in ,

Les Jeux Olympiques au féminin : la résilience et la grâce

« Du courage, du sacrifice, de la détermination, de l’engagement, de la force, du cœur, du talent, du cran. C’est de ça que les petites filles sont faites. Au diable la douceur et les paillettes ! » – Katie Taylor, boxeuse.

« Donner, recevoir, partager : ces vertus fondamentales du sportif sont de toutes les modes, de toutes les époques. Elles sont le sport » – Aimé Jacquet, entraîneur de l’Equipe de France vainqueur de la coupe du monde 1998.

Résumé 

Le sport pour le sport a toujours été bien considéré par tous les pays. Il en est ainsi des Jeux Olympiques qui se déroulaient en Grèce tous les quatre ans pour réconcilier l’homme ou la femme avec le sport, mais aussi pour profiter de ce temps pour une trêve dite olympique.

Les Jeux Olympiques de 2024 battent actuellement leur plein à Paris, dans une atmosphère pesante de guerre, de crimes contre l’humanité, sous le regard indifférent des puissants de ce monde et le regard tétanisé des pays faibles, incapables de prendre des mesures économiques pour stopper les exactions atroces commises par Israël à Gaza, notamment le massacre des enfants.

Il en est de même de l’Occident, qui fait tout pour provoquer une troisième guerre mondiale par Ukraine interposée, le but étant d’affaiblir durablement la Russie, coupable de se défendre. Naturellement, la Russie est interdite de jeux, alors même que l’on déroule le tapis rouge pour Israël.

La deuxième anomalie de ces jeux est le sort injuste réservé aux athlètes féminines, lesquelles, après moult combats épiques, ont su imposer leur présence aux Jeux Olympiques. A ce petit détail près que nous sommes en 2024, et que certaines sportives de haut niveau ont une aspiration légitime : donner le meilleur d’elles-mêmes dans leur discipline de prédilection, la tête coiffée de leur hijab.

Mais c’était sans compter la laïcité à la française qui leur interdit de s’épanouir pleinement, alors que le CIO et les organisations humanitaires ont dénoncé cet apartheid. « La pratique du sport à vocation à être accessible et universelle, sans distinction de genre, de religion ou d’origine ethnique. Un principe que piétine l’interdiction du port du voile : ‘Le décalage de la position française avec l’attitude adoptée par les instances internationales met en lumière les manquements de la France en matière de droits des femmes’.» (1) .

C’est dire si la fête est gâchée par une lecture de la laïcité à la lettre, plutôt que dans son esprit.

La lente conquête de l’olympisme par les femmes 

La première mention de jeux sportifs dans la littérature grecque remonte à Homère, qui décrit dans le chant XXIII de l’Iliade des jeux funéraires. Le sophiste Hippias d’Élis fixe la date de ces premiers jeux en 776 av. J.-C.

Dès le début, les femmes ont participé à des compétitions. « Ainsi seize femmes d’Hélide auraient fondé leur propre équivalent sportif au VIe siècle av. J.-C. : les jeux héréens. L’événement se déroulait tous les quatre ans à Olympie, quelques semaines après la fin des Jeux olympiques des hommes.»  On attribue à  Pierre de Coubertin et à  John Mahaffy la réhabilitation de l’idéal des Jeux olympiques, tout en rappelant que Pierre de Coubertin était un misogyne convaincu. Pour lui, il était tout simplement impossible de voir un jour une femme participer à ces jeux. «Le rôle de la femme reste ce qu’il a toujours été : elle est avant tout la compagne de l’homme, la future mère de famille, et doit être élevée en vue de cet avenir immuable», écrit-il en 1901.   «Il est indécent, écrit-il, que les spectateurs soient exposés au risque de voir le corps d’une femme brisée devant leurs yeux» de Coubertin partageait aussi les idées colonialistes et racistes. «Dès les premiers jours, j’étais un colonial fanatique, peut-on lire dans ses mémoires ».(2)

«Ainsi, les premiers JO d’Athènes, en 1896, se sont ouverts sans les femmes. En 1900,   les femmes sont néanmoins présentes aux compétitions de golf et de tennis.»  «Comme le Comité international olympique (CIO) ouvre trop timidement les jeux à la participation des femmes, elles organisent leurs propres rencontres sportives internationales. Le mouvement sportif féminin se fédère grâce à Alice Milliat, championne d’aviron après la Première Guerre mondiale. En 1900, les femmes sont néanmoins présentes aux compétitions de golf et de tennis.» (2)

