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Kansas : 3 terroristes américains condamnés à 25 ans de prison pour avoir planifié une attaque à la bombe contre des Somaliens

Une semaine après l’interpellation musclée de trois jeunes terroristes américains (Brian Colanerie, 20 ans, Vincent Vetromile, 19 ans, et Andrew Crysel, 16 ans), qui préparaient un attentat à la bombe contre la communauté musulmane d’Islamberg, dans le Delaware, trois autres terroristes américains d’âge mûr, eux aussi des purs produits du terroir, comparaissaient devant la justice pour connaître leur sentence.
Mus par la même haine implacable et selon un scénario similaire à celui qui a permis de déjouer in extremis les plans funestes de leurs jeunes compatriotes, ils ont été mis hors d’état de nuire quelques jours seulement avant de faire sauter un ensemble d’immeubles où résidaient des réfugiés somaliens, à proximité d’une mosquée, à Garden City, une localité du Texas.
Patrick Eugene Stein et Curtis Allen, natifs du Kansas, et Gavin Wright, originaire de l’Oklahoma, qui déversaient régulièrement leur fiel sur Facebook jusqu’à appeler explicitement au meurtre de musulmans – ils les traitaient de  « cafards à tuer » – tout en se glorifiant crânement de passer prochainement à l’acte, ont fini par semer la peur autour d’eux.
Leurs menaces ont été prises très au sérieux par un internaute qui, profondément heurté par leur prose ordurière et pousse-au-crime, ainsi que par leur sentiment d’impunité à faire froid dans le dos, a alerté la police du Kansas. Une « source confidentielle » à laquelle la justice américaine, à la fin du procès, a tenu à témoigner sa reconnaissance pour « avoir contribué à sauver de nombreuses vies humaines ».
Ce trio de dangereux criminels, dont l’islamophobie était à ce point décomplexée qu’ils avaient dévoilé sur Facebook les préparatifs de leur attaque meurtrière, a été condamné vendredi dernier à 25 ans de prison ferme. Un verdict sans appel que la communauté somalienne a accueilli avec un immense soulagement et une confiance renouvelée dans la justice américaine.
« La sentence d’aujourd’hui est une victoire importante contre les crimes haineux et le terrorisme de l’intérieur », s’est félicité le procureur général Matthew Whitaker dans un communiqué officiel, mentionné par CNN.
« Les accusés, dans cette sombre affaire, ont agi avec une préméditation indiscutable pour tenter de tuer des innocents sur la base de leur religion et de leur origine nationale. Ce n’est pas seulement illégal, c’est moralement répugnant ! », a-t-il renchéri, visiblement épouvanté.

                          Ifrah Farah

« S’il vous plaît, nous avons besoin de paix et d’amour », a supplié devant les médias Ifrah Farah, membre de la communauté somalienne, qui est ressortie très éprouvée du procès. « Nous sommes venus ici pour une vie meilleure. Nous sommes des réfugiés. Nous ne sommes pas animés par de mauvais sentiments, ni par la méchanceté. Nous voulons juste mener une vie paisible, comme tout le monde », a-t-elle ajouté, la voix étranglée par l’émotion.
 
 

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2 commentaires

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  1. L’avantage au pays de Donald, c’est qu’une condamnation est suivie des faits, contrairement à ce qui se produit chez nous, car ici les bonnes âmes de service trouvent toujours toutes les raisons pour expliquer leurs crimes (enfance, échec, scolaire ou autre, droits-de-l’hommisme, etc, etc…)
    Prenons exemple, sûr que ça en fera réfléchir quelques uns.
    L’Irak, n’est pas mal non plus dans le genre. On le voit ces jours-ci.

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