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Le combat d’une femme d’affaires australienne contre la haine et en faveur de la construction d’une mosquée

A 62 ans, Margot Spalding, l’une des businesswomen les plus prospères et respectées d’Australie, n’est pas femme à capituler devant l’adversité, portée par sa foi inébranlable en l’être humain comme tout bon humaniste qui se respecte, et c’est avec courage et panache qu’elle se dresse aujourd’hui contre les farouches opposants à l’édification d’une mosquée à Bendigo, la ville si chère à son cœur depuis plus de quarante ans. Une ville riche de sa diversité et dont la paix sociale tressaille sous les violents coups de boutoir du nationalisme.

Loin de faiblir devant les démonstrations de force houleuses des militants survoltés du mouvement « Les Patriotes Unis », imperméable au torrent d’injures qui la traîne régulièrement dans la boue sur les réseaux sociaux, refusant de céder à la dictature de la terreur, elle se fait le chantre du vivre-ensemble harmonieux sur la place publique, appelant ses concitoyens à serrer les rangs et à soutenir sans réserve la construction d’un lieu de culte musulman dans une cité où il a toujours fait bon vivre pour tous, sans exclusive.

Condamnant avec la dernière énergie les rassemblements anti-mosquée « hideux et féroces», la femme d’affaires et philanthrope dans l’âme ne laissera pas la division mettre en péril la stabilité de Bendigo, et l’islamophobie, primaire et agressive, détruire ce havre de paix métissé et bigarré, éloigné de Melbourne de seulement 150 km.

A l’heure où les projecteurs d’ABC se braquent sur elle, mettant en pleine en lumière sa grande campagne fédératrice «  Priez pour la paix à Bendigo », Margot Spalding fait face aux nouveaux assauts des ultras du chauvinisme revanchard, proches de l’extrême droite mais aussi de l’extrême gauche, qui ont inondé sa boîte aux lettres de courriers orduriers et menaçants, l’obligeant pour la première fois à demander une protection policière.

  

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Elle est la plus sûre et meilleure alliée de la petite communauté musulmane locale, installée à Bendigo depuis plusieurs décennies, la chef d’entreprise à la réussite exemplaire est résolue à triompher des ténèbres de l’intolérance et de la haine pour que rayonne le multiculturalisme sur une terre qui a toujours su le cultiver.

Margot Spalding place à présent tous ses espoirs dans la Cour Suprême, saisie de l’affaire, comptant sur sa clairvoyance et son sens de l’équité pour que justice soit rendue aux musulmans de Bendigo. Des musulmans qui, redynamisés par l’extraordinaire combativité de leur fervente avocate, refusent de renoncer à leur rêve, celui de se doter d’une mosquée flambant neuve, d’autant plus qu’ils l’ont touché du doigt en août dernier après avoir reçu le feu vert officiel de la municipalité.

Les militants électrisés et en ordre de bataille des "Patriotes Unis"

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