«En 1926, les “Jeux mondiaux féminins” présidées par le prince Gustave-Adolphe de Suède ont un grand succès. Une participation croissante jusqu’à la parité les femmes ont représenté 13% des participants aux JO de Tokyo en 1964, 23% à Los Angeles en 1984, 44% à Londres en 2012. Le ratio d’athlètes féminines atteint son point culminant aux Jeux d’été de Rio de Janeiro, en 2016. Plus de 4670 femmes ont tenté d’obtenir une place sur le podium, soit 45% des athlètes. La charte olympique rend obligatoire leur présence dans tout sport ; avec la  parité en 2020.»  (3)

Les performances des femmes : courir le marathon avec des chronos d’homme

Le dernier quart de siècle a prouvé de manière spectaculaire que les femmes pouvaient rivaliser avec les hommes lors d’épreuves de grande endurance. Au point de les dépasser sur le plan de la performance. Le record du monde du marathon masculin est pour l’heure de 2h03’38 pour les hommes (Patrick Makau) et de 2h15’25 pour les femmes (Paula Radcliffe). Douze minutes séparent donc toujours l’élite des deux sexes lorsqu’il s’agit de courir 42,195km.

Rappelons qu’en 1964 : Dale Craig établit le premier «record» féminin sur marathon dans le chrono de 3h27’45 ! A noter d’ailleurs que la seule Radcliffe a réussi à atteindre le plateau des 2h15. D’un strict point de vue chronométrique, Radcliffe «vaut» à quelques secondes près le même chrono que celui réalisé lors des Jeux de Rome 1960 par le mythique Abebe Bikila qui a couru pieds nus et avoir battu le record en  2 heures 15 minutes et 16 secondes !   50 ans séparent les deux performances. (…) Le pourcentage de femmes dans les têtes de peloton devrait continuer à progresser de manière spectaculaire. Car,  les femmes gèrent mentalement les efforts prolongés de manière plus intelligente que les hommes. (4)

L’interdiction du voile pour les sportives françaises dénoncée par Amnesty International

Le sport s’invite en politique d’une façon injuste. La France, qui se veut patrie des droits de l’homme, déclare la guerre à un bout de tissu au nom d’une laïcité punitive, appliquée à la lettre, et non dans son esprit. Elle met ainsi à l’index des athlètes françaises d’exception, dont la pudeur musulmane leur impose de dissimuler leurs cheveux et les formes du corps. En clair, les autorités sont prêtes à renoncer à une médaille, et de ce fait, à ghettoïser ces Françaises à part, aussi talentueuses soient-elles.

Ainsi, comme rapporté par plusieurs organisations humanitaires : « L’interdiction pour les athlètes françaises de porter le voile lors des Jeux olympiques de Paris est une nouvelle barrière à l’entrée des femmes dans le sport. Cela revient à exclure certaines femmes de leur pratique sportive en raison de leur religion ou de leurs vêtements. Une décision intolérable et contraire aux valeurs fondamentales du sport. En effet, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a indiqué le 24 septembre 2023 que les athlètes françaises n’auront pas le droit de porter le voile lors des Jeux olympiques de Paris 2024.» (5) 

«Cette interdiction, justifiée par le principe de laïcité, a fait réagir l’ONU, qui a rappelé son opposition ferme à cette décision. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a déclaré le 26 septembre que «personne ne devrait imposer à une femme ce qu’elle doit porter ou non».  Sport & Rights Alliance, soutenue par Amnesty International et Human Rights Watch, a qualifié cette interdiction de discriminatoire et appelé à son retrait le 11 juin Amnesty international dénonce cette gravité par l’interdiction du port du foulard dans le sport en France met au jour l’existence d’une politique du «deux poids, deux mesures» discriminatoire à la veille des Jeux olympiques et paralympiques » (5)

Pour Claire Guedon : «La France doit réaffirmer le droit des femmes à pratiquer leur sport librement et à disposer de leur propre corps.» Un ensemble d’organisations de la société civile et de personnalités condamnent fermement l’interdiction du port du voile lors des Jeux olympiques de Paris 2024 et appellent la France à revenir sur cette décision. «On ne respire plus. Même le sport, on ne peut plus le faire.» Tel est le nom d›un rapport publié le 16 juillet par Amnesty International, dans lequel l’ONG dénonce «les pratiques discriminatoires et les atteintes aux droits humains des femmes et des filles musulmanes en France qui portent un couvre-chef sportif». (6) 

Cette déclaration contraste avec les pratiques habituelles des Jeux Olympiques. Depuis plusieurs années, le Comité international olympique (CIO) laisse les fédérations internationales de chaque discipline trancher sur la question du voile. De nombreuses fédérations ont affiché leur ouverture concernant le port du voile, comme la fédération d’athlétisme ou de basket. Le décalage de la position française avec l’attitude adoptée par les instances internationales met en lumière les manquements de la France en matière de droits des femmes dans le sport, ainsi que la crispation française autour du port du voile.

