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L’Algérien Soufiane Djilali récompensé par le prix des “Leaders de la démocratie” à Washington

C’est vers le vaillant peuple algérien que toutes les pensées de Soufiane Djilali étaient tournées, mercredi 16 octobre, à Washington, au moment de monter sur scène pour recevoir le prix prestigieux des « Leaders de la démocratie » qui lui a été décerné, ainsi qu’à six autres personnalités, par l’ONG américaine Pomed (Projet pour la démocratie au Moyen-Orient).
Epris de liberté, de justice, d’équité et aspirant à l’avènement de la démocratie chez lui, en Algérie, le président de Jil Jadid (Nouvelle Génération), ce farouche opposant au régime corrompu de Bouteflika, a été ainsi récompensé pour « ses efforts exceptionnels pour défier le statu quo autoritaire, son engagement politique et son travail en faveur de la citoyenneté en Algérie », comme l’a mis en exergue le communiqué officiel de son parti.

Les sept lauréats du prix pour la démocratie en Afrique du Nord et au Moyen-Orient

L’espoir chevillé au corps de voir l’éclosion d’une ère nouvelle dans son pays, totalement expurgée des maux qui le rongent en profondeur depuis trop longtemps, Soufiane Djilali a rendu un bel hommage à la révolution citoyenne des Algériens, impressionnante de détermination, de lucidité et d’enthousiasme unificateur, dans l’allocution qu’il a prononcée devant un parterre international trié sur le volet.
« Le prix qui vient de m’être décerné, je le reçois avec humilité et modestie et ne peux que le dédier à mon peuple qui, après avoir arraché son indépendance le siècle passé après 132 années d’une nuit coloniale, est en train d’offrir en ce XXIe siècle, un modèle d’une révolution du sourire », a-t-il déclaré avec une grande émotion.
Incarnation du renouveau politique si ardemment désiré de l’autre côté de la rive méditerranéenne, Soufiane Djilali a été honoré par l’ONG Pomed pour être l’un des visages de la « démocratie, du courage, de la persévérance et de la créativité » en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, autour duquel se cristallisent bien des attentes.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que Soufiane Djilali sera l’invité de l’émission l’Esprit d’actu la semaine prochaine.
En attendant, nous vous proposons de voir ou revoir ses deux précédentes interventions sur OummaTV :
https://www.facebook.com/oummacom/videos/10155731837456142/?v=10155731837456142
https://www.facebook.com/oummacom/videos/1171969336296454/?v=1171969336296454

