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Le pyromane d’un Centre islamique de Floride condamné à 30 ans de prison

A l’énoncé du verdict sans appel qui l’envoie croupir à vie derrière des barreaux, John Schreiber, 32 ans, le pyromane du Centre islamique de Fort Pierce, en Floride, mû par une islamophobie pathologique ayant culminé dans la folie criminelle le 11 septembre 2016, n’a pas bronché, accusant le coup sans la moindre effusion de colère.
Ce redoutable incendiaire, animé par une soif de vengeance qui fut aiguisée par le carnage commis quatre mois plus tôt, en juin 2016, par Omar Mateen dans une discothèque d’Orlando, n’avait pas choisi sa cible au hasard, ni la date fatidique pour commettre l’irréparable.
En effet, la mosquée dont il avait décidé de faire un brasier incandescent était celle que fréquentait, épisodiquement, le « terroriste » américain de 29 ans, d’origine afghane, au profil trouble et à la vie instable, entré dans les annales de l’histoire des Etats-Unis pour avoir perpétré la plus grande tuerie de masse du pays (49 morts). Quant au jour J, il correspondait non seulement à la commémoration du 15ème anniversaire des attentats du World Trade Center, mais coïncidait aussi, exceptionnellement, avec la célébration de l’Aïd al-Adha. De quoi frapper un grand coup sur le sol de la bannière étoilée, en signe de représailles inflammables et ravageuses !

Les pompiers au chevet du Centre islamique de Fort Pierce

Si, fort heureusement, les flammes destructrices qui dévorèrent le Centre islamique de Fort Pierce n’ont fait aucune victime, elles ont en revanche terriblement assombri la grande fête de l’islam en Floride et partout ailleurs, dans les autres Etats limitrophes ou plus éloignés, plongeant l’ensemble de la communauté musulmane américaine dans la consternation.
Condamné à 30 ans de prison, John Schreiber, défavorablement connu des services de police et qui avait déjà eu par le passé maille à partir avec la justice, a eu beau se défendre d’éprouver un fort ressentiment envers les musulmans, il a échoué à gagner la clémence du juge devant lequel il comparaissait lundi dernier.
Face à ses dénégations peu crédibles, celui-ci lui a opposé la virulence de sa prose haineuse déversée sur Facebook qui ne laissait subsister aucun doute sur la fureur raciste qui bouillonnait en lui. « C’est horrible de s’attaquer à un lieu de culte ! », lui a-t-il reproché avec une véhémence empreinte de gravité, en espérant que cette peine exemplaire s’avérera suffisamment dissuasive pour freiner les ardeurs incendiaires d’autres criminels islamophobes en puissance.

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