Le sport féminin moins de droits et de visibilité que les sports masculins     

Le sport féminin ne bénéficie pas des mêmes droits que le sport masculin :  «La pratique du sport a vocation à être accessible et universelle, sans distinction de genre, de religion ou d’origine ethnique. Pourtant, le monde du sport en France demeure peu accessible aux femmes et des inégalités de genre persistent. En 2022, parmi les licencié.es de la Fédération française de football, seulement 9% étaient des femmes. Le traitement médiatique accordé au sport féminin est également révélateur : en 2021, seulement 4,8% du temps consacré au sport dans les médias français étaient dédiés au sport féminin. Sans compter, les inégalités salariales toujours aussi aberrantes. L’exemple du basket féminin en NBA, où le salaire moyen était de 113 295 dollars en 2023 contre 9,7 millions de dollars pour les hommes, soit 85 fois plus. Rappelons qu’avec près de 200 000 licenciées le basket-ball est reconnu comme le premier sport collectif pratiqué par les femmes en France.» (7)

«L’interdiction pour les athlètes françaises de porter le voile lors des Jeux Olympiques de Paris est une nouvelle barrière à l’entrée des femmes dans le sport. Cela revient à exclure certaines femmes de leur pratique sportive en raison de leur religion ou de leurs vêtements. Une décision intolérable et contraire aux valeurs fondamentales du sport. Nouhalia Benzina est devenue la première footballeuse à porter le hijab lors d’une Coupe du monde. Une avancée vers plus d’inclusion dans le sport international, qui n’est pourtant pas partagée par la France.» (8) 

Conclusion

Il est fort dommageable que la grande fête de l’olympisme soit gâchée par la discrimination qui frappe exclusivement les athlètes françaises de confession musulmane. Il est encore plus navrant que le deux poids deux mesures y sévisse, d’un côté, en autorisant Israël, pays condamné pour ses insoutenables meurtres de masse à Gaza, à y prendre part, et de l’autre, en bannissant la Russie, victime de l’opprobre général. C’est assurément une tâche indélébile sur l’étendard olympique, et à la face d’un CIO dont on sait qu’il prend ses ordres d’un Occident, ivre de sa puissance, qui se croit encore légitime à dicter la norme du bien et du mal pour les 1000 prochaines années…

La résilience de la femme : l’alma mater de l’humanité, une Eve née il y a quelques trois millions d’années dans la corne de l’Afrique, s’impose dans tous les registres, sur tous les terrains. Leur résilience atemporelle leur permet de revendiquer leur part de dignité, rien que leur part mais toute leur part, n’en déplaise à ceux qui ont une vue hémiplégique de la société.

Un exemple frappant : il y a plus de jeunes diplômées parmi les filles que parmi les garçons. Une société, à laquelle nous devons tendre, serait bien inspirée de leur permettre avec les mêmes droits et les mêmes devoirs de donner la pleine mesure de leurs talents.

Et l’Algérie dans tout ça ?  

Un motif de fierté assurément ! « Mastanabal est le plus jeune fils de Massinissa, et le deuxième roi de la Numidie unifiée. Né vers- 140avt. J.C. à Cirta ( Constantine), il était bien versé dans la littérature grecque. Sportif dans sa jeunesse, on dit que le prince Mastanabal participa aux courses de chars aux jeux panathénaïques. C’était un sportif passionné d’équitation. Il possédait un haras de chevaux de race. Vers 168 av. J.-C. ou 164 av. J.-C., il remporta une médaille d’or à l’hippodrome d’Athènes aux Jeux panathénaïques dans l’épreuve prestigieuse de course de chars à chevaux.»

La résilience des femmes : l’exemple inspirant d’Imane Khelif

(Photo by MOHD RASFAN / AFP)

2155 ans plus tard, aux JO de Barcelone, le 8 août 1992, Hassiba Boulmerka offrait à l’Algérie la médaille d’or lors du 1500 m. Elle sera la première africaine à devenir championne du monde d’athlétisme et aussi un symbole fort pour le sport féminin arabe. En 1992, nous étions en plein combat contre l’intolérance qui a fauché tragiquement des dizaines de femmes, notamment des enseignantes égorgées.

