intellos sont ulcérés parce qu’un professeur infectiologue décline leur fatigante invitation à débattre à la radio, puisque le savoir à un moment donné ne se prête plus au débat, un peu comme un Patrick Cohen ou un J-J Bourdin. Et en même temps, de culture Marocaine autoritariste qui s’imagine qu’il suffit d’intimer aux Musulmans de se rendre invisibles pour que ça marche. Comme vous l’avez bien exprimé plus haut, sans même pas se rendre compte de l’incongruité et du déphasage de pareilles choses en France, son invisibilité, beaucoup de gens s’en moquent à son insu, de quoi faire rire nos adversaires sans que ça nous serve à rien. Sans compter que ce projet largement dépassé maintenant avec l’épreuve épidémique n’est pas constitutionel, la création d’un gran imam de France ça veut rien dire en laïcité et d’ailleurs rien non plus en Islam. Et ce financement du culte au moyen d’une taxe levée sur les marchandises hallals, je ne sais pas comment ça marcherait avec la constitution. Et ils se rendent même pas compte! On aurait imaginé que la sensibilité Frériste de Tareq Houbrou, donc plutôt républicaine l’éloignerait de ces lubies, mais non, sensibilité Frériste sauce monarchiste quoi. Courtisan des deux côtés en fait, mais peut-être ne sait-il pas qu’il est courtisan et en serait-il fâché de l’apprendre?
S’agissant de cette culture Française actuelle médiatique qui ouvrirait droit à n’importe quel âne de faire valoir ses opinions, j’ai entendu récemment le professeur Didier Raoult tenir un propos très contre-intuittif. Pendant que les gens croient à une révolte dite populiste face aux élites, le professeur pose au contraire qu’il y a en substance révolte contre ce qui n’est pas l’élite mais des courtisans. Lesquels courtisans quant à eux, haïssent l’élite véritable, c’est une parole qui m’a plu. Le Paris actuel ressemblerait beaucoup au Versailles décadent du dix-huitième siècle, les Musulmans médiatisés en rajoutent une couche puisqu’il ne faut pas grand chose pour en être de ce club dépourvu de rigueur, mais en même temps ils n’intègrent pas toujours suffisamment les impératifs démocratiques authentiques et se croient compattibles avec la république juste au moment où ils défèrent à ce qu’ils pensent être les injonctions de la gouvernance. Quand quelqu’un parle des valeurs de la république psalmodiés comme parole d’autorité, il ne s’aperçoit peut-être même pas de son aplaventrisme. Beaucoup de malentendus.
Croissant de lune.
Je ne vois qu’une seule explication: c’est Karl Löwith qui a pompé son altesse Tarek.
Si je le croise ce Karl, je vous garantis qu’il va passer un sale quart d’heure…