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La diaspora algérienne contre le 5ème mandat: nouveaux rassemblements ce week-end à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Montréal

La diaspora algérienne contre le 5ème mandat et pour un Etat de droit
Appel à rassemblement 
Place République, Paris, dimanche 3 mars 2019 à 12h
Le peuple algérien démontre son refus d’une énième forfaiture. Il rejette en bloc le coup de force et l’humiliation de trop que veut imposer le régime à toute la nation, à travers le « cinquième mandat » – un symbole d’un système illégitime et corrompu.
La journée de mobilisation du 22 février 2019, au cours de laquelle, sur l’ensemble du territoire national, les citoyennes et les citoyens ont manifesté pacifiquement et dans un esprit de fraternité leur ras-le-bol, prouve que la société est unie et adhère avec force à un idéal : celui d’une Algérie meilleure et prospère, où règnent la justice et la liberté.
Ayant usé de tous les subterfuges pour diviser les enfants d’un même pays, le régime n’a pas eu raison de la volonté et de la vivacité de la société.
C’est avec une admiration et une immense fierté que nous avons observé les marches populaires pour exiger le départ du système. Ni casse, ni violences, ni agressions. La société algérienne a donné l’une des plus belles leçons de mobilisation et de militantisme.
Les démonstrations populaires ont suscité l’espoir que le régime a longuement voulu étouffer. Cet espoir nous rassemble toutes et tous, et nous interpelle quant à notre devoir de citoyens à soutenir nos compatriotes.
Nous ne voulons pas de ce système qui pousse à l’exil, qui dilapide les richesses, qui gère par la corruption et les passe-droits, qui empêche le développement, qui creuse les inégalités, qui écarte les compétences, qui nie les aspirations des Algériennes et des Algériens et, plus que tout, représente un danger pour l’avenir du pays et sa jeunesse.
Non au cinquième mandat, non au système prédateur, non à l’illégitimité.
Oui au changement radical, oui à un Etat de droit, oui à la démocratie, oui à une justice indépendante.
Nous, citoyennes et citoyens algériens établis à l’étranger, appelons nos compatriotes à venir au rassemblement qui aura lieu dimanche 3 mars 2019, à 12 heures, à Paris, place République, pour affirmer notre soutien à nos concitoyens, ainsi que notre détermination pour exiger la fin du système.
Nous rappelons les rassemblements suivants organisés par notre diaspora :
Lyon : samedi 2 mars, à 14 heures, devant le Consulat général d’Algérie.
Marseille : dimanche 3 mars, à 14 heures, à Porte-d’Aix.
Toulouse : dimanche 3 mars, à 14 heures, place du Capitole.
Montréal : dimanche 3mars à 11h devant le consulat général d’Algérie
Paris, le 27 février 2019
Les signataires, par ordre alphabétique :
– Action pour le changement en Algérie (ACA)
– Agir pour le changement et la Démocratie en Algérie (ACDA)
– Association Communauté algérienne à l’étranger (ALCAEE)
– Collectif « Debout l’Algérie »
– Collectif « Mon Algérie »
– Forum Démocratique
– Jil Jadid Europe
– Mouvement Ibtykar
– Mouvement pour la Jeunesse et le Changement (MJC)
– Mouvement Rachad
– Nida El Watan France
– Riposte Internationale
– Union pour le changement et le progrès
– UCP France
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12 commentaires

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  1. Bonjour,
    Au regard de ce qui se dit et plus particulièrement au sujet de la double nationalité, je rapporterai mon cas personnel. Je suis né en 1941 à Sougueur (Tiaret) d’une mère algérienne d’origine Kabyle et d’un père européen d’origine espagnole. A partir de 1959, j’ai apporté mon soutien aux combattants que nous hébergions, transportions et soutenions de différentes façons (collecte d’argent, transport de valises…etc). Kader, Mohamed, Mouloud, entre autres, furent mes compagnons de route. En juillet 1962, ce fût la liesse populaire, j’en étais. Le colonialisme était terrassé. Je poursuivis ma carrière d’enseignant et demandais ma naturalisation en mai 1963, en vertu du Chapitre III, paragraphe 1, article 8 de la loi n° 63-96 du 27 mars 1963 portant code de la nationalité algérienne (JORA du 2 avril 1963). L’ Arrêté du 18 novembre 1963 m’attribue la nationalité algérienne et je me sens profondément algérien. Après, doit-on faire partie d’une ethnie, d’une tribu et être musulman pour être algérien?
    Je ne rentrerai pas dans ce débat car pour moi c’est de la rhétorique.
    Bien amicalement. RACHID.

    • bonjour
      votre cas personnel n’est pas encore précisément ce dont je parlais.
      mon sujet était bien les citoyens français d’origine algérienne : sont-ils de la diaspora (auquel cas, c’est ethnique) ou non (puisque Français) ? et s’ils refusent de répondre, manifestent-ils ? si oui, c’est qu’ils reconnaissent être dans une vision tribale de la chose et que leur nationalité française n’est que pure blague ; par suite, il conviendrait qu’ils se fissent Algériens, car c’est la nationalité la plus en accord avec leur appartenance tribale.
      deuxièmement, je doute que Mbappé soit comme vous considéré Algérien. il est vrai que vous fites un choix. peut-être aussi que votre teint a du influer. par suite, il y a TRÈS PROBABLEMENT un aspect ethnique dans la chose.

    • Mais non, ce sont 15 millions d’algériens qui vont recevoir leur familles pour sauver ce pays tellement mieux et supérieur à la France. Ils ne vont quand même pas quitter le navire pour un pays qui ne respecte pas leurs revendications religieuses et les a colonisé il y a 60 ans. Un peu de fierté quand même !

  2. Heu on s’en fout de l’algérie… Mais totalement. On a suffisamment de boulot à tenter d’éduquer ses immigrés… Ce pays peut disparaitre, ça ne nous dérange pas plus que ça. A vrai dire on s’en tape autant que de la palestine… Allez faire votre révolution chez vous, mais pas sûr que vous en soyez capables…

  3. un Algérien en France est effectivement de la diaspora (à supposer que les Algériens soient unis et défaits de tout tribalisme lol).
    mais un individu d’origine algérienne et citoyen français, en est-il de cette “diaspora” ?
    si oui, pourquoi opter pour cette nationalité ? car si c’est l’ethnie qui fait l’appartenance, pourquoi réclamer les droits afférents au citoyen français ?

    • Quand des algériens indigènes (Algérie-Française) sont mis aux premiers rangs contre les allemands, vous ne dites riens et maintenant vous vous demandez comment c’est possible d’avoir la double nationalité et vous pensez qu’il y a contradiction.

      • Ce traitement injuste imposé aux Algériens à l’époque par la France n’est pas mon sujet.
        Et je ne parle pas d’ailleurs de double nationalité.
        Je dis juste : si vous êtes de la diaspora alors que vous êtes citoyen d’un autre État, vous nous dites par-là que c’est votre ethnie qui détermine votre appartenance ; par suite, soyez cohérents et optez strictement pour la nationalité algérienne qui est la plus conforme à votre appartenance tribale ! Si non, vous êtes malhonnêtes. Lies l’a bien vu, d’où sa volonté de me voir coi. Et je précise que mon raisonnement s’applique à tous : Polonais, Maliens, Tunisiens, etc.
        Mais je crois que vous avez vu la même chose que moi d’où cette comparaison avec le colonialisme. Je rapppele néanmoins que nous sommes musulmans donc astreints à ne point jouer un double jeu ni à être hypocrites.

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