Une polémique passionnelle a été créée de toutes pièces contre la talentueuse boxeuse Imane Khelif, accusée d’être transgenre. On peut citer parmi ses détracteurs, en plus de la presse française qui ne boude pas son plaisir, l’ancien président américain Trump et Elon Musk, le patron de Tesla et X.  Ils seront suivis par l’Italie.

La boxeuse est au centre des débats après sa victoire sans conteste en huitièmes de finale face à l’Italienne Angela Carini, qui a abandonné après seulement 46 secondes de combat. Chose rare dans le monde de la boxe amateur. Une défaite qui a enflammé les discussions : l’Italie et son gouvernement sont montés au créneau, Georgia Meloni en tête : « Notre athlète a dû se retirer contre Imane Khelif », après la victoire de l’Algérienne qu’il qualifie de «boxeur trans». « honte à ces bureaucrates qui ont permis un match qui évidemment n’était pas à armes égales » En réalité, Imane Khelif est hyperandrogène. Elle a un taux élevé d’hormones masculines. A l’image de Caster Semenya en athlétisme.

Face à cette situation, le CIO est sorti du silence et à tenu à défendre l’athlète qui subit des «discriminations» insupportables. Son éligibilité ne fait aucun doute. Elle peut participer aux Jeux.  « Tous les athlètes participant au tournoi de boxe respectent les règles d’admissibilité et d’inscription à la compétition, ainsi que toutes les règles médicales applicables fixées par l’Unité en charge de la boxe. Comme pour les précédentes compétitions olympiques de boxe, le genre et l’âge des athlètes sont vérifiés a indiqué le Comité olympique en rappelant que l’Algérienne participe «depuis de nombreuses années à des compétitions internationales de boxe dans la catégorie féminine

Imane Khelif s’est qualifiée samedi pour les demi-finales, en battant la Hongroise Anna Luca Hamori, ce qui assure une première médaille à l’Algérie, en attendant la suite des compétitions. L’Algérienne nous a donné une autre définition de la résilience. Une expression en Algérie pour la décrire : «  Mra ounass », « C’est une femme avec toute sa dignité ».

Publicité
Publicité
Publicité

Mille fleurs pour son combat de boxeuse et son combat de femme, n’en déplaise aux partisans du poids deux mesures et à certains pays arabes qui mêlent politique et prouesse. Il s’agit d’une mission noble, qui est celle de permettre de donner la pleine mesure de son talent naturellement, dans le cadre de l’éthique et de la retenue qui sont consubstantielles de l’Islam.  (14) (15)

Kaylia Nemour : la digne héritière de Nadia Comaneci 

 Une autre fierté de l’Algérie. Il s’agit d’un météore qui associe la grâce, l’innocence et surtout un don exceptionnel en gymnastique. Kaylia Nemour est une gymnaste artistique féminine francoalgérienne, née le 30 décembre 2006.

Considérée comme l’une des meilleures gymnastes de sa génération aux barres asymétriques, sous les couleurs de l’Algérie depuis mai 2023, Kaylia Nemour s’est imposée comme l’une des plus grandes gymnastes mondiales.

L’athlète de 17 ans a exaucé son rêve le plus cher en décrochant la médaille d’or aux barres asymétriques, dimanche 4 août, aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

La première médaille olympique de l’histoire en gymnastique pour l’Algérie, où elle reçoit un soutien sans faille après un conflit avec la Fédération française. La première fois qu’elle s’est poudrée les mains de magnésie, la jeune Kaylia n’imaginait pas se retrouver un jour sur la plus haute marche du podium olympique à Paris, breloque dorée autour du cou, jogging frappé du drapeau de l’Algérie et hymne national algérien à fond dans les enceintes de Bercy.

Pour rappel, Kaylia Nemour est sacrée championne de France aux barres asymétriques en 2021. Cette année-là, elle subit deux opérations aux genoux pour traiter une ostéochondrite sévère, suivies de huit mois de rééducation.

