En 2014, un rapport du quotidien anglais The Gardian avait révélé que près de 400 Népalais étaient morts sur les chantiers de la Coupe du monde de football que le Qatar doit organiser en 2022. Plus de 400 000 népalais travaillent dans ce pays, souvent dans des conditions effroyables selon Amnesty International. Suite aux deux séismes qui ont fait des milliers de morts au Népal, le gouvernement népalais a demandé au Qatar de bien vouloir accorder un congé exceptionnel afin de permettre aux ouvriers népalais de pouvoir assister aux funérailles de leurs proches morts dans le séisme.
Refus catégorique de l'émirat confetti pour qui l'organisation de la Coupe du monde est plus importante que la vie d'un népalais. Une attitude que le ministre népalais du Travail, Tek Bahadur Gurung a déploré dans le quotidien britannique The Gardian en affirmant que le refus du Qatar ne fait qu'accroitre la souffrance des ouvriers népalais déjà confrontés à la perte de leurs proches, de leurs maisons sans omettre les conditions très difficiles dans lesquelles ils travaillent au Qatar. Mais le scandale qui secoue actuellement la FIFA pourrait remettre en cause l'organisation de la Coupe du monde au Qatar selon Thierry Granturco avocat aux Barreaux de Paris et de Bruxelles, spécialiste du droit du sport et expert juridique auprès de la Commission européenne et de l'ONU.
A voir également le reportage d'Envoyé Spécial diffusé sur France 2: "Qatar, les forçats de la Coupe du monde 2022"
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