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3 commentaires

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  1. Monsieur Soufiane Djilali,
    J’ai suivi, avec intérêt, votre intervention récente sur le plateau de OUMMA. En guise de synthèse de votre intervention, vous affirmez que le mal de l’Algérie (et des Algériens) se situe dans la transition d’une société traditionnelle vers une société de modernité.
    En guise de société traditionnelle, vous évoquez le problème dû à une certaine paysannerie alors que celle-ci existe même dans des pays occidentaux auxquels vous aspirez faire converger la société Algérienne (pour ne citer que la France qui nous vend son blé, des liens familiaux sont tissés de génération à génération chez des paysans Français – où est le mal ?). Ne dit-on pas qu’il faut de tout pour faire un monde ? Vous évoquez ainsi des problèmes sociétaux, mais vous dites que l’Algérie est un grand Pays qui recèle de richesses et que nous avons aussi de l’éducation (mais vous évoquez des problèmes entre voisins, etc. ?). Ce qui m’a aussi étonné chez vous, c’est le fait de mettre la corruption dans le volet “politique”, la passer en sorte en arrière-plan pour bien étayer votre thèse sur la transition que vous nous étalez. Cette corruption qui ne dit pas son nom, n’est-elle pas l’un des maux principaux de l’Algérie ? Et puis, c’est quoi la politique (scientifiquement parlant)? N’est elle pas à même le levier principal de la culture, de l’économie et de tous les aspects qui régissent une société ?
    Pour ce qui est de la société de modernité, qu’en est-il exactement ? L’animateur a, à tort, évoqué “la réforme de l’Islam”. Peut-on réformer une loi divine ? DIEU est-il imparfait ? Ou alors “réformer” (éduquer) les Musulmans de sorte à ce que leur vie “moderne” soit en adéquation avec la religion ? Si c’est le cas, j’adhère volontiers. Pour ce qui est de votre position, vous rappelez que l’Occident s’est défait de l’Eglise (indirectement, vous désignez la clé de réussite de l’Occident). Doit-on opter, si j’ai bien compris, pour la laïcité ?Je me dois de vous dire, d’emblée, que ce serait une fausse route. En effet, la Turquie, la Malaisie et même l’Iran (vraie réussite scientifique et technologique, avec toutefois un problème économique dû à l’embargo occidental) en sont des contre-exemples. En revanche, la Bulgarie -pour ne citer que ce pays LAÏC -, est loin de valoir les 3 pays que je viens de citer (corruption, chômage, prostitution, et j’en passe !). Donc la clé de la réussite ne se trouve pas dans la laïcité, mais plutôt dans l’investissement de la ressource humaine pour en faire des éléments utiles à eux-mêmes et à la société. Pour ce qui est de votre projet, vous mentionnez l’éducation (heureusement !). Quelques minutes avant, vous disiez qu’on a tout, même l’éducation ! Comment nous en sortir alors puisque nous avons déjà “l’éducation” ?
    Pour revenir à l’Eglise défaite par l’Occident, c’était tout à fait normal puisqu’elle avait joué un mauvais rôle: de connivence avec le Roi, elle dilapidait les biens des pauvres citoyens et s’opposa même à la Science (n’est-ce pas Galilée ?). En revanche, la Mosquée d’à côté rayonnait. L’Andalousie n’a t-elle pas été un phare de la civilisation ? (sciences, musique, vestiges architecturaux, conception de jardins, de fontaines, système d’irrigation, etc.). Comme vous le savez, le déclin de cette civilisation (qui a duré des siècles) vînt suite à la course au pouvoir, aux dissensions, à l’allégeance à autrui ! En somme, les Musulmans n’ont jamais été aussi forts que quand ils étaient proches de leur religion, qu’en étant laïcs ! Notre mal, à nous, ne se trouve pas dans les vraies traditions musulmanes, mais plutôt dans l’Islam de façade que nous pratiquons:
    – pour célébrer l’AID EL ADHA, on nous vend un mouton dopé (égorgé, on découvre que sa viande est toute bleue, impropre à la consommation)
    – quelques jours avant le RAMADHAN, on met dans l’arrière-boutique des produits de nécessité, et pendant le Ramadhan, leurs prix flambent avec ceux des fruits et autres légumes
    – l’hygiène est devenue le dernier de nos soucis (jets de sachets de déchets de balcons, peaux de bananes et autres déchets éjectés d’un véhicule 4 X 4 – certainement mal acquis-, chemma ornant des plafonds, des déchets partout – quartiers, forêts, plages, etc. – )
    – l’environnement est le dernier souci de nos responsables (phobie contre toute verdure, environnement: dès qu’il y’a un espace libre, hop on le remplit de béton !)
    – on ne sait pas faire une chaîne (ni dans les aéroports, ni dans les services publics, etc. – dans les pays occidentaux, le 2ème de la chaîne ne sait pas si le 1er est entrain d’acheter un timbre ou envoyer un colis: j’exagère un peu, mais le 2ème est bien à 1 mètre du guichet)
    – notre comportement égoïste, inconscient et irresponsable rallonge, chaque jour, la liste des accidents de la route
    – un commerçant “musulman” vous vend un chauffage ou des pièces de rechange qui n’ont aucune norme de sécurité (combien de personnes en sont mortes ?)
    – formation universitaire (mauvaise transition du cycle secondaire vers le cycle universitaire, mise à niveau des programmes pour certaines disciplines, langues, etc., je passe les détails)
    – quand un universitaire est formé (rappelons votre projet sur l’éducation), il quitte l’Algérie pour d’autres cieux (pas à cause de la paie et du logement seulement, mais parce que l’environnement lui sied mieux ailleurs). Ainsi, l’Algérie forme, à coup de milliards, pour l’Etranger. Vous dites, à juste titre, que tous les aspects sont en relation les uns avec les autres. Il faut donc faire en sorte que ce cadre reste en Algérie
    – corruption qui ne dit pas son nom (vous êtes entrain de construire et voilà que quelqu’un vous détruise tout, vous renvoyant à la case de départ). C’est un mal important qu’il ne faut pas mettre en arrière-plan, mais bien le situer au PREMIER plan (l’un des maux combattus par notre Prophète -que le salut de DIEU soit sur lui- est bien celui-ci, avec la pratique de l’usure, bref tout ce qui peut nuire à l’individu et par conséquent à la société).
    Comme vous voyez, Monsieur Djilali Soufiane, vous qui êtes aussi Algérien que moi, nos problèmes de culture et d’éducation (je n’ai pas donné une liste exhaustive) ne sont pas en fait tous cernés. Or, l’ISLAM bannit tous ces maux. Cela veut dire que notre sous-développement est plutôt dû à notre éloignement des vraies valeurs traditionnelles et non le contraire !
    Pour ce qui est de l’Occident, je pense personnellement qu’il n’est pas une vraie civilisation, mais plutôt juste un monde technologique et scientifique. Dans une civilisation,
    – on ne viole pas une fillette de 6 ans sous le regard impuissant de la compagne de cet énergumène
    – les enfants ne sont pas à la charge de leurs seules mères et l’Etat (le géniteur, lui, il court dans la nature à la recherche d’autres proies)
    – on enterre ses parents. Certains Français, pour ne pas gâcher leurs vacances, ont daigné enterrer leurs parents morts de chaleur. Ceci a contraint l’Etat de mettre ces pauvres dépouilles dans les frigos de Rungis (grand marché) en attendant le retour des Juillettistes et autres Aoûtiens !
    – on n’arnaque pas les citoyens (lobbies pharmaceutiques – que de morts à cause de ces industriels- , bancaires, etc.). Dois-je citer la tristement célèbre MONSANTO, les banques Etats-Uniennes qui ont contraint des citoyens à élire domicile dans leurs véhicules faute de pouvoir payer leurs maisons (intérêts exorbitants !)? etc.
    – un cancéreux Etats-Unien, infortuné, ne recourt pas à la Loterie pour pouvoir gratuitement se soigner (dans une civilisation, il est DE FACTO pris en charge par la société)
    – etc. vous pourrez compléter la liste
    Comme vous voyez Monsieur Sofiane Djilali, ils ont leurs problèmes, nous avons les nôtres. A mon sens, une société civilisée doit fonctionner comme un chauffage MUNI D’UN THERMOSTAT (valeurs religieuses contrôlant la température -science-). Autrement, la chaleur deviendrait insurmontable. J’ai volontairement et maladroitement discerné la science des valeurs religieuses dans le seul but de faire ressortir leur rôle important. En fait, la religion englobe TOUT, y compris la Science !
    Cordialement.

  2. Il n y aura pas de présidentielle cette année.
    Je dois reconnaître que Soufiane Djilali est un homme bien dans l’ensemble. Il est modeste, claire.
    Si j’étais à sa place, je penserai que toute satisfaction de moi venant de l’occident implique que je ne suis pas bien et une autocritique s’impose.

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