Malgré une autorisation de reprise sportive par son chirurgien, elle se voit interdire de poursuivre par le médecin de la Fédération française de gymnastique en mars 2022. « Je ne comprenais pas, j’étais en colère. Je ne faisais plus rien, alors que j’avais la capacité de faire des compétitions, se souvient Kaylia Nemour. Je me disais : ’’Mais ça va durer combien de temps ?’’ Faire encore un an sans compétition, je n’aurais même pas pu être prête pour les JO. » Ayant la double nationalité franco-algérienne, elle poursuit des démarches pour rejoindre la Fédération algérienne de gymnastique. En juillet 2022, elle obtint son changement de nationalité sportive auprès de la Fédération internationale de gymnastique, ce qui lui a donné le droit de participer aux jeux arabes, puis au championnat national d’Algérie 2022.

Néanmoins, malgré l’accord de la Fédération internationale de gymnastique, la Fédération française opposa son veto. Elle a alors a compris que sa destinée était ailleurs. La compétence et le potentiel conjugués à un travail de tous les instants ont déjoué tous les pronostics, notamment de ceux qui voulaient la voir échouer.

Il faut rendre hommage à la Fédération Algérienne de Gymnastique, qui a tout mis en œuvre pour que son étoile montante puisse développer son fabuleux potentiel. Les encouragements du Président et la communion de tout un peuple ont certainement joué pour que les conditions soient réunies. Le reste, c’est le génie, la grâce, la persévérance, en un mot, la résilience, qui est une lutte permanente pour se maintenir toujours au Top.

Entrée à 17 ans dans le TOP 5 mondial des meilleures gymnastes pour ses premières olympiades, c’est juste phénoménal. L’Algérie, ton pays, t’a donné la chance de continuer et de progresser dans ta carrière, alors que d’aucuns  voulaient la stopper. Bravo à toi, tu es la reine des barres asymétriques et ce n’est pas fini !

Tu n’as que 17 ans, et tu avances à grands pas sur  le dur chemin de l’excellence, qu’emprunta avant toi Nadia Comaneci. La gymnaste roumaine obtint le premier 10 parfait de l’histoire en 1976, aux J.O de Montréal. Elle doit certainement t’applaudir depuis les gradins. Comme elle, tu entres à ton tour dans la légende des géantes qui illustrent magnifiquement, plus que mille discours, le miracle femme.

Algérienne de cœur, l’hymne algérien qui a retenti et le drapeau algérien qui a été hissé haut, nous te devons ! Bravo championne, Merci. Imane fera la même chose, inchallah !

Chems Eddine Chitour
Professeur émérite Ecole Polytechnique

Notes :

  1. https://blogs.mediapart.fr/

2.Paule Nathan – https://www.lamedecinedusport.com/sports/histoire-de-la-femme-du-mouvement-olympique/ 25/01/2019

3.https://www.lalibre.be/sports/omnisports/2014/02/07/la-face-sombre-de-pierre-de-coubertin-BZOTYI2ODRGZVEDWGAYDJ4L3CE/

  1. runners.ouest-france.fr/les-femmes-peuvent-elles-battre-les-hommes/#:

5.https://blogs.mediapart.fr/humanity-diaspo/blog/190724/pour-un-sport-egalitaire-le-defi-de-l-inclusion-des-femmes-aux-jo-2024

6.Claire Guedon https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/jo-de-paris-2024-quatre-questions-sur-l-interdiction-du-voile-pour-les-sportives-francaises-denoncee-par-un-rapport-d-amnesty-international_6682260.html  24/07/2024

7.https://blogs.mediapart.fr/humanity-diaspo/blog/190724/pour-un-sport-egalitaire-le-defi-de-l-inclusion-des-femmes-aux-jo-2024

8.https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/jo-paris-2024-quelles-tenues-les-athletes-sont-autorises-ou-non-a-porter-durant-les-jeux-24-07-2024-Y2AQJ34GNVHPFDHITVNWS3FUOE.php#

9.https://fr.wikipedia.org/wiki/-776

10.https://antoinechintreuil.ent.auvergnerhonealpes.fr/lectureFichiergw.do?

11.https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans-Gunnar_Liljenwall

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dopage_aux_Jeux_olympiques

13.https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Griffith-Joyner

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mastanabal

15; Chems Eddine Chitour  Les Résilientes ; Edition Dalimen Alger 2024

Article de référence: Prof. Chems Eddine Chitour  https://elwatan-dz.com/les-jeux-olympiques-au-feminin-une-resilience-remarquable 27 07 2024

 

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Gaza : Israël culmine dans l’horreur en ciblant deux écoles. Au moins 30 morts, dont de nombreux enfants

« L’immortalité est le fruit d’un combat …